Alice & June Tour (2006-2007)

Reportage de Marie, concert de Rouen, le 10 avril 2007

En ce lundi de Pâques, je m’apprête une nouvelle fois à sillonner les routes pour l’ultime concert de l’Alice & June Tour.

Après avoir réussi à m’engouffrer tant bien que mal dans la voiture parmi sacs, tentes, duvets… me voilà partie pour 7 heures de route accompagnée de mes 4 autres aventurières.

Arrivées devant le Zénith aux alentours d’1 heure du matin, on s’installe derrière les… 15 tentes déjà présentes (les premières étant installées depuis la fin de l’après-midi).

La matinée passe relativement vite. En début d’après-midi la tension commence à monter entre les personnes arrivées la veille et celles qui s’installent tout autour, voire devant le mini campement organisé, et ce jusqu’à l’ouverture fatidique de la première grille.

Vers 16 heures, l’appel d’Alain m’annonce que je suis sélectionnée pour être IndoReporter. Quelque peu surprise, je réponds oui machinalement aux questions qu’il me pose. Je suis contente mais en même temps j’appréhende ce moment.

15 minutes plus tard je pars à sa rencontre accompagnée de Vanessa, ma collègue IndoReporter du jour.

Alain nous accueille, la visite de l’envers du décor va pouvoir commencer.

Pour la première fois, c’est dans une salle vide que je découvre le groupe au grand complet en train de répéter.

On nous invite à monter sur scène. Par timidité et par peur de les déranger, j’ose à peine m’approcher et prendre des photos avec le flash. Je préfère rester sur les côtés de la scène et dans la fosse tout en essayant de profiter au maximum du moment présent.

Tous les détails techniques que l’on ne peut percevoir devant la scène me sont dévoilés.

Je croise Nicola dans la fosse. Il passe devant moi, je l’appelle si faiblement, que moi même je ne m’entends pas. Il passe une deuxième fois je l’appelle à peine plus fort. Il vient et c’est toute émue que je lui demande une photo. Je ne sais même plus si je l’ai remercié. Si ce n’est pas le cas alors… Merci.

Le temps de finir ma visite qu’il est déjà temps de retourner s’installer dans la salle. Je me surprends à me placer à plusieurs endroits. Pour une fois que je n’ai pas à courir. Je choisi le devant de l’avancée. Comme d’habitude.

La salle se remplit rapidement. La foule se rue en masse contre les barrières. C’est impressionnant.

Le 1er groupe à entrer sur scène est Lipstick Traces, c’est pas mal, mais mon coup de cœur va pour Oxygen. On m’en a souvent parlé et je ne suis pas déçue. Ils sont ovationnés par le public.

L’agencement de la scène pour Indochine et les tests des instruments nous font réagir. L’excitation est à son comble au retentissement des fameuses horloges.

Le groupe n’est pas encore visible sur scène que me voilà déjà compressée contre la barrière. Les lumières s’éteignent peu à peu pour laisser apparaître la fille au tambour sur ce grand rideau noir.

L’ambiance s’électrise au fur et à mesure des battements et atteint son apogée à la tombée des rideaux sur Dunkerque et Ceremonia.

Le public exulte sur Alice, Punker… les titres s’enchaînent.

C’est dans une très bonne ambiance que le groupe se donne ce soir durant 2h30. Ce n’est peut-être pas la meilleure ambiance que j’ai connue (en ce qui me concerne ça sera Bruxelles en mars dernier), mais l’engouement du public est là.

Dans la salle il fait très chaud. Beaucoup trop chaud. Nicola demande à ce que l’on ouvre les portes.

Le set acoustique nous offrira un moment d’accalmie intime avant de reprendre de plus belle sur Vibrator.

Les premiers accord de L’Aventurier déclenchent une frénésie collective. Je ne me lasse pas de ressentir cette communion entre le groupe et le public.

Puis arrive Talulla, moment magique pour certain(e)s, que j’appréhendais durant les derniers concerts (mon dos et mes épaules s’en souviennent encore). Mais ça se passe bien.

Mao Boy (en second rappel) clôture définitivement ce dernier concert.

Les lumières se rallument. Moi qui d’habitude, à chaque fin de concert, éprouve des émotions qui oscillent entre joie et tristesse, ce soir je suis comblée. Comment être triste après une telle journée ?

Journée qui se termine par le privilège de rencontrer le groupe en backstage.

Quelques personnes sont là. Ils arrivent mais je préfère les laisser manger tranquillement.

Alain me présente à eux, je prends quelques photos pour immortaliser ce moment (encore une fois désolée pour la violence du flash), j’échange quelques mots, puis il est temps pour moi de partir rejoindre mes aventurières qui m’attendent à la sortie.

Ainsi s’achève cette journée pas comme les autres.

Pour finir je dirai :

Merci à Nicola, Boris (pour ma collection), Marco, François, oLi et Matu pour votre disponibilité. Merci de m’avoir fait vibrer pendant 1 an. Je vous ai suivi sur 15 dates et mes émotions n’ont jamais faibli.

Merci aux 2 Alain, Casimir (pour Isa), Patricia pour leur accueil…

Merci à Christophe pour les photos et à Zébulon pour le tirage au sort.

Enfin, un grand merci aux techniciens pour leur travail remarquable qui mérite d’être souligné.

A bientôt.

Marie

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