Reportage de Margot, concert de Marseille, le 30 novembre 2013
Je sors du métro, il est 13h30 passé, je vois deux appels manqués d’un numéro inconnu...
…je ne peux que penser dans un coin de ma tête que c’était le fameux coup de fil qui te permet d’être IndoReporter, mais j’essaie d’oublier cette idée car si c’est le cas je viens de louper ma chance…
Mais j’me dis après tout jamais 2 sans 3… et là troisième coup de fil d’Antony de l’IndoCrew, ça y est je suis IndoReporter !! Comme apparemment le groupe est coincé sur la route entre Nice et Marseille on ne sait pas quand ils seront là donc je peux être appelée à 16h00 comme à 18h00. Alors Go le Dôme, Go ! pour y être à 16h00.
Je me mets dans la queue avec ma sœur, il n’y a pas encore énormément de monde (mis à part les campeurs). Mais bon après tout qu’il y ait du monde ou pas ne change rien pour moi puisque j’ai la chance de pouvoir entrer avant tout le monde.
Il est environ 16h30, nouveau coup de fil d’Antony pour me dire que je peux venir, je laisse ma sœur dans la file d’attente, sous la pluie (dsl sister) et retrouve Antony. Le deuxième IndoReporter, Guillaume (très sympa), nous rejoint un peu plus tard. En attendant Antony m’explique un peu comment ça va se passer. Il me dit que c’est assez cadré et planifié (ce qui est normal pour que tout se déroule comme il faut).
Nous entrons ensuite dans le Dôme, et nous assistons aux balances du groupe. Je suis super intimidée et gênée d’être en face du groupe alors que la salle est vide. Antony nous dit que nous pouvons prendre des photos, j’ose à peine le faire, mon appareil photo doit être autant intimidé que moi puisque les photos sont assez désastreuses niveau qualité. Ils répètent notamment The Lovers, ça donne la chair de poule.
Je ne sais plus dans quel ordre se sont passés les évènements suivants. Mais en gros on croise le groupe dans les couloirs, Nicola nous demande de le retrouver au catering (la cantine quoi !).
Nous croisons Marc dans les couloirs qui se prête volontiers au jeu des autographes et des photos. Puis nous rejoignons Nicola. Là nous discutons un peu (difficile de parler à quelqu’un qu’on ne pensait pas rencontrer un jour). Il nous dit que c’est lui qui nous a choisi (enfin tiré au sort), et je ne peux m’empêcher de dire qu’il a bien choisi… ^^
Il nous signe des autographes, puis on fait la fameuse photo qui me permet aujourd’hui de me dire que oui ça s’est réellement passé et que ce n’est pas mon imagination qui m’a joué des tours. Puis nous le quittons (et c’est forcément à ce moment là que mon cerveau se remet en marche et que les questions que j’avais envie de lui poser arrivent…).
Nous retournons derrière la scène pour voir un peu toute cette machinerie, ces câbles qui se croisent de partout, ces boutons qui brillent dans tous les sens… Je suis juste trop contente, moi qui voulais être il y a quelques années, l’un de ces messieurs ou mesdames qui installent la scène ou les instruments ou n’importe qu’elle autre personne qui travaille dans l’ombre lors des concerts. Je ne suis pas l’un d’entre eux aujourd’hui, mais grâce à Indochine j’ai pu avoir la sensation d’en faire partie le temps de quelques minutes. Alors pour ça merci =)
Antony nous raconte quelques anecdotes, nous donne quelques infos, il nous explique qu’il y a 12 camions pour le matos, 4 bus pour transporter toutes les personnes présentes sur cette tournée (soit environ 70 personnes !!). Il nous explique aussi que pour préparer une tournée c’est 9 mois de travail, le temps d’une gestation en fait 😉 (et il me semble que pour préparer le Stade de France c’est 1 an et demi de boulot !!)
Il répond aussi à nos questions, mais pas à toutes pour ne pas gâcher les surprises du concert. Nous voyons notamment le fameux serpent encore enroulé, mais déjà impressionnant.
Nous avons aussi eu la chance de croiser Matu et Mr Shoes (à la signature artistique), ça fait plaisir de les voir, eux qui sont perchés sur la scène et que l’on voit de loin pendant les concerts (tout comme Marc).
Nous avons aussi le privilège de pouvoir monter sur scène, c’est une drôle de sensation de se retrouver là. Qu’est-ce que ça doit être quand des milliers de personnes sont en face ?!
Pendant ce temps l’équipe technique fait les réglages pour les projections et le serpent commence à s’enrouler autour de nous alors que nous sommes encore sur la scène. C’est juste impressionnant !
