Reportage de Pacaline, concert de Lille, le 8 novembre 2006
L’envers du décor
C’est à 14h30 environ que le téléphone sonne. Non, ce n’est sûrement pas ça… c’est quasiment impossible que ce soit moi… Et puis je décroche, le manager d’Indochine se présente et m’annonce la nouvelle : Tu as été sélectionnée pour être IndoReporter. Ce n’est pas vrai ? C’est génial !
Le rendez-vous est fixé à 17h30 devant l’entrée des artistes. C’est là que je retrouve Marine qui a eu, elle aussi, la chance d’être choisie. Direction les coulisses et puis la scène sur laquelle nous sommes conviées à monter. Quel plaisir de découvrir l’envers du décor !
Nous saluons les nombreux techniciens et puis les musiciens qui peaufinent les derniers réglages avant l’arrivée de Nicola.
Pour ma part, je monte doucement les marches, je mesure mes pas pour ne rien bousculer, je suis intimidée… Il faut bien dire que c’est très rare de pouvoir approcher le groupe d’aussi près et surtout de les voir répéter.
L’ambiance est d’ailleurs studieuse, toutefois le groupe s’échange quelques regards rieurs. C’est le meilleur moment pour prendre des photos de Boris, oLi dE SaT, Matu, Mr Shoes et Mr Eliard.
Je m’applique, j’essaie de ne pas les déranger. La mission de Reporter d’un soir est à la fois étrange et palpitante. On est partagé entre le désir de capturer plein d’images et la délicatesse de ne pas perturber le travail de l’ensemble de l’équipe. On éprouve l’étrange sensation d’être à la fois invité et intrus.
Le décor est magnifique, c’est comme si on marchait sur une vraie pelouse, l’ensemble de la scène en est recouverte. A droite, de grosses marguerites rouges, à gauche de grands arbres formés d’un tissu froissé. Le tout, nous transporte dans l’univers d’Alice & June et fait directement écho à la pochette de l’album.
De chaque côté de la scène, sont rangées les guitares.
Parmi ses peluches, l’ingénieur du son procède aux réglages des balances afin que le retour du son soit adapté à chaque musicien tandis qu’à l’autre bout de la salle, d’autres règlent le son que les spectateurs entendront. C’est incroyable, le nombre de caisses que nécessite tout le matériel.
Après 10 ou 15 minutes, Nicola arrive sur scène. Il est temps pour nous de descendre et de continuer notre découverte des répétitions depuis la fosse agréablement vide.
A ce moment précis le temps s’est arrêté, c’est une sensation incroyable de se retrouver quasiment seule au cœur d’une salle immense et dans laquelle j’étais la veille entourée de 5000 personnes.
Nicola, Boris et oLi dE SaT s’installe à l’avant scène pour répéter La Guerre est Finie. Belle surprise ! Je découvre alors un Nicola très concentré et soucieux du détail. C’est fantastique de pouvoir le voir sous ce jour, si simplement.
Le temps reprend son cours quand les répétitions se terminent. C’est au tour de Plastiscines de prendre ses marques. Nous n’avons plus qu’à nous installer devant l’avant scène avant que les portes s’ouvrent et que les premiers fans affluent. Quelle chance !
Le public lillois ne déçoit jamais paraît-il. Ce soir, il sera encore à la hauteur. L’ambiance est survoltée, les gradins s’agitent et la fosse répond de plus belle. Quand le concert démarre c’est l’euphorie et la succession des titres Dunkerque, Ceremonia, Alice & June, Marilyn, Adora, Punker… ne laisse aucun répit au public.
C’est un vrai show que nous propose Indo, outre la musique, il faut souligner les superbes vidéos diffusées sur les trois écrans géants.
Le groupe n’oublie pas ses premiers fans et nous offre 3 Nuits par Semaine, un medley enchaînant Miss Paramount, Astroboy, Monte Cristo et puis un set acoustique reprenant La Guerre est Finie, Salômbo, La Colline des Roses.
Le concert se termine par l’inévitable Aventurier sur lequel tout le monde saute et chante. Le groupe nous accorde une dernière chanson : la douce Talulla, puis s’en va.
Merci !
L’aventure IndoReporter touche alors à sa fin mais avant de repartir, nous avons une nouvelle fois la chance de rejoindre le groupe. Mr Eliard, oLi, Boris et Mr Shoes nous signent volontiers des autographes. Nicola est déjà reparti. Séance photos avec les quatre membres du groupe. Cette fois c’est terminé, il faut s’en aller. Coup de chance, Matu n’est pas encore monté dans le bus. Lui aussi se prête volontiers au jeu des autographes et des photos. Ils sont vraiment tous sympas !
Un grand MERCI au groupe, à Alain le manager ainsi qu’à toute l’équipe pour cette expérience unique et inoubliable !
Pascaline