Black City Tour (2013-2014)

Reportage de Michael, concert de Clermont-Ferrand, le 1er décembre 2013

Black Clermont Parade

Aujourd’hui le jour tant attendu est arrivé : Concert d’Indochine à Clermont-Ferrand.

Même si le fond de l’air est froid nous sommes bien présents depuis la veille. J’attends ce jour depuis des mois pour les retrouvailles avec mes ami(e)s Marine, Nelly, Marion ainsi que Xavier, descendu de Paris pour l’occasion.

Aux alentours de 16h30 j’entends mon téléphone sonner. Je m’apprête à répondre un peu insouciant et là je vois sur l’écran Numéro privé. Je me dis non ce n’est pas possible, je décroche, et là j’entends Antony qui m’annonce que je suis sélectionné pour être IndoReporter et qu’il me rappelle entre 17h00 et 18h00 pour le rejoindre.

C’est au moment où je raccroche que je réalise vraiment la chance qui m’est offerte même si une partie de moi me dit que ce n’est pas possible car cela semble trop beau pour être vrai.

Je crois que c’est le jour où j’ai le plus scruté mon téléphone dans l’attente du nouvel appel. Vers 17h30 je décide de me rendre vers l’arrière du Zénith pour voir ce qui s’y passe. Quelques instants plus tard je suis rejoint par Marina la seconde IndoReporter. Nous faisons connaissance et nous rencontrons également Casimir avec qui nous discutons un peu. Il nous explique à son tour comme l’avait fait Antony une heure plus tôt que le tour bus transportant le groupe et Antony avait pris du retard mais qu’il doit arriver d’ici peu. Nicola quant à lui est arrivé plus tôt dans la journée.

Vers 17h45 nous apercevons le tour bus qui s’approche du Zénith. C’est à ce moment que l’on commence vraiment à se rendre compte. Antony descend et nous rejoint directement sans nous rappeler car Casimir lui avait signalé notre présence. Il se présente, nous remet nos pass et nous entrons sans plus attendre.

Une fois à l’intérieur, Antony nous explique qu’il n’y aura pas de balances ce soir et que nous ne rencontrerons probablement pas le groupe avant le concert. Nous entamons la visite en commençant par l’arrière de la scène.

Antony nous fait un petit point sur les moyens logistiques mis en œuvre pour assurer le transport et l’installation du matériel à savoir près de 12 semi-remorques et pas moins de 70 techniciens. Nous apercevons la loge express de Nicola depuis laquelle il tweete une photo avant les concerts ainsi que les instruments du groupe. Nous saluons également les membres du groupe Klinck Clock, qui assure la première partie du concert.

Dans le même temps nous croisons Marco et Shoes, avec qui nous échangeons quelques mots. Une photo et deux autographes plus tard nous reprenons la visite.

Nous revenons dans la salle et nous montons sur la scène le temps d’immortaliser l’instant. Être face à cette immense salle vide est très impressionnant.

Ensuite Antony nous conduit jusqu’au Merchandising où nous apercevons oLi puis nous allons nous placer car l’heure du concert approche.

Marina et moi choisissons de nous placer à l’avancée. Antony nous dit alors que nous aurons la possibilité de rencontrer Nicola et le reste du groupe après le concert et il nous invite à l’attendre après le show. Les portes s’ouvrent, la salle se remplit et nous sommes très rapidement entourés.

A 19h45, Klink Clock ouvre le bal et après quelques morceaux ils annoncent l’arrivée d’Indochine et le public du Zénith s’enflamme aussitôt.

A 20h30,  la tension commence à monter et le public de plus en plus impatient entame des ola et commence à scander des Indochine qui résonnent dans toute l’enceinte.

A 20h45, les lumières s’éteignent et le groupe entre en scène. La grande parade s’installe au rythme des derniers titres de l’album tels que Black City Parade et Traffic Girl, laquelle raisonne sous une pluie de confettis.

Dès le début du concert l’ambiance se fait sentir et le public se met à danser et à sauter aussi bien dans la fosse que dans les gradins qui vont rester debout la majeure partie du concert. Les morceaux se succèdent : Belfast, Kissing my Song, Salomé, sans oublier Memoria, un titre fort de l’album.

Après s’être perdu dans les bras de Miss Paramount, c’est au tour de Little Dolls de raisonner dans le Zénith porté par un public totalement voué à Indochine. La salle est plongée au cœur d’une danse le temps de Wuppertal avec les écrans qui se déplacent autour de la fosse.

Viennent ensuite les incontournables qui galvanisent toujours autant les foules : je veux bien sur parler de J’ai demandé à la Lune et de Tes Yeux Noirs.

Après cet instant de communion avec le public c’est reparti de plus belle avec College Boy, Alice & June et Marilyn, où la scène est entourée par un grand serpent rouge.

Après une immersion dans le Black City Club, ce sont les notes de 3 Nuits par Semaine qui font vibrer le public et rappellent que le groupe est multi générationnel.

Nicola nous fait partager The Lovers, accompagné par oLi au piano. Ensuite Nicola, Boris et oLi s’installent sur l’avancée pour un set acoustique qui nous emmène au bord du Lac.

A 23h15, après 2h30 de show le concert touche à sa fin. L’air intemporel de L’Aventurier se fait entendre suivi du Fond de l’Air est Rouge. C’est sur la douceur de Talulla que s’achève cette traversée de la ville noire sous un tonnerre d’applaudissement.

Rapidement la salle se vide et nous attendons la venue d’Antony. Quelques minutes plus tard il nous emmène au catering où nous continuons de faire connaissance en attendant de pouvoir rencontrer le reste du groupe.

Puis Antony nous annonce que nous allons pouvoir rencontrer Nicola directement dans sa loge. Là je pense que c’est le moment le plus impressionnant car cela paraît irréaliste.

Nous rentrons, nous échangeons quelques mots avec Nicola. Sans surprise on constate que ce dernier est très accessible et posé. Il nous demande entre autre si le concert nous a plu et si on reviendra en Mars, questions auxquelles nous répondons évidemment par un grand oui. Puis vient le moment des autographes et de la photo.

Après l’avoir grandement remercié nous suivons Antony qui nous ramène au catering où nous rencontrons Boris qui nous signe un autographe et pose le temps d’une photo. oLi est également présent mais soucieux de respecter ses instants avec ses proches nous n’allons pas le déranger.

Vers minuit Antony nous raccompagne vers l’entrée du Zénith, et c’est à cet instant là que l’aventure s’achève avec des souvenirs plein la tête.

Un grand merci à Nicola et au groupe pour ces instants inoubliables ainsi qu’à Antony pour sa gentillesse et sa disponibilité tout au long de la soirée.

C’est comme dans un rêve, un rêve Indochinois

Michaël

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