Reportage d'Emilie, concert d'Orléans, le 1er décembre 2006
Un jour dans notre vie, on nous illuminera. Un jour dans nos esprits le rêve continuera... tu vois, tu vois...
(C’est mon tout premier concert d’Indochine et pour ne pas rater l’évènement avec Cécile, nous avons acheté nos places, il y a à peu près 1 an, d’où une attente énorme de ce concert).
Nous sommes le vendredi 1er décembre 2006 à Orléans, il est 14h46, mon téléphone sonne. Le rêve va-t-il devenir réalité ?
Et oui, c’est Alain, le Manager du groupe, qui m’annonce que j’ai été tirée au sort, par le chauffeur du bus d’Indo (Merci Monsieur le chauffeur du bus), afin d’être IndoReporter. La tension est à son comble, le temps de récupérer ma place (un grand merci à Paulette, Isabelle et Cécile pour leur rapidité), me voilà devant Le Zénith d’Orléans.
Il est 16h00 et déjà beaucoup de fans sont au rendez-vous, mélangeant les 3 générations. Alain me rappelle, il est 16h30, pour me dire qu’il m’attend avec l’autre IndoReporter. Petit sentiment de fierté de pouvoir passer devant tout le monde et d’émotion de découvrir l’envers du décor.
Je rencontre Elodie, l’IndoReporter qui va m’accompagner tout cet après midi, c’est une grande fan qui n’en est pas à son premier concert.
Alain nous remet les pass et la lettre d’accueil, tout en nous expliquant le déroulement de l’après-midi.
Nous rentrons peu à peu dans la salle, en suivant notre guide, qui nous explique comment fonctionnent les back liners, les vidéos qui sont projetées sur les écrans.
La salle est vide. A ce moment là, je me tourne vers Elodie, et nous nous rendons vraiment compte du privilège que nous avons.
La scène est magnifique, les décors sont incroyables (surtout les arbres, je trouve). Boris, oLi et les techniciens répètent. Nous sommes invitées à monter sur scène pour nous rendre compte du travail qui a été fait, et nous permettre de prendre des photos pendant que d’autres travaillent.
Vous rendez-vous bien compte que tout ceci ne pourrait pas exister si les techniciens n’étaient pas là ?!
50 professionnels travaillent depuis 7h00 du matin pour assembler les décors, régler la sono et les instruments. Un travail où patience et efficacité sont les maîtres mots.
N’oublions pas non plus les cuisiniers qui travaillent sans relâche afin de nourrir toute l’équipe. Les derniers réglages se peaufinent.
Nicola arrive, tout en simplicité, avec ses petites lunettes et sa grosse écharpe. Il commence par faire quelques accords, puis les répétitions commencent.
Une version acoustique de Révolution et Un singe en Hiver, avec pour public, une dizaine de techniciens et nous deux.
Le temps passe trop vite, il déjà temps de laisser place à Asyl, afin de les laisser répéter à leur tour. 19h00 : il est temps pour nous de prendre place car les portes s’ouvrent. Des cris, des pleurs et des gens qui courent dans tous les sens afin d’être le plus près possible de la scène.
20h30 : Asyl entre en place, faisant un show électrique et ravageur. Leur dernière chanson approche, Asyl nous remercie de l’accueil et laisse place à ceux que tout le monde attend : Indochine.
21h00 : les horloges retentissent, la fille au tambour apparaît sur les projecteurs et le rideau tombe, laissant place à Dunkerque, Ceremonia, Marilyn…
L’ambiance est énorme, tout le monde chante les plus belles chansons d’Indochine et il fait tellement chaud que les portes du Zénith sont ouvertes à la demande du groupe. Déjà le premier rappel : le public est déchaîné, les personnes assisent tapent des pieds, dans la fosse les cris et les applaudissements prennent le dessus.
10mn plus tard : 3 tabourets, Boris, oLi et Nicola et des chansons version acoustique. Les chansons de leur début, d’ailleurs Nicola sourit en nous rappelant que nous n’étions pas tous nés au moment de l’écriture de ces chansons comme La Colline des Roses, Révolution ou encore Club Paramount.
Puis le dernier rappel, avec Talulla laissant une dizaine de fans, dont beaucoup de jeunes filles en pleurs, montés sur scène.
La fin approche, Nicola nous remercie et nous fait la surprise de nous jouer Un singe en Hiver. Moment de bonheur intense, car cette chanson est très rarement jouée sur la tournée Alice & June.
Le rideau tombe, les lumières se rallument, c’est la fin.
En tant qu’IndoReporter, nous allons avoir accès à l’after show, pour un moment d’intimité avec le groupe.
Le décor se démonte peu à peu grâce à une cinquantaine de techniciens. Pendant ce temps nous avons accès au catering afin de pouvoir discuter avec Boris, Oli, Max (bravo Max pour avoir appris autant de morceaux en si peu de temps) et Monsieur Le Pianiste. A notre grand regret Nicola n’était pas au rendez vous, et pour cause, il faut qu’il repose sa voix pour Bercy.
Après une séance de dédicaces, il est l’heure de partir. Il est 00h20, nous remercions tout le monde et surtout Alain de nous avoir fait découvrir les coulisses et repartons heureuses et comblées de cette journée merveilleuse.
Emilie