Alice & June Tour (2006-2007)

Reportage de Marine, concert de Lille, le 8 novembre 2006

Il est environ 14 heures quand je reçois un appel d’Alain m’annonçant que je suis une des IndoReporters du jour ; je fais déjà la queue devant les grilles depuis 5h30 du matin et j’ai rendez-vous à 17h30 précise devant l’entrée des artistes pour obtenir mon Pass, assister aux balances du groupe et prendre des photos à ma guise. Au début je n’y croit tout simplement pas, je me rends compte de la chance que j’ai d’être sélectionnée.

C’est le lendemain d’un premier show très chaud, le public Ch’ti attend ces concerts depuis plus de 3 ans et demi et ne demande qu’à se déchaîner sur l’Alice & June Tour.

Et forcément l’ambiance est au rendez-vous, dès 19 heures, c’est l’ouverture des portes et les premiers fans se dirigent vers la scène en courant, 10 minutes plus tard, ce n’est déjà même plus la peine de se retourner, tout le monde rentre tellement vite que la fosse est déjà quasiment pleine, le concert s’annonce des plus vivant ! Les gradins font la hola, la fosse scande le nom du groupe, bref, tout le monde se doute que ce soir ça va donner…

Le concert s’ouvre avec le groupe Plastiscines en première partie, 4 jeunes nanas qui jouent 6 ou 7 morceaux en anglais.

Après une courte pause entre deux pour finir l’installation du décors d’Indochine le concert s’ouvre par une intro envoûtante, des filles au tambour apparaissent sur 3 écrans géants et un premier rideau tombe sur Dunkerque, là, surprise, un rideau peut en cacher un autre… alors que des animations sont lancées sur un second rideau transparent qui nous permet cette fois-ci tout de même d’entrevoir le groupe, c’est un véritable bonheur, non seulement pour les oreilles mais aussi pour les yeux.

Une fois ce dernier rideau tombé, on se rend compte que Nicola n’a pas menti, l’herbe n’a pas été tondue depuis un bon bout de temps et a bien poussé sur scène, le décors est superbe, des arbres morts côtoient des fleurs énormes ; les nounours désormais célèbres sont également au rendez-vous.

La tracklist est parfaite, on a droit à Crash Me, Electrastar, Stef II, 3 Nuits par Semaine, Alice & June, Adora, Ladyboy, Pink Water, Punishment Park avec un défilé des fans ayant participé à l’Indo studio dont les photos et vidéos se font encadrer dans un médaillon en arrière plan… Etiez-vous la star d’un soir ??

Histoire de rendre cette salle de plus de 7000 personnes plus intimiste, le groupe nous offre ensuite un set acoustique et là, l’inédite : La Guerre est Finie entre autres est jouée et les morceaux prennent une ampleur digne de la tournée : Nuits Intimes.

Le set électrique reprend ensuite le dessus avec L’Aventurier notamment qui a toujours autant de succès auprès des fans.

Après une vingtaine de morceau joués, les fans savent que la fin est proche puisque Talulla commence, Nicola choisit alors une dizaine de fans parmi le public et leur permet de monter sur scène (à noter que c’est plus facile de réussir à être choisi par Nico quand on est une fille !!!).

La chanson terminée, le concert est fini, c’est un vrai choc, après un tel spectacle, c’est assez difficile d’atterrir et de sortir du rêve.

Pour les IndoReporters en tous cas, le rêve continu. Grâce à notre Pass, nous allons pouvoir rencontrer les membres du groupe à l’exception de Nicola qui est déjà parti.

Boris nous raconte des blagues après avoir goûté les plaisirs du latex à la banane comme chewing-gum, apparemment il y a mieux (il ne conseille d’ailleurs pas les préservatifs aux fruits !!!).

On les suit alors jusqu’à la salle où ils vont prendre leur repas, s’en suivent séances de dédicaces, photos avec Marco, oLi, Boris et François (qui est d’ailleurs malade) et Matu.

Après une discussion avec Alain (très sympathique), les membres du groupe se font appeler pour remonter dans le Tour bus, direction Lyon après une petite escale sur Paris.

C’est la fin de notre mission d’IndoReporters, Pascaline et à moi. On fait nos au revoir au groupe en les remerciant de leur simplicité et de leur sympathie.

Le rêve est fini, maintenant il faut atterrir, mais ceci est une autre histoire…

Marine

Retour