Meteor Tour (2009)

Reportage de Virginie, concert de Toulouse, le 18 octobre 2009

13h30, pour une personne travaillant de nuit... c’est l’équivalent d’un horaire excessivement matinal.

En ce dimanche 18 octobre, il s’agit plutôt d’un message d’un numéro inconnu me souhaitant de passer une bonne journée et me prédisant une journée encore meilleure si je réponds au prochain appel. En effet, peu de temps après, Alain Picon, manager d’Indochine, m’annonce que j’ai été sélectionnée pour être IndoReporter d’un jour.

Boudu c*n, pas possible ! (eh bien oui, on n’est pas à Toulouse pour rien). Ayant envoyé mon mail de candidature la veille, cet appel était vraiment inespéré ! Le rendez-vous est pris vers 16h30. Je me rends au Zénith une heure avant. J’avoue avoir été surprise par le nombre de personnes déjà présentes avant de me rappeler que les 9000 places avaient trouvé preneurs en peu de temps il y a plusieurs mois de ça.

Le moment tant attendu arrive enfin. Après avoir échangé nos places contre des pass, Alain nous invite, Anne-Laure (ma collègue IndoReporter) et moi à entrer dans le Zénith afin de commencer ce qui s’annonce être une très bonne fin de journée.

Tout d’abord, un petit passage pour saluer les personnes du merchandising. Nous entrons ensuite dans la salle, même vide celle-ci impressionne. Pas tout à fait vide, puisqu’une véritable armée de techniciens s’affairent de tous côtés. On apprend ainsi que c’est une centaine de personnes qui travaille sur chaque date, dont 60 suivent le groupe sur les routes. Les balances n’ayant pas encore commencé on se dirige vers la scène.

Plus précisément vers la gauche de la scène qui est un peu le côté fétiche du groupe. On y découvre une petite loge qui permet de souffler un instant, et surtout les guitares d’oLi et Nicola. Alain en profite pour nous fait admirer la Martin Johnny Cash reçue récemment par Nicola.

Si le décor de la scène du Alice & June Tour nous emmenait dans un monde à part, la scène très brute du Meteor Tour n’en impose pas moins : la place est laissée aux écrans et aux jeux de lumières.

On finit par la console d’où les techniciens du retour son travaillent ainsi que la personne s’occupant du prompteur de Nicola.

La visite continue sur l’envers du décor. Nous arrivons alors sur une véritable forêt de flycases et de câbles. Après avoir vu la structure nécessaire au show, on comprend mieux la nécessité d’une flotte de semi-remorques et la raison pour laquelle certaines salles ne sont adaptées pour recevoir cette tournée. Nous nous dirigeons ensuite vers le catering, endroit indispensable pour l’ensemble du staff afin de se reposer et se préparer aux hostilités. Alain finit par nous montrer le tour bus dans lequel voyage le groupe, celui-ci est aussi bien équipé que possible afin de garder un maximum de confort pendant la tournée.

Cette fois les balances sont sur le point de commencer. Nous retournons sur scène où nous pouvons saluer timidement les membres du groupe. Sentant que l’heure est aux réglages de dernière minute et ne souhaitant pas les déranger, nous allons profiter de ce moment depuis la fosse. Nous faisons alors la rencontre de Valentin et de sa maman Michelle faisant partie de l’association Craniopharyngiome Solidarité que Nicola parraine.

Le temps passe très vite, c’est déjà au tour d’Asyl de s’installer et de se préparer. Casimir, chef de la sécurité d’Indochine est sur le pied de guerre mais a la gentillesse de partager quelques résultats de matchs de rugby. Les balances finies, les membres de la sécurité sont installés et il est l’heure d’ouvrir les portes. Malgré le conseil d’Alain sur le fait de pouvoir mieux apprécier le spectacle depuis les gradins, Anne-Laure et moi préférons assister au concert depuis la fosse. Nous ne serons pas au même endroit mais profitons d’un autre avantage : être devant !

La salle se remplit rapidement. Asyl lance donc la première offensive, on sent rapidement l’ambiance chauffer. Les titres viennent en grande partie de leur dernier album Brûle Brûle Brûle.

Fin de la première partie, les techniciens s’activent, on sent le public plus qu’impatient. Alors qu’on entend une musique d’entre deux guerres, une hola commence et semble ne plus vouloir s’arrêter. Parole de toulousain, même au stade, le public n’est pas aussi survolté !

Commencent alors les choses sérieuses. Difficile de parler du concert sans gâcher la surprise : un son très rock, des jeux de lumières magnifiques, de très nombreuses vidéos. Nous avons droit à des images d’archives, des vidéos d’animation qui ont demandé beaucoup de recherche et donc beaucoup de travail. J’ai trouvé la vidéo précédant L’Aventurier très impressionnante et magnifique malgré son sujet, mais j’avoue que c’est probablement ma formation en informatique qui parle !

Durant 2h30, l’ambiance n’est jamais retombée. Les titres des trois derniers albums se sont enchaînés en alternance avec des titres plus anciens : du Manoir que j’ai enfin pu découvrir en live, aux nouveaux arrangements de June, et à Un Ange à ma Table que j’attendais le plus. Le groupe est, pour le moins, en forme et Nicola parcourt la scène de long en large. Le concert approche de la fin avec L’Aventurier et Miss Paramount et se termine avec Nicola seul au clavier.

Le concert à peine terminé, les techniciens reprennent du service puisqu’il faut maintenant tout démonter. De mon côté, c’est le moment de rejoindre Anne-Laure ainsi que les autres invités pour l’aftershow. Les membres du groupe se montrent disponibles et sympathiques, et se prêtent gentiment au jeu des photos et dédicaces, nous échangeons quelques mots. Encore une fois le temps passe très vite, et c’est déjà pour eux le moment de partir. Après leur avoir dit au revoir et souhaité bon courage pour cette tournée qui vient de commencer, Anne-Laure et moi n’en revenons toujours pas !

Je tiens à remercier les membres du groupe, Alain, Casimir et tous le staff pour cette très belle journée. J’ai beaucoup apprécié le fait de pouvoir découvrir l’envers du décor. Enfin, je terminerai par un petit mot pour le chauffeur de bus grâce à qui j’ai pu passer cette journée fantastique puisque c’est lui qui m’a choisie par tirage au sort : Ich weiß daß es nur Zufall war, aber Ich danke Ihnen sehr ! (Désolée, mes cours d’allemand sont loin…)

J’attends avec impatience le prochain passage en mars !

Virginie

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