Antony nous montre aussi la loge express de Nicola, où il prend notamment des photos avant les concerts. Puis après avoir fait un tour au merchandising, Guillaume et moi pouvons choisir notre place pour le concert. Quitte à avoir cette chance, autant choisir la meilleure place qui selon moi se trouve au milieu, devant l’avancée.
Le public commence à entrer, ma sœur me rejoint à la crash-barrière (merci Antony) sous les yeux un peu incrédules de quelques fans…
La première partie commence, les Klink Clock (que nous avons aussi vu répéter) j’aime beaucoup, ils mettent de l’ambiance c’est plein d’énergie, c’est cool, dommage que ça ne dure pas plus longtemps.
Quelques minutes plus tard Indo arrive sur scène. Et là je ne peux m’empêcher de penser qu’il y a 7 ans dans cette même salle j’assistais à mon premier concert d’Indochine, et qu’aujourd’hui c’est mon 8ème concert avec eux et que je ne m’en lasse pas, bien au contraire !
Le concert commence avec Trashmen comme intro, ça y est la parade est lancée, nous sommes dans la city vêtue de noir. Les morceaux du dernière album s’enchainent avec notamment Traffic Girl et sa pluie de confettis colorés.
Puis Crash Me démarre, suivi de Memoria, le serpent nous encercle, nous avons l’impression d’être en voiture et d’avancer lentement dans la ville. C’est au tour de Little Dolls et enfin de Miss Paramount et tout ces bras qui se lèvent et se baissent au même rythme. Une belle énergie se dégage du Dôme c’est chouette !
Puis moment plus calme avec Wuppertal, cette chanson me donnait déjà des frissons, mais en live, et avec cette danseuse qui tourne sur elle même et qui d’une certaine façon nous tourne autour, la chanson est d’autant plus sublimée.
A la fin Nicola nous fait reprendre les oh oh oh oh oh…, petit moment de rire, on va dire que le public n’était pas très synchro ce soir là.
Puis c’est au tour de JDALL et de Tes Yeux Noirs…
… On entend au loin une voix de femme, un discours homophobe. Quelques secondes passent et le Dôme se met à huer cette femme, ses propos et putain ça fait du bien ! College Boy est lancé et se termine avec le clip – sublime – de Xavier Dolan, mais en version accélérée et en mode rembobiné.
Après Alice & June, le Black City Club se met en place. Le public est chaud chaud chaud !! Ensuite les premières notes de Marilyn se font entendre. Qu’est-ce que c’est bon de pouvoir crier moi je veux viiiiivre et d’entendre des milliers de gens le crier en cœur. Ca donne une putain d’énergie ! Puis c’est au tour de 3 Nuits par Semaine d’être jouée.
Ensuite oLi, Boris et Nicola s’installent sur l’avancée pour un set acoustique. La chanson suivante est The Lovers, dédiée aux Philippins. J’ai comme l’impression que personne n’ose chanter, tout le monde regarde et écoute Nicola, moment d’intense émotion pour certains. Cette chanson est tout simplement splendide.
Puis petite transition avec A l’Assaut avant d’enchaîner sur L’Aventurier et ses gros ballons changeant de couleurs. Moment de complicité entre Boris et Nicola qui improvisent une partie de volley avec un des ballons.
Après cette ambiance de fou, retour au calme avec Europane, ça sent la fin du concert, déjà… Le groupe salue son public et s’en va. On se console en se disant que normalement il reste une dernière chanson. Effectivement le groupe revient une dernière fois pour jouer Talulla. Et forcément on se sent tout de suite beaucoup plus serré contre la barrière que pour les chansons précédentes…
Nicola choisit des fans pour monter sur scène. Il vient vers moi et me désigne aussi, je prend ça comment un dernier privilège. Le monsieur avec les gros bras en décide autrement et fait monter la personne derrière moi. Tant pis je n’aurais pas eu l’occasion d’être sur la scène avec la salle pleine. ^^ Mais après tout qu’importe, puisqu’aujourd’hui j’ai eu l’immense chance d’être IndoReporter et ça c’est juste énorme !!!
Ca y est le concert est fini pour de bon. La scène est déjà en train d’être démontée, retour à la réalité.
Merci Antony pour ton accueil et ta gentillesse. Merci au groupe de nous permettre de vivre l’expérience d’IndoReporter, et pour ces putains de concerts. Merci à Nicola d’avoir eu la merveilleuse idée de créer Indochine. Cela fait 11 ans que je vous écoute, et j’espère avoir encore l’occasion de vous voir en concert dans les 10 prochaines années =)
Et Merci Anouck de m’avoir hébergée, de m’avoir accompagnée à ce concert et de ne pas m’en vouloir de t’avoir laissée sous la pluie alors que moi je vivais un truc de fada !