Meteor Tour (2009)

Reportage d'Anne-Laure, concert de Toulouse, le 18 octobre 2009

Un jour dans notre vie... le rêve continuera

En ce (très) frais matin de dimanche 18 octobre 2009, j’arrive devant le Zénith de Toulouse, avec une amie, Emilie, vers 8h45. Sept tentes et plusieurs personnes en plus sont déjà présentes, mais nous gardons espoir pour de bonnes places dans la fosse.

Nous commençons notre attente prévue de 10 heures… dans le froid… Et essayons de faire passer le temps en jouant aux dominos du film Madagascar, en lisant, en écoutant de la musique, en papotant…

Vers 13h30, le temps a passé finalement assez vite mais le pire allait arriver car le midi est le moment où il commence à s’étirer…

MAIS un soudain appel inconnu fait vibrer mon téléphone… je décroche… mais la personne avait déjà raccroché… bon… tant pis, ce devait être une erreur… mais 1 minute après, un autre numéro inconnu me rappelle. Je ne tarde pas à répondre un oui ? hésitant… La voix au bout du fil me répond Oui bonjour, Anne-Laure ? C’est Baloo !!… Je pense d’abord à une blague mais ne raccroche pas sans savoir qui appelle réellement… Je redemande plusieurs fois, bêtement, qui c’est ; et le Baloo finit par répondre C’est Alain, le manager d’Indochine… Je t’appelle car tu as été sélectionnée pour être IndoReporter !!!!!!. Un peu sous le choc, je rétorque un bref C’est vrai ?… Merci… (je ne pouvais pas vraiment me contrôler sur le coup…).

Alain me demande si je réponds à toutes les formalités pour l’IndoReportage (appareil photo, majorité et possession de la place de concert du soir) ; je réponds oui. Il me donne rendez-vous devant la salle pour 16h-16h30.

Me voilà un peu sur un petit nuage (déjà…). J’attends donc avec Émilie… essayant en vain d’imaginer comment se passeront cet après-midi et soirée tant attendue… (J’étais quand même venue de Rouen pour ce concert… alors ce sera encore plus mémorable…).

Puis vers 16h30 (alors que je commençais à désespérer et trembler de hâte à la fois), Alain sort de la salle (grand soulagement…), vient vers le public et demande Qui sont les Indo Reporters ?  Je lève un p’tit doigt discret et m’avance. Je chevauche la barrière puis rejoint Alain ; après qu’il ait déchiré mon billet devant les vigiles apparemment pas trop au courant du concept Indo Reporters…

Ne trouvant pas ma collègue, M. Picon l’appelle puis elle nous rejoint. Alain nous donne nos si précieux pass et c’est parti pour quelques heures de rêve complet.

Nous commençons par entrer dans la salle, quasi vide, où quelques techniciens travaillent très dur depuis 7h du matin.

Nous faisons ensuite un petit tour vers les backstages : visite du catering (où les cuisiniers aussi travaillent beaucoup), du tour bus allemand (qui appartenait précédemment à Madonna… The class… ;-), puis nous retournons dans la salle vers 17h15 où nous faisons un petit tour : du côté jardin de la scène, d’où le groupe vient pour jouer (où l’on peut voir une guitare reçue la veille par le groupe, très rare nous dit Alain), vers l’autre côté de la scène où nous apercevons les ingénieurs du retour son ; en passant sur la scène pour être présentées à Marco, Mr Shoes et un Matu très motivé !

Alain nous laisse ensuite vaquer à nos photos et contemplations. Indochine répète quelques morceaux (j’en profite pour monter quelques minutes sur la scène).

Après quelques notes de Bye-bye Valentine, Republika ou encore Drugstar (en instru), pendant lesquelles nous prenons des tas de photos, nous retournons dans le hall quelques minutes pour faire un tour au merchandising (et prendre une photo avec oLi pour ma part).

Puis nous retournons dans la salle du concert, où Asyl fait ses balances. Je m’installe en fosse, juste au bout de l’avancée, au milieu. Les portes s’ouvrent vers 19h (au lieu de 18h30 comme indiqué sur des panneaux) et, comme à chaque Indo-concert, le public court vite, malgré les indications contraires criées par Joachim. Emilie me rejoint quelques secondes après l’ouverture : placée juste derrière moi…

Asyl débute son set vers 19h40.

Quelques chansons suffisent pour chauffer le public. Après environ une demi-heure de musique, le groupe laisse place à l’attente, qui fait monter la tension dans la salle. De petites diversions se passent pendant cet entracte : une dame qui danse dans les gradins sur des chansons d’avant-guerre diffusées dans les haut-parleurs ; la hola qui s’instaure et dure bien 5 minutes. Puis les traditionnels Indochine… clap clap clap Indochine… clap clap clap.

