Reportage de Grégory, concert de Lille, le 7 novembre 2006
24H exactement après l’appel du Manager d’Indochine (Alain) qui m’a proposé de jouer le Reporter d’un soir, je commence le compte rendu de cette superbe journée passée en compagnie des Indo boys et de leur équipe.
Tout a commencé à 14h lorsqu’ Alain m’annonce être l’un des deux IndoReporters du jour et me donne rendez-vous à 16h devant l’entrée des artistes du Zénith. Quelle chance ! Et ça n’est pas peu dire car à chaque date de la tournée c’est un des membres du groupe qui tire au sort le nom d’un candidat… Hier c’était Marco qui eut la main heureuse pour moi mais certainement très malheureuse pour d’autres. C’est pour cela que je vais tenter de vous faire partager du mieux que possible mon expérience.
Avant de nous faire entrer dans l’enceinte du Zénith, Alain nous remet un Pass qui ne nous quittera pas de toute la soirée. En effet, celui-ci nous permet de circuler librement dans toute la salle, ce qui est indispensable pour comprendre les rouages de la machine Indo.
Le portail franchit, nous avançons dