Meteor Tour (2009)

Reportage de Sylvain, concert de Chambéry, le 13 décembre 2009

8h30 environ, le lendemain du concert génial de St-Etienne, c’est reparti.

La file d’attente, dans le froid, se passe assez mal à cause d’éternels grugeurs et des vigiles qui ne sont visiblement pas à leur place dans une file d’attente de concert. Mais, vers 15h, je remarque un appel en absence d’un numéro inconnu sur mon téléphone.

La personne a laissé un message Holà, c’est un appel mystère, décrochez votre téléphone. L’idée que ce soit Alain m’a bien traversée l’esprit, mais je ne me fais pas d’illusions. Plus tard, mon téléphone sonne à nouveau, et je décroche : Bonjour Sylvain ? C’est Alain Picon, manager d’Indochine, je vous appelle au sujet des IndoReporters car vous avez été tirés au sort.

J’essaie de contenir ma joie devant les gens qui attendent dans le froid, mais j’ai beaucoup de mal et plusieurs personnes sont rapidement au courant de la nouvelle. Alain vient me chercher devant la salle à 17h, je rencontre également Jessica, ma collègue Indo Reporter. Alain nous remet nos pass et nous emmène dans la salle (presque) vide.

Nous découvrons Indo en train de faire les balances et Alain nous explique comment fonctionne le montage de la scène, l’organisation, en quoi consiste la fonction des techniciens et ingénieurs, et tous ceux qui font qu’un concert d’Indochine est un concert d’Indochine. Il nous livre également quelques anecdotes très intéressantes, comme le tournage de la scène du cheval dans l’ intro. On regarde Indo répéter Je t’aime Tant, puis un extrait de Go, Rimbaud Go !, June et Le Manoir.

Puis Alain nous emmène dans les coulisses, nous présente le coin remaquillage qui sert pendant le concert. A côté se trouvent les guitares d’oLi et de Nicola.

Shoes et Matu viennent nous dire bonjour, Puis nous montons sur scène. Un passage sur l’avant-scène, et nous redescendons par l’escalier de gauche, où se trouvent les guitares de Boris.

Puis nous nous dirigeons vers l’extérieur pour nous rendre dans le bus d’Indo. PS3, écran plat, couchettes, rien ne manque à leur confort. Il y a même quelques guirlandes de Noël.

Nous laissons ensuite nos affaires dans le bureau d’Alain et retournons dans la salle. La 1ère partie, This is Pop, fait ses balances. Alain nous indique notre point de rendez-vous après le concert, et nous conseille de nous placer tout de suite où on désire. J’opte pour l’avant-scène, au centre, une place tellement rare à avoir, c’est l’occasion ou jamais. Je parle un peu avec Alain, de musique, d’Indo, de la scène, des fans en général… oLi dE SaT et Matu passent derrière moi, je n’ose pas aller les voir.

Les fans arrivent dans la salle qui se remplit petit à petit. This is Pop arrive sur scène vers 19h45. Petite déception, le groupe ne semble pas très à l’aise sur scène et leurs morceaux se ressemblent trop. Mais bon. Après des chansons d’avant-guerre comme musique d’attente, extinction des lumières.

Sur le rideau, défilent dans le brouillard des dictateurs, puis apparait le cavalier sur son cheval. Puis nous entendons le début de Go, Rimbaud Go !, chute du rideau, c’est parti.

Les tubes s’ enchainent, Marilyn, Republika, Little Dolls, Play Boy, Punker… Le tout accompagné de vidéos diffusées sur 5 immenses écrans. Le groupe semble en pleine forme et Nicola Sirkis bouge comme à ses 20 ans (voir plus qu’à ses 20 ans). Le retour de Drugstar, Le Lac, Le Manoir (très agréable retour dans la setlist), puis J’ai demandé à la Lune, avec les chœurs de tout le public. Nicola reste sur l’avant-scène pour Tes Yeux Noirs, accompagné de Matu au piano et Boris au ukulélé. Puis il nous demande d’allumer nos téléphones portables pour La Lettre de Métal, avec Boris aux tambours. Vient ensuite le duo/vidéo avec Suzanne Combo : Un Ange à ma Table, puis l’ambiance atteint des sommets sur Alice & June, puis Popstitute.

Nicola monte sur une plateforme placée derrière la batterie pour le traditionnel medley, composé de tubes récents et plus anciens : You Spin me Round, Canary Bay, Les Tzars, Des Fleurs pour Salinger, Adora (où Nicola, oLi et Boris apparaissent sur les écrans géants) puis Mao Boy.

Petite pause, et oLi remonte sur scène pour une nouvelle version de June, d’abord tout seul, puis rejoint par les autres, avant d’enchainer sur 3 Nuits par Semaine, où l’ambiance atteint encore une fois des sommets. Un moment de calme avec Junior Song, puis Bye-bye Valentine où Nicola s’assoit sur son estrade.

Le groupe quitte la scène, et sur les écrans géants apparait un champ de bataille, plutôt inquiétant. Puis Indochine remonte sur scène, et c’est L’Aventurier. Ambiance à son paroxysme jusqu’au fond des gradins, puis Le Dernier Jour, très belle chanson du dernier album, avant que le groupe ne salue. Pas de rappel acoustique ce soir, le groupe termine par Electrastar. Dommage, les concerts se terminent de plus en plus par ce morceau, alors qu’avant ils alternaient avec Miss Paramount, L World ou encore Je t’aime Tant, qu’ils avaient pourtant répété l’après-midi. Ca gâche un peu l’effet de surprise pour les fans qui comme moi font de nombreux concerts. Mais le meilleur reste encore à venir pour moi.

Je rejoins le point de rendez-vous qu’Alain m’avait indiqué, je retrouve Jessica et mon père, puis Casimir vient nous chercher, vérifie nos pass et nous emmène dans la salle de l’aftershow. Le temps de boire un verre, et Boris arrive dans la salle. Alain nous présente et on s’assoit à une table. Signatures, photos, le temps de parler quelques instants, puis Marc arrive à son tour.

Shoes, Matu, puis oLi arrivent ensuite. Photo, signatures et le temps de parler un peu avec eux. Je reste un bon moment assis à la table d’oLi. Je souligne d’ailleurs leur gentillesse à tous, ils sont vraiment très sympas, ont beaucoup d’humour et il est très facile de discuter avec eux. Ils ne sont pas obligés de faire ça après chaque concert et je les en remercie.

Le temps de passer un moment avec chacun, et il faut déjà repartir, la nuit sera courte, mais ça valait vraiment le coup… Ca c’est du cadeau de Noël.

Je termine en remerciant Alain, Casimir, Joachim, tout le staff d’Indochine, les ingénieurs, techniciens, ceux qu’on ne voit pas et qui font un travail remarquable, et bien sur Indochine pour cette journée unique.

Sylvain

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