Meteor Tour (2009)

Reportage de Thibaut, concert de Montpellier, le 16 novembre 2009

Bon alors, par où commencer

Je vous épargne tout d’abord mon arrivée assez pitoyable au Zénith sud (avec quand même plus d’une heure de retard sur l’heure que je m’étais fixé…).

J’arrive donc vers midi et me place par terre avec deux filles qui m’apprendront d’ailleurs à jouer au tarot ! Comme quoi, on ne fait pas que râler après les barrières… il y a du monde qui attend devant les portes du Zénith, certains sans doute attendent depuis l’aube, on revoit certaines têtes qui commencent peu à peu à devenir familières. Et oui, Indochine c’est aussi une grande famille, on ne se parle pas vraiment mais on sait que de toutes façons on est unis par le biais de nôtre groupe.

C’est après avoir épuisé notre stock de jeux de cartes, sur les coups de 13h que je reçois un appel… je vois sur mon écran de portable inconnu, ok encore quelqu’un qui me prend pour un médecin ou je ne sais quoi… je décroche mais non. Oui Thibaut, c’est Alain Picon, le manager d’Indochine, ok… là ça fait bizarre d’autant plus que l’on sait pourquoi Alain nous appelle, s’il nous appelle… me voilà donc IndoReporter pour la date du 16/11/09 à Montpellier.

Vers 16h45, comme il était convenu, Alain sort pour venir nous chercher Stéphanie et moi. Là, on nous donne nos pass IndoReporters ainsi que le privilège de pouvoir rentrer plus tôt et d’assister aux balances du groupe. S’en suit une visite intéressante du Zénith vide.

Le groupe se tient sur la scène pour les répétitions, nous partageons quelques instants avec lui. Alain nous montre les différents instruments utilisés sur scène. Nous avons même droit au ukulélé de Boris, ainsi qu’au petit frigo estampillé Indochine. Nous avons le temps de prendre quelques photos mais il faut déjà songer à se placer.

C’est parti pour un concert extraordinaire !

L’intro est vraiment très réussie, avec tous ces personnages historiques et ce cavalier sur son cheval bravant le brouillard. Le fond sonore est aussi très juste avec d’abord des musiques des années 30 puis des bruits de sirènes rappelant l’intro de La République des Meteors.

Les premières notes de Go Rimbaud, Go ! se font entendre, le rideau tombe, le groupe est là. Nico s’avance déjà vers la foule, habillé avec un manteau de la première guerre mondiale. Marilyn, toujours énorme et résonnant comme un écho à la manifestation du lendemain en faveur du mariage homosexuel. Republika et ses sons de cloches et son rythme qui frappe la foule.

Suivi de près par Little Dolls, profitant de la diffusion des images du clip par le biais de 5 écrans disposés tout autour de la scène. Cette chanson regorge d’une solennité et d’une justesse évidente. C’est aussi l’occasion du premier échange groupe/public, premier orgasme pour ma part. Play Boy s’immisce dans l’arène avec cette phrase choc Hier soir j’ai regardé un film pornographique avec ma mère. Punker, toujours présente, agrémentée d’un sample de Like A Virgin de Madonna.

Puis Nico intervient avec le public et nous fait frapper des mains pour annoncer Drugstar et là ça fait très mal, je n’avais jamais eu l’occasion de voir cette chanson live et bien c’est chose faite et très bien faite d’ailleurs. La pression redescend un peu, il fait très chaud dans le Zénith, Le Lac est le bienvenu avec de très belles images.

Autre très bonne surprise, Le Manoir, qui fut mon deuxième orgasme de la soirée. S’en suit J’ai Demandé à la Lune, 3ème Sexe (piano/voix), bouleversant avec un Nico au bord des larmes tant le public et le groupe semblent être en communion.

La Lettre de Métal nous achève, tout simplement suivi par Un Ange à ma Table et son duo virtuel avec Suzanne. Alice & June maintient son titre d’hymne. Popstitute nous tiraille entre l’Enfer et le Paradis. C’est au tour du Club Meteor composé d’un medley de You Spin me Round, Canary Bay, Les Tzars, Des fleurs pour Salinger, Adora, Mao Boy, tout s’enchaîne très vite mais l’énergie est toujours là.

Le temps d’un premier rappel et le groupe revient sur scène pour entamer une autre version de June à savoir June 2 qui est raccourcie mais qui ne perd en rien son intensité. 3 Nuits par Semaine, évidemment mythique. Junior Song magique tout comme Bye-bye Valentine d’ailleurs.

Alors là, le deuxième rappel demeure assez curieux. On voit pendant un certain temps un champ de bataille diffusé sur les 5 écrans, la pression monte et le groupe revient vite sur scène pour jouer L’Aventurier, sous le bruit des bombes, incroyable et apocalyptique.

Le Dernier Jour vient conclure le concert, le groupe nous salue mais revient encore une fois pour jouer Electrastar en guise de chanson ultime pour ce soir-là.

Après le concert, Stéphanie et moi avons eu la chance de pouvoir rencontrer le groupe, Nico n’étant pas présent cependant…

Voici quelques photos de la soirée qui fut extrêmement riche en émotions.

Thibaut

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