Reportage de Stéphanie, concert de Nantes, le 23 mars 2014
Dimanche 23 mars 2014
Début d’une journée qui aurait pu être tout à fait ordinaire, sauf que ce soir je retourne voir Indochine.
ENCORE !, me disent certains qui ne comprennent pas mon addiction au groupe. Comme on le dit souvent Indo un jour, Indo toujours. Mais ça, très peu le comprenne. Il faut le vivre pour comprendre.
La veille, sans trop grande conviction, je m’inscris à IndoReporters. On ne sait jamais. Mon téléphone ne m’a pas quitté jusqu’à cet appel en numéro privé. Non c’est impossible, ça ne peut pas être ça… Au bout du fil Antony. Mon cœur fait des bonds. Je suis surexcitée. Mes enfants me regardent sans trop comprendre, mais ils voient que je suis bien.
Antony me donne rendez-vous au Zénith pour 16 heures 30. Tout se bouscule dans ma tête ! Je fais les 100 pas, tout est confus. Gros mélange de stress, d’excitation. J’ai du mal à réaliser ce que je vais vivre.
Je me retrouve donc devant le Zénith où commence une attente interminable. Ça y est, le tour bus vient d’arriver. Antony me rappelle et l’on se retrouve derrière le Zénith. On l’attend quelques instants avec Johanne, l’autre IndoReporter. Il nous explique brièvement ce que l’on va faire. Antony nous rappelle qu’il se peut que l’on ne rencontre pas tous les membres du groupe. Mais ça, c’est pas grave. Rien que de savoir que l’on puisse avoir accès aux backstages, je suis sur un nuage.
En route, pour ce que qui va être un truc de malade, quelque chose que je souhaite à tout le monde de vivre.
On traverse les backstages pour nous diriger vers la salle où le groupe est déjà en train de répéter. Et là, un sentiment indescriptible vient t’envahir. Tu te retrouves dans une salle complètement vide où règne un silence alourdissant entrecoupé de morceaux qui seront ajoutés à la setlist de ce soir.
Je n’arrive toujours pas à réaliser que je suis là, devant Indo, dans cette salle vide. Je profite de tout, je regarde partout.
Antony nous donne plein d’infos. Je suis à l’affut de tout.
Les répétitions touchent à leur fin. Antony nous propose de nous diriger vers les backstages afin de rencontrer les membres du groupe. C’est Nicola qui apparait en premier. Quelle sensation étrange ! Etre à côté de lui, tout simplement. Il a la gentillesse de me signer un autographe et de poser pour une photo. C’est un moment indescriptible.
Nous aurons la chance de rencontrer Boris, oLi (d’ailleurs encore merci à lui de nous avoir tiré au sort), Shoes et Marco. Mon sourire de gamine m’accompagnera pendant toute la durée de cette rencontre. Matu n’est pas présent mais nous le retrouverons un peu plus tard au merchandising.
Une fois avoir recueilli tous les autographes et fait des photos, Antony nous propose de visiter leur tour bus. C’est vraiment génial de pouvoir les imaginer dans ce bus en train de s’occuper pendant les heures qui les séparent de chaque ville.
Le temps passe si vite. Il est déjà temps de rejoindre la salle, en faisant un arrêt au merchandising.
Il est bientôt 18 heures 40. Il faut se presser car les portes vont bientôt s’ouvrir pour laisser entrer les campeurs. Antony me demande où je souhaite me mettre pour assister au concert. Quitte à vivre un truc de dingue, autant le vivre complètement. Moi qui assiste toujours aux concerts dans les gradins, c’est naturellement que je me mets au milieu devant l’avancée bien accrochée à la barrière…. !
A peine le temps de m’en rendre compte, les portes s’ouvrent et laissent entrer les campeurs qui viennent littéralement se coller aux barrières. C’est impressionnant ! Puis c’est au tour des autres de rentrer. La salle se remplie assez vite. Je fais la connaissance de Christelle, une campeuse qui était arrivée depuis le jeudi soir. C’est ça qui est génial. Tu connais personne, mais les gens viennent quand même vers toi.
Antony, toujours avec la même gentillesse, vient me voir pour savoir si tout va bien. C’est dingue comme ce mec est sympa. Et c’est génial de pouvoir enfin mettre un visage sur le fameux Antony.
L’attente commence à être longue. C’est au tour de France de Griessen de monter sur scène. J’ai pas franchement accroché. Mais bon, pas facile de passer devant un public qui n’est là que pour Indo.
Ça y est, ça commence, les premières notes de Trashmen se font entendre. La foule commence à se réveiller et c’est parti pour 2 heures 30 de dingue.
Enfin, je vais pouvoir me faire encercler par ce fameux serpent et vivre au plus profond la Black City Parade.
Et là, tout s’enchaîne. Traffic Girl et son explosion de confettis.
Belfast, Crash Me (j’adore…), Atomic Sky (une fan aura le privilège d’accompagner Nico sur la scène pour regarder le ciel), Memoria, Little Dolls, Miss Paramount (véritable communion avec le public), la grâce d’Alice sur Wuppertal…
Certains fans ont distribué avant le concert des affiches sur lesquelles étaient inscrits Nantes dit stop au harcèlement et Hommes/Femmes = égaux. Bien évidemment, c’est sur College Boy qu’elles se sont déployées.
La setlist était vraiment géniale. Heureuse d’avoir pu entendre Un jour dans notre Vie, Alice & June, A l’Assaut et Le Messie.
Les énormes ballons colorés qui déboulent du haut des gradins tels des aventuriers ont encore une fois parcouru la salle pour se terminer en partie de volley entre Nico et Boris.
Tout va très vite. Quand j’attends les premières notes de Kill Nico, je réalise que c’est la fin. C’est passé tellement vite.
Ce concert, je l’ai vraiment vécu à fond. Jamais je n’aurai la chance de pouvoir vivre ça à nouveau.
Je remercie vraiment Indo de pouvoir nous permettre de vivre des moments aussi intenses. Merci de m’avoir permis de vivre un rêve Indochinois. Putain de respect pour ce groupe. Après avoir vécu ça, que le temps va être long jusqu’au Stade de France…
Stéphanie