Black City Tour (2013-2014)

Reportage de Julien, concert de Dijon, le 22 novembre 2013

Tout commence jeudi soir en rentrant des cours. Perdu dans mes pensées, je me dis : Tiens, je vais tenter d’être IndoReporter à Dijon. J’envoie donc un mail et commence à rêver.

Vendredi, jour du concert, arrivée au Zénith vers 12h et retour à la réalité : il fait froid, la journée va être longue.

14h30, tout bascule. Je reçois un appel, numéro privé, je sais déjà ce que cela signifie… Mélange de joie et de stress… Je tremble mais ce n’est plus seulement à cause de la température. Antony, mon interlocuteur, doit me rappeler vers 16h30-17h. L’attente n’en est que plus longue. Mes idées divergent : Putain c’est énorme ! Putain il fait froid !

16h45, rendez-vous à l’arrière du Zénith où un groupe de fans attend le staff pour régler un problème d’invitations. On voit le bus du groupe arriver, une main nous fait coucou à travers les vitres teintées, on ne sait pas qui c’est mais on répond quand même. Après de longues minutes Antony arrive enfin. Petit briefing et c’est parti.

Nous entrons dans la salle, le groupe vient de commencer à répéter A l’Assaut, Salomé, Crash Me…

A la fin des balances nous allons attendre le groupe à la sortie, tous s’arrêtent pour photos et autographes, sauf Boris. Le groupe est détendu, il y a une bonne ambiance dans le staff. Ce moment fût court, je crois que je ne réalise toujours pas…

Nous retournons ensuite dans la salle en passant derrière la scène. On assiste aux répétitions de la première partie (The Buns). Ensuite Antony nous invite à monter sur la scène, sensation très sympa. L’heure tourne, les portes vont ouvrir d’une minute à l’autre, nous nous plaçons donc là où nous voulons. Pour moi ce sera face à l’avancée.

Pendant l’attente je commence à réaliser l’énorme privilège qui m’a été accordé… Arrive la première partie, The Buns : deux filles, une guitare et une batterie. Simple mais efficace, j’ai beaucoup aimé.

20h45, nous y voilà ! Trashmen résonne dans la salle plongée dans le bleu. Le serpent se déploie une première fois pour nous faire pénétrer dans la ville noire d’Indochine. On passe du noir au multicolore avec les milliers de confettis sur ’Traffic Girl’, un effet visuel toujours aussi beau. Les morceaux défilent, on oublie tout, on laisse la magie d’Indo opérer.

L’enchaînement Alice & June + Black City Club est terrible. Le premier break est bienvenu. Retour du trio oLi-Shoes-Boris pour l’intro de Marilyn. Nico va ensuite à la rencontre des gradins pour 3 Nuits par Semaine.

Nouveau moment de récupération avec The Lovers, dédié aux Philippins à la demande de Théa. Oli et Boris rejoignent ensuite Nico sur l’avancée pour A l’Assaut, puis nouveau break. Nico nous prend dans ses bras durant l’intro du classique L’Aventurier, avec ses feux d’artifices, ses ballons et ses jeux de lumières éblouissants. Le show se termine sur un fond d’air rouge et…

Talulla. Cerise sur le gâteau de cette journée inoubliable, je fais partie des invités à monter sur scène. Le temps de glisser un merci pour tout à l’oreille de Nico, de rejoindre les autres membres. Une dernière photo et nous redescendons. Et c’est là que les nerfs lâchent, je ne peux plus retenir mes larmes face à toutes ces émotions…

Cette fois c’est bel et bien terminé, je me dirige vers la sortie avec des étoiles plein les yeux (derrière les larmes) et des images plein la tête.

Un immense merci à Antony et au groupe pour cette journée mémorable.

Julien

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