Alice & June Tour (2006-2007)

Reportage d'Héloïse, concert de Paris, le 7 décembre 2006

Des étoiles plein les yeux... et en plein coeur !

13h, grande surprise, le Manager d’Indochine, Alain, m’annonce que j’ai été sélectionnée pour être l’IndoReporter de cette soirée ; Le rendez-vous est à 15h, porte 32… Sur le coup, le doute est de rigueur, on se dit à coup sûr, c’est une mauvaise blague, puis 30 secondes plus tard changement de décor, c’est la panique et l’hystérie, car on prend soudainement conscience qu’on va avoir l’opportunité, durant une soirée entière, de plonger dans l’univers artistique de notre groupe fétiche.

14h45, les deux autres IndoReporters et moi sommes déjà là, devant la grande porte 32.

On s’échange nos impressions, on fait connaissance, nous sommes tout prêt du but, la pression monte… A 15h, Alain vient nous chercher, et nous fait une visite détaillée des dessous de Bercy, des loges, du catering, des différents lieux-clés qui font sa spécificité.

Puis, nous nous rendons dans la salle de concert, où travaillent tous les techniciens : essais de son, montage du décor, bref, toute la mise en place nécessaire pour un concert d’exception.

Là, nous croisons les différents musiciens d’AqME, qui assuraient la première partie de ce concert, ainsi qu’oLi dE SaT, et Max, le nouveau batteur qui remplace Mr Shoes.

Puis, l’après-midi s’écoule doucement, nous prenons des photos, nous parlons avec eux, et nous assistons aux balances d’Indo. Bref tout va bien dans le meilleur des mondes. Nous sommes à Bercy, en compagnie des musiciens d’Indo et à quelques heures de leur concert.

A 18h30, une voix off annonce l’ouverture des portes de Bercy.

Après mûre réflexion nous nous plaçons devant l’avancée, la meilleure place selon nous, pour profiter un maximum du concert.

Puis, le concert commence, se déroule à merveille. D’où l’on est, nous ne ratons pas une seule miette d’un show fort en émotions.

Le répertoire est varié :

quelques chansons bien sûr d’Alice & June, mais aussi de Paradize, et également de Dancetaria qui n’est pas sans symbole. Nos émotions ne touchent pas à leur fin lorsque sur Stef II Nicola invite à jouer sur scène une jeune fille.

Les regards se croisent dans le public. Certains l’ont reconnu, d’autres non. Lou, la fille de Stéphane, qui prend déjà les manières et l’attitude d’une grande artiste. C’est une belle surprise.

Puis, la session acoustique nous remémore des très anciennes chansons, des vestiges d’un grand trésor. Des chansons telles que Salômbo ou encore Révolution que tout le monde chante en coeur. En un instant Bercy est devenu tout petit, et intimiste. Nicola, ses musiciens et leur public ne font plus qu’un. C’est un peu ça la magie d’Indochine. Merci Nicola, crie-t-on dans le public.

Fin du concert. Les lumières se rallument, et Bercy redevient Bercy.

Tandis que les gens de la fosse et des gradins se dirigent vers la sortie, nous nous rendons vers l’entrée VIP située à droite de la scène. Nicola est déjà parti avant même que nous ayons eu le temps d’espérer avoir un autographe de sa part. En toute une après-midi, nous ne l’avons croisé qu’une seule fois, après les balances. Cet artiste nous a apparu inaccessible et intouchable, mais en même temps disons-nous que c’est aussi ce qui fait sa particularité.

La soirée se termine sur un pot entre les différents artistes et leurs familles. Là je profite pour demander à un membre de l’équipe s’il est possible de récupérer un des médiators de Nicola.

Puis, après avoir récolté les autographes et fait des photos avec les musiciens d’Indo et d’AqME, qui ont tous été très patients et dévoués, nous reprenons le chemin du retour. Il est près d’1 heure du matin.

La soirée se termine pour nous… avec des étoiles plein les yeux… et en plein coeur.

Héloïse

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