Reportage de Florence, concert de Saint-Etienne, le 18 mars 2006
Moiteur stéphanoise...
Promue IndoReporter de façon un peu improvisée par l’adorable Fabien, me voilà face à la tâche ardue de vous retranscrire l’inoubliable soirée que nous venons de vivre au Palais de Spectacle de Saint-Etienne…
En première partie, Asyl, groupe très pêchu qui a bien tenu son rôle d’incendiaire. Puis les longues minutes à appeler Indo jusqu’au désormais célèbre tic-tac, égrenant ces dernières secondes interminables, finalement martelées par l’automate déguingandé qui marque notre entrée dans l’univers si particulier d’Indochine.
La foule retient son souffle, la tension est à son comble quand soudain le rideau tombe, faisant parcourir un frisson électrique dans la salle, et nous laissant découvrir les Indo-boys, au milieu d’un décor tout à la fois bucolique et sombre, fidèle reflet de l’admirable travail réalisé sur la jaquette d’Alice & June.
Les premiers morceaux s’enchaînent, alternant entre Paradize et Alice & June. Le public se déchaîne, hypnotisé par un Nicola survolté malgré l’insupportable chaleur qui règne dans la salle. Un petit détour vers 3 Nuits, et un medley original, dont la composition n’est plus un mystère, mais à l’effet garanti. Nicola n’oublie pas de saluer les Stéphanois de Mickey 3d après JDALL, et crée, une fois de plus, cette proximité si particulière qui le lie à son public, apparemment facilitée par la configuration de la salle – intimidante d’après lui !
Un moment de pur bonheur acoustique s’en suit, avec nos trois guitaristes tout près de nous, si près et si familiers qu’on pouvait presque oublier qu’on se trouvait au milieu de 5 000 personnes…
Tout le monde souffre de la chaleur mais réussit à rassembler ses forces sur Punishment Park, accompagné par le clin d’œil très original et très apprécié sur l’écran.
Et puis, le grand final, l’incontournable Aventurier, trait d’union intemporel entre toutes les générations présentes, public bigarré s’il en est mais chantant d’une même voix à l’unisson de Nicola. L’impression de vivre un moment fort, si fort qu’on voudrait qu’il ne s’arrête jamais… Pourtant les lumières se rallument brusquement, le retour à la réalité est brutal, ils sont déjà partis… Aurais-je rêvé ? Il faut dire qu’avec cette touffeur, il devenait surhumain de rester sur scène…
Les yeux encore plein d’étoiles, j’ai le privilège d’accompagner Fabien dans les loges et d’y croiser les membres du groupe : ce n’était donc pas un rêve, ils étaient bien là, cette soirées magique était belle et bien réelle, et j’ai eu la chance d’y participer… Merci Indochine pour ces moments de grâce !
Florence