Meteor Tour (2009)

Reportage de Grégory, concert de Saint-Etienne, le 12 décembre 2009

St-Etienne un 12 décembre. Quand le rêve devient réalité...

Il est 14h20 quand mon téléphone portable vibre, appel entrant inconnu et pourtant j’ai le cœur qui s’emballe déjà. Bingo ! C’est Alain au bout du fil qui m’apprend la bonne nouvelle, je serai IndoReporter pour le concert de ce soir. Il est dans un TGV, on est coupé, il me rappelle, j’ai rendez-vous au Zénith de St-Etienne à 17h. Ce coup de bol monstrueux, c’est la première fois que je tente ma chance pour être IndoReporter et sur cette seule date ! Je ne réalise pas, juste ce rire nerveux qui ne me quitte pas, un certain stress s’installe déjà mais qu’est ce que c’est bon !

Quelle main a bien pu tirer mon nom au sort ? Peu importe, je t’en remercie !

Aujourd’hui c’est Noël avant l’heure, une rencontre inespérée se profile, je suis sur un nuage. Dommage que ma femme ne puisse assister avec moi à ce premier moment magique et unique, mais bien évidemment tu seras mon invitée pour l’after show !

Nous habitons en Isère, à 1 heure de St-Etienne, il ne faut pas traîner. Juste le temps de rassembler quelques affaires, de préparer appareil photo, carte mémoire, piles, une caresse aux chats et hop en voiture, GPS à l’appui, ça serait trop dommage de pas arriver à l’heure. Mine de rien il est déjà 15h30 ! Heureusement qu’on avait un peu de temps devant nous, nous arrivons sur place à 16h55.

Le Zénith est illuminé, imposant, Alain me rappelle sur mon portable, j’ai 5 min pour le rejoindre, ouf ça été juste ! Je me faufile au milieu de dizaines de fans déjà amassés devant les portes, je dois passer par dessus des tentes, des couvertures de survie, il fait 0° dehors, la neige n’est pas loin…

Alain m’accueille, et me présente Aurélie, co-IndoReporter. Un jeune garçon souhaiterait tant rencontrer Boris… il nous suit pour quelques minutes, le veinard lui aussi ! Nous pénétrons dans le Zénith flambant neuf où la chaleur se fait apprécier. Nous arrivons dans les gradins et Nicola est là, vers les consoles de sons.

La scène est bien évidemment déjà montée, maintenant places aux différentes répétitions, balances, on peut reconnaitre les sons de 3 Nuits par Semaine, Le Manoir ou encore Un Singe en Hiver.

Alain nous accompagne et nous fais découvrir la face cachée d’Indochine, l’arrière-scène, les coulisses, les bus. On se rend un peu plus compte de ce qu’est la vie de nos IndoBoys sur les routes ainsi que l’ensemble des membres qui contribuent à faire fonctionner cette tournée.

Depuis la scène, voir une salle aussi grande, vide, ça fait un sacré effet mais l’effet doit être 100 fois plus fort quand le groupe rentre sur scène une fois la totalité de l’espace occupé.

Une fois les répétitions terminées, les portes du Zénith ne vont plus tarder à s’ouvrir et nous ne serons plus 2 fans dans ce lieu, mais plus de 7 000 ! Je ne reste pas au premier rang dans la fosse pour réserver une place à ma femme, enceinte, qui ne devrait plus tarder à me rejoindre. Le concert je le vivrai donc des gradins, ce n’est pas la première fois, mais c’est vrai qu’en fosse, tout devant, c’est magique !

Les premières personnes entrent, ils doivent être transits de froid mais ça ne les empêche pas de courir pour rejoindre les bords de scène. Le Zénith se rempli petit à petit, dans 1h30 ça commence !

Après une première partie à laquelle je n’ai pas vraiment adhéré, nous attendons quelques minutes avant qu’Indo ne monte sur scène, ça parait être une éternité…

L’obscurité s’installe, puis place au cavalier masqué. S’enchaînent l’intro et Go, Rimbaud Go ! le concert est lancé.

Le groupe passe en revue la majorité du dernier album, Nico est épaulé par la complicité virtuelle de Suzanne Combo sur Un Ange à ma Table, Paradize avec Le Manoir ou J’ai Demandé à la Lune sont à l’honneur, un petit tour par les années 90 avec Drugstar puis répertoire des années 80, on aime à chanter des titres comme Canary Bay ou Kao Bang et l’incontournable L’Aventurier si propre au groupe, sans oublier la reprise du fameux You Spin me Round (Like a record) de Dead or Alive.

Le concert se termine presque trop brutalement sur Tom & Jerry avec Nicola, seul sur scène, au clavier… puis les lumières se rallument, la salle se vide alors petit à petit. Les 2 heures et quelques de concert sont passées à une telle allure, tout semble maintenant marcher au ralenti.

Nous rejoignons Aurélie et son invité dans la fosse, pour nous la soirée et le rêve ne sont pas encore terminés, on savoure ce moment unique qu’il nous est permis de vivre. Les équipes de démontage son déjà au travail, ca ne bricole pas ! La scène se désosse petit à petit, les transpalettes zigzaguent là où il y a 10 minutes à peine se trouvait une marée humaine en ébullition ! Nous attendons avec impatience que Casimir vienne nous chercher pour voir ce que nous réserve la suite de l’aventure !

C’est dans une salle style cantine, avec des tables alignées qu’Alain nous propose quelque chose à boire, on discute du concert, de notre ressenti sur ces quelques heures passées ici. Puis arrivent Boris, Marco, Matu, Mr Shoes et oLi dE SaT. Boris s’installe à la table, c’est marrant ça donne l’impression d’un pote qu’on connaît depuis toujours… et pourtant, non. On est ému et on ne sait plus trop quoi dire au final… 😉

Chacun signe des autographes, on échange quelques mots, chacun immortalise ce moment qui ne se représentera peut-être plus jamais !

Puis nos boys s’en vont petit à petit, ils rassemblent leurs affaires pour rejoindre le bus qui les conduira à Lyon pour la nuit. Nicola a dû déjà partir, nous n’avons pas eu le plaisir de le croiser, quel dommage ! Mais peu importe, tes acolytes se sont très bien prêtés au jeu, nous sommes comblés et nous ne manquerons pas de souvenirs de ce samedi 12 décembre 2009 !

Enfin, nous voudrions dire un grand Merci à Alain pour sa disponibilité, ses attentions, son partage sur l’aventure Indochine. Ce fut un vrai bonheur de discuter ensemble !

Merci à Boris pour sa présence, ses vannes, et à Marco, Matu, Mr Shoes et oLi d’avoir pris sur leur temps pour nous faire un ‘tit coucou !

Grégory

Retour