Meteor Tour (2009)

Reportage de Rosanna, concert de Lyon, le 20 novembre 2009

Vendredi 20 novembre 2009, date ultime, dernier jour d’aventure...

Depuis une semaine, ma IndoCopine et moi sommes sur la route à la poursuite d’Indochine. Lyon 1 sera le dernier des 4 IndoConcerts de la semaine.

Avant de se coucher, la boule au ventre, on sait que demain sera un jour spécial. On sait pertinemment qu’après demain la chute sera difficile. Après demain on devra quitter la planète Indochine pour retourner sur Terre, on ne retournera pas sur Indochine avant quelques longs mois… Par conséquent, il faudra profiter grandement de ce dernier jours de bonheur (et ça sera chose faite).

01h30 : Vendredi 20 novembre, mes yeux s’ouvrent, le réveil n’a pourtant pas encore sonné, mon cœur bat, mon cœur bat très fort. Dans la pièce d’à côté, mon IndoCopine est elle aussi réveillée. Quand on se retrouve dans la salle de bain quelques minutes plus tard, elle me dit : Rosa, j’ai rêvé qu’aujourd’hui tu seras IndoReporter. Je le sais, je ne plaisante pas, mes rêves sont prémonitoires… J’enfile donc un IndoTshirt et nous voilà sur la route pour Lyon malgré l’heure très, très, très matinale (pour moi, il est impossible de ne pas être au premier rang pour Indochine, même si cela implique de se lever à 01h30 du matin au mois de novembre).

La joie nous envahie très tôt ce jour là. La République des Meteors tourne dans la voiture, voilà venu Le Dernier Jour : on chante. Au fond de nous, cette chanson a tout à coup beaucoup plus d’impact et de signification… mon cœur bat, mon cœur bat très fort.

Quand on arrive devant la Halle Tony Garnier à 05h00 du matin, on y retrouve quelques IndoFans. Il est très important que je raconte cette journée en entier et non pas seulement le concert car les IndoFans et les IndoCopains que j’ai pu rencontrer pendant l’attente méritent bien d’être mentionnés.

Leur amour pour Indochine est grand et nous l’avons clamé haut et fort toute la journée. On confectionne des banderoles, on distribue des petits papiers Lyon aime Indo, on chante… Sans répits, nous avons partagé nos joies et notre grand amour : Indochine.

10h26 : Mon téléphone portable vibre dans ma poche, un numéro privé me donne toujours envie de répondre : allo papa ?! mais pour une fois je me suis abstenue et j’ai bien fait car il ne s’agissait pas de mon cher papa, mais d’Alain Picon, Manager d’Indochine. Mon cœur bat, mon cœur bat très fort. Celui-ci m’informe que j’ai été choisie pour être IndoReporter aujourd’hui. Mon cœur a bien failli lâcher à ce moment là, mais les cours de sophrologie m’ont apparemment bien servi, je n’ai cependant pas pu éviter le changement de couleur, en effet je suis très émotive !

Après cela, la journée est passée très vite et comme je l’ai dit précédemment, devant la Halle régnait une ambiance joyeuse et festive.

16h30 : L’heure approche, Alain ne va pas tarder à venir me chercher, mon cœur bat, mon cœur bat très fort. Quand je le vois s’approcher de la grille, je serre fort mon Indo copine dans mes bras, elle m’embrasse, elle me donne du courage pour surmonter mon stress mais il est très difficile de se séparer et de vivre une telle expérience sans elle.

On a du mal à séparer nos mains, pourtant quand Alain me tend la sienne je me sens tout à coup beaucoup mieux. Je rencontre à ce moment là la deuxième IndoReporter : Clémentine. Alain nous offre nos pass Indo Reporter Lyon 1, je le colle délicatement et avec fierté sur ma poitrine et nous voilà franchissant les grilles. Un dernier regard en arrière, un bisou dans l’air pour mon amie.

La porte de devant étant fermée, Alain nous invite à faire le tour pour entrer par l’arrière ; l’entrée des artistes. Alain nous montre du doigt Nicola qui arrive en même temps que nous, mon cœur bat, mon cœur bat très fort.

Il en profite pour nous avertir qu’il est peu probable que l’on passe du temps avec celui-ci étant donné que le concert de ce soir lui donne beaucoup de travail. Avant d’entrer dans la salle il nous désigne l’IndoBus ; on va y faire un tour. Je savais bien qu’être Indo Reporter était un privilège, mais je dois avouer que je ne m’attendais pas à cela ! Visiter l’IndoBus était très amusant.

On entre déjà dans l’envers du décor, dans l’intimité du groupe, leur quotidien. Monsieur le chauffeur du bus nous accueille avec un grand sourire. L’IndoBus est un lieu très spacieux et agréable ; nos IndoBoys disposent de confortables fauteuils, des friandises par ci par là, une PS3, un écran plat, de la musique, un grand frigo etc… En visitant les couchettes, Alain a beaucoup attisé notre curiosité : il nous a révélé un IndoSecret, l’un des musicien serait un peu claustrophobe et ne supporterait pas de dormir dans les couchettes, le grand lit lui appartiendrait donc… Malheureusement nous n’avons pas su de qui il s’agissait !