Enfin, le groupe tant attendu démarre son show vers 20h40 ; avec une introduction assez spectaculaire, principalement réussie par les 5 écrans géants placés autour de la scène. Celle-ci laisse ensuite place à un Go, Rimbaud Go ! très énergique. S’en suit une Marilyn débutée avec les géniaux mouvements de bras de Mr Shoes ; et un Republika assez frappant.

Plusieurs chansons du dernier album et de Paradize (et même Drugstar) suivent, pour arriver aux très intenses premières notes (la-mi-si-mi-fa#-do#-fa#-do#) de J’Ai Demandé à la Lune par Boris.

Nicola termine cette chanson au bout de l’avancée, pour enchaîner avec 3ème Sexe et Tes Yeux Noirs, (beaucoup mieux rodés qu’à Rouen…).

Nous pouvons d’ailleurs remarquer un Nicola très ému, avec des yeux brillants, et un petit déraillement de voix…

Quelques Lettre de Métal, Alice & June et Popstitute suivent. Puis le Medley You Spin, composé de You Spin me Round, Canary Bay, Des Fleurs pour Salinger, Les Tzars, Adora, Mao Boy, débarque et nous fait remonter différemment dans le temps, nous faisant sauter partout…

Un premier rappel s’en suit avec une June assez courte mais intense, 3 Nuits par Semaine bien dérangées, une Junior Song nous faisant contempler une très belle vidéo (encore…) et une Bye-bye Valentine réalisée avec un Nicola assis et de très beaux éclairages.

Je laisse ensuite Emilie prendre ma place pendant quelques chansons, pour qu’elle puisse profiter du 1er rang (on était quand même arrivées ensemble le matin).

Le deuxième rappel nous fait entrer dans une sorte de film, où nous pouvons être exaltés par un champ de bataille, suivi d’un Aventurier un peu mou au début mais qui s’agite assez rapidement. Puis Le Dernier Jour nous fait sentir que c’est la fin.

Une Miss Paramount déchaînée laisse ensuite place à un Tom & Jerry très bien interprété par Nicola, seul sur scène… avec des touches de piano sous les doigts et un micro.

Je conseille à tous ceux qui se rendent à ce concert, de le voir au moins une fois des gradins ; car on se rend bien vite compte que c’est plus un spectacle qu’un concert. Mais chacun ses choix de placement, et ce spectacle vaut le coup d’être vécu, d’où que l’on soit placé 😉

Tous ces éléments de concert me font des bleus, m’ont rendue un peu aphone mais me mettent des étoiles dans les yeux… (et ce n’est pas fini !).

Je rejoins ma co-IndoReporter à l’endroit prévu et nous attendons avec d’autres invités qu’Alain vienne nous chercher. A peine dix minutes passent et nous revenons dans le catering, où les musiciens arrivent doucement.

J’en profite pour demander à Alain si Emilie peut me rejoindre, et c’est tout gentiment et tout gêné qu’il me dit d’aller la chercher pour qu’elle puisse entrer. (Je ne le remercierai jamais assez pour ça entre autres…).

Je vais donc la chercher devant l’entrée des backstages et la dernière partie de cette soirée de rêve commence.

N’osant pas trop déranger les musiciens, Alain va les chercher pour nous, pour quelques photos et dédicaces. Tous sont très aimables, gentils, souriants. Nous passons quelques minutes avec chacun d’entre eux (un peu plus avec Boris, Matu et oLi pour faire des photos de grimaces…). Tous sont là sauf Nicola qui est parti juste après le concert.

C’est ensuite avec tout plein d’images dans la tête, des feuilles remplies de gribouillis (comme disent certains) ou dédicaces, tout plein d’étoiles dans les yeux, beaucoup de joie et de tristesse à la fois ; que nous quittons les lieux… pour rentrer chez nous… Les musiciens, eux, partent vers 1h car 10 heures de route les attendent. Alain a d’ailleurs du mal à se faire obéir par ceux-ci…

C’est avec une dernière photo avec Alain que nous nous quittons, avec une envie incontrôlée de verser quelques larmes…

C’est peut être bête à dire mais tellement vrai : cette journée restera gravée très longtemps dans ma mémoire… Le retour à la réalité est très difficile, et c’est avec La République des Meteors que je passe le voyage du retour en 7 heures de train le lendemain…

Juste un dernier petit mot pour un Grand Merci à toute l’IndoCrew, au groupe pour le superbe concert qu’ils nous ont donné, à Joachim & Alain d’avoir accepté qu’Emilie vienne à l’after, à ma co-IndoReporter pour sa gentillesse et son amabilité, à Alain pour TOUT ça…

Merci…

Anne-Laure

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