Reportage de Marianne, concert de Nice, le 17 novembre 2009
Mardi 17 novembre : Indochine en concert à Nice !
Après le concert de Marseille du 13 novembre, je n’avais plus que ça en tête. J’arrive donc devant la salle à 5h par le premier bus et je retrouve Fabien et Rémi devant le Nikaia et il n’y avait encore presque personne devant la salle. Dans la matinée, un vigil nous annonce comment seront organisés les files et que les premiers arrivés entreront avant. Une fois les barrières mises en place et notre tente déplacée, l’heure de la sieste se fait sentir, histoire de rattraper le manque de sommeil de la nuit passée.
Vers 11h, en sortant de mes rêves je suis rattrapée par mon destin lorsque mon téléphone sonne et que la voix d’Alain m’annonce la nouvelle tant attendue, ce jour là j’allais être IndoReporter.
Après une attente un peu longue mais agréable, vers 17h Alain arrive dans son manteau à carreau devenu mythique, me remet mon pass pour le Paradize et déchire ma place : un grand moment. Ensuite Alain nous fait rentrer dans la salle où seuls les techniciens sont présents, et commence à nous expliquer l’envers du décor. Je retrouve les 5 fameux écrans géants mais cette fois-ci pendant leurs réglages. On peut voir que grâce à une image qui n’est pas présente pendant le concert, un technicien s’occupe de régler deux des écrans sur lesquels doit se former une seule image homogène grâce à deux projecteurs. Ce procédé est utilisé car les murs d’enceintes placés devant ces deux écrans empêchent une projection simple : c’est un travail de grande précision !
Alain nous explique ensuite que les lumières situées au dessus de la scène sont d’abord montées et testées au sol, puis élevées grâce à de gros moteurs.
J’apprends aussi que les murs d’enceinte sont courbés pour que le son soit répartit uniformément dans la salle et que la hauteur de l’avancée et sa proximité par rapport au public est voulue par le groupe qui veut se sentir près de son public mais est aussi faite pour donner l’impression que Nicola avance dans la foule, flottant au sein de son public.
A ce moment là, Shoes arrive sur scène et s’installe derrière sa batterie et au même moment Alain nous conduit sur scène par le côté Oli où l’on aperçoit la loge maquillage de Nicola ainsi que leurs guitares.
Un petit coup d’œil sur la setlist et Alain nous fait enfin monter les marches que le groupe utilisera durant le Show. Nous voilà sur scène et un sentiment merveilleux s’empare de moi, c’est ici que la magie d’Indochine opèrera bientôt !
Alain nous montre les places des techniciens lumières qui s’occupent des projecteurs manuels placés au dessus de la scène ainsi que les différents prompteurs de Nicola.
On a droit à quelques explications sur les pédales d’effets de Nicola regroupées en une seule pédale ainsi que sur les techniciens qui s’occupent d’accorder les guitares des membres.
On se dirige ensuite vers la régie retour scène, placée coté Boris, où l’on aperçoit ses différentes guitares, le fameux ukulélé, et la table de mixage destinée aux retours. C’est de ce côté que Nicola se tournera si un problème de retour venait à se poser. Après un court moment passé avec les techniciens, le groupe arrive et commence les balances.
On assiste aux premiers réglages depuis le bord de la scène avant de descendre voir la suite depuis la fosse à l’arrivée de Nicola. C’était beau à voir et à entendre car j’ai redécouvert le talent des musiciens qui jouaient des morceaux d’autres artistes.
Après les balances, Nicola est descendu de la scène pour se diriger vers Estelle pour faire quelques photos et lui dire quelques mots. C’est juste touchant de voir un artiste attentionné envers son public.
Ensuite Alain nous emmène poser nos affaires dans son bureau. Un dernier petit saut au merchandising et il est temps de prendre place au point culminent, plein centre de l’avancée, au centre des choses.
La salle se remplit et la première partie passe puis dans ce fameux rideau noir le cavalier se dresse devant nous, tellement impressionnant… Le rideau tombe et la magie opère !
Le concert est juste énorme et certains vieux morceaux que nous n’avions pas eus l’occasion d’entendre sur la tournée précédente comme Drugstar, Le Manoir, Canary Bay… sont vraiment de purs moments de plaisir ! Quand aux titres de La République des Meteors, c’est tellement mieux de les entendre en live avec l’ambiance, les projections et l’énergie du groupe qui bouge et nous offrent tant ! Pour finir ce putain de concert, Nicola nous joue Tom & Jerry c’est tellement touchant…
Les lumières se rallument et c’est avec des étoiles dans les yeux qu’il est temps d’inviter Fabien et Rémi à me rejoindre pour l’After. On rentre dans la salle et le groupe (sauf Nicola qui est déjà parti) arrive peu a peu.
oLi et Marco sont allés manger dans le bus et Alain nous propose gentiment, à l’autre IndoReporter et à moi, de le suivre pour les rejoindre. Quelques photos, dédicaces et quelques rires mais cette fois ci dans le bus (visité avant le concert)…
Puis l’on retourne avec les autres pour rencontrer à nouveau le reste du groupe. Je vais à la rencontre de Mr Shoes, Boris et enfin Matu pour avoir mes dernières signatures et petites photos mais pleines de souvenirs !
Après avoir discuté un peu avec Alain, il est temps de partir et n’ayant aucun moyen je décide d’attendre le groupe devant les grilles, ce qui me donne l’occasion de leur faire un dernier petit au revoir avant de terminer le rêve…
Je tiens à remercier Alain pour cette merveilleuse visite guidée de tous ces gens, techniciens et de toutes ces choses qui contribuent à faire tous ces putains de concerts dont nous ne sommes pas prêts de nous lasser !
Et un grand merci à Nicola, oLi, Boris, Marc, François et Matu pour toute cette énergie pendant le concert ainsi que cette disponibilité durant l’After ! Ce 17 novembre fut tout simplement magique… <3
Marianne