En sortant du bus nous avons croisé Mr Boris au téléphone, mon cœur bat très fort.

Après la visite du bus, Alain nous fait entrer dans la salle. A partir d’ici nous avons eu droit à une visite guidée très rigoureuse. Nous avons pu observer ces fameux camions rouges qui transportent le matériel. Il nous a ensuite expliqué le rôle de chaque technicien, un métier qui nécessite apparemment beaucoup de savoir-faire, une grande responsabilité (du bon déroulement du spectacle à la production de celui-ci) et une certaine forme physique.

Quand nous nous dirigeons vers l’arrière de la scène, nos pas résonnent dans cette grande salle vide, quel bonheur de se trouver là ! mon cœur bat très fort…

Indochine entre toujours du côté droit de la scène. C’est par là qu’Alain tient à nous faire monter. Mais juste avant il nous montre ce petit coin qui sert de pause au milieu du concert. Nicola boit des boissons chaudes, des sodas, oLi quant à lui aime la Redbull, et Boris préfère le vin mais on n’a pas ça ici (rires). Une banane pour la forme, du miel pour les cordes vocales… ».

De ce côté là de la scène, on trouve les guitares d’oLi et de Nicola. Elles sont apparemment entre de bonnes mains, les personnes qui en sont responsables en prennent grand soin.

On monte sur la scène, mon cœur bat très fort, et à chaque marche que je gravis, il bat encore plus fort. Avec une sorte de sourire figé, j’observe tout autour de moi, j’écoute les explications avec une grande attention. Etudiante en musicologie, je m’intéresse. Sur scène, Indochine est au complet, on traverse la scène rapidement avant qu’ils ne commencent les balances.

C’est étrange de se trouver là. On a grandement l’impression de n’avoir rien à faire ici, on a peur de déranger, je marche doucement pour ne pas faire trop de bruit (quelle drôle d’idée !!), on sourit à tout le monde…

Ici c’est une ville, une grosse machine à spectacle. Tout est sur place, le catering, les ordinateurs et imprimantes, coiffeurs, masseurs, techniciens, la sécurité et toutes les personnes chargées de l’organisation. Tout ce petit monde contribue à faire de cette tournée une réussite.

Alain nous explique aussi comment fonctionnent l’éclairage, le son, les ingénieurs et leur travail.

J’écoute avec grand plaisir, j’aimerais que la visite ne s’arrête pas. Pourtant l’heure tourne et les explications arrivent à leur terme. Les balances commencent et Alain nous laisse faire quelques photos. Nous avons savouré Savoure le Rouge, Kao Bang et L World.

Après cela, Nicola est descendu de la scène. Je le vois discuter avec Alain, alors je prends mon courage à deux mains et je m’approche d’eux. L’instant arrive déroutant. Mon cœur ne bat plus du tout ! Non je ne rêve pas, il s’approche de moi, m’embrasse, et accepte de faire une photo avec moi.

Il signe généreusement quelques autographes, me sourit et retourne à ses activités. Tout à coup je réalise que je ne sentais plus le sol sous mes pieds, alors d’un coup de tête, je vérifie tout de même que mes pieds touchent bien le sol. Les joues en feu, des larmes plein les yeux, je venais de rencontrer mon Dieu, cette personne qui compte tant pour moi, qui illumine ma vie et que je n’osais même pas espérer rencontrer un jour. Un rêve qui se réalise.

En effet, c’est une chance d’être IndoReporter, nous avons pu poser nos affaires dans le bureau d’Alain. Celui-ci a été très généreux avec moi puisqu’il m’a remis deux pass invité pour mes deux IndoCopines. Vite ! J’envoie un SMS a celles-ci pour les avertir, et j’imagine leur joie.

De retour dans la salle, Clémentine et moi nous plaçons au centre de l’avancée. C’est évidemment la meilleure place qui soit pour profiter de tout le spectacle et de tout le son et c’est celle que je préfère…

18h40 : Je commence à entendre le bruit des Indo fans qui se rapprochent petit à petit, ils traversent la salle en jouant à celui qui court le plus vite. En peu de temps nous voilà entourées d’Indo fans. Je retrouve mes IndoCopines qui sont bien sûr folles de joie, elles ont bien reçu mon sms, et pendant que je leur raconte ce qui m’est arrivé, elles regardent les photos sur mon numérique.

La première partie, Dead Sexy Inc., n’est pas mal du tout, le groupe est très en forme. Mais quand ce fut l’heure d’Indochine, cela n’avait plus rien à voir.

Nos cœurs se serrent (au sens imagé et au sens littéral du terme), l’excitation, le bonheur d’être là, les cris derrière moi. La salle est pleine et je ressens l’énergie de 9 000 personnes en folie. Mon cœur bat très fort.

Le cavalier arrive sur cet écran géant, l’instant est saisissant. Mais que se passe t-il ? Où sommes-nous ? Le concert va se dérouler comme cela :

Go Rimbaud, Go ! et le rideau tombe. Marilyn et Republika s’enchaînent.

Little Dolls fait apparaître les cinq écrans géants, nous voilà plongés au cœur de l’action ! Tout est grandiose.

Hier j’ai regardé un film pornographique avec ma mère, voici venu le tour de Play Boy.

Sur Punker, le public est euphorique et tout le monde répète après Nicola : est ce que tu voudras faire, du sexe avec moi ?!

Par la suite, Drugstar fut un véritable triomphe où tout le monde tape dans ses mains sous les ordres de Nicola.

Le Lac poursuit l’aventure, le film est prenant (non, Nicola, pars pas sans moi !) Bientôt le refrain, tout le monde est prêt à brandir les petits papiers imprimés Lyon aime Indo.

Le Manoir, retour au Paradize, est bénéfique à nos âmes. Puis le célèbre J’ai Demandé à la Lune impose un refrain avec le public pour unique soliste.

3ème Sexe, la plus belle chanson du monde, celle qui a sauvé ma vie, qui, avec sa beauté m’a faite pleurer à chaudes larmes…

Ensuite, La Lettre de Métal éclaire la salle grâce à 9 000 téléphones portables tandis qu’Un Ange à ma Table nous fait perdre la tête de part son film et sa musique.

Alice & June sont aussi du voyage et font danser tout le monde.

Popstitute et le Club Meteor (qui se compose de You Spin me Round, Canary Bay, Des Fleures pour Salinger, les Tzars, et Adora) nous transportent naturellement.

La reprise de June fut somptueuse et le glorieux 3 Nuits par Semaine a bien failli mettre le feu à la Halle.

Junior Song, la fanfare ! la fanfare !, et Bye-bye Valentine

Le célèbre Bob Morane est toujours aussi triomphant, c’est en réalité L’Aventurier la véritable apothéose du spectacle !

Puis enfin Le Dernier Jour est arrivé, cette chanson, qui n’a pas quitté mon esprit de la journée, détrônerait PRESQUE mon 3ème Sexe…

Le concert se fini par quelques rappels : Union War we are, we are, we are in a war !, Kao Bang Kao Kao bang, et Electrastar

Les lumières se rallument et j’ai bien envie de pleurer, mais interdiction de faire couler du maquillage, je dois être présentable pour voir le groupe !

Heureusement pour moi et mes amies la soirée n’est pas encore finie. Je leur remets les pass invités et nous suivons Casimir qui nous guide jusqu’aux coulisses.

Naturellement, nous avons bien eu du mal à rester sage en attendant les IndoBoys !

Voilà oLi, Boris et Marc, mais où est Mr Shoes ? Mon cœur bat très fort.

oLi, Marc, et Boris nous ont gentilement signé des autographes et nous avons eu un grand plaisir à échanger quelques mots avec eux.

Mais où est Mr Shoes ? Ha ! le voilà !

Toutes ces rencontres ont changé nos vies. Nous avons trouvé nos idoles bien agréables, pleines de gentillesses, très disponibles et généreuses envers nous. J’ai eu un fou rire quand Boris a demandé la main de mon amie Sarah à sa maman (au téléphone). C’était très drôle de la voir devenir toute rouge !

Alain remarqua mon sourire émerveillé, il paraît que j’étais rayonnante ce soir là, on se demande bien pourquoi !!!?!

Malheureusement toutes les bonnes choses ont une fin, Casimir nous a donc raccompagnées : à bientôt les filles !…

Nous voilà dans la nuit froide mais à l’intérieur de nos cœur il faisait bien chaud en réalité ! Nous avons chanté, dansé, crié notre joie dans les rues de Lyon. Je me rappelle bien le regard étrange, presque horrifié, des personnes que nous avons croisé… Nous avons chanté Drugstar sur les trottoirs c’est promis on marchera sur les trottoirs le soir, ce soir !

Tout à coup, une envie de partager notre joie avec le monde entier, nous avons donc décidé de nous arrêter sur les aires d’autoroute afin d’avertir un maximum de personnes (qui n’avaient d’ailleurs pas l’air franchement ravies) que nous étions les personnes les plus heureuses du monde et que le vendredi 20 novembre 2009 fut le jour le plus beau de nos vies grâce à Indochine.

REMERCIEMENTS :

Je tiens à remercier tout particulièrement Alain Picon pour sa sympathie, sa superbe visite guidé, et bien sûr de m’avoir choisi ! merci de m’avoir si bien reçu, merci d’avoir fait de ce jour le plus beau de toute ma vie, merci pour tout.

Merci à toutes les personnes qui travaillent sur le Meteor tour et qui contribuent à faire de ce spectacle une pure merveille, je respecte votre travaille et j’applaudis.

Merci Indochine, tous les membres du groupe, vous êtes les seuls à mes yeux… je vous aime tant !

Merci à ma IndoCopine (préférée) ; Amandine L., sans qui je n’aurai tout simplement pas pu assister à ce concert. Chaque instant avec elle est Indo merveilleux…

Mon seul regret est de ne pas avoir joué au Loto ce jour là, avec la chance que j’ai eu je serais sûrement riche à l’heure qu’il est !!

Rosanna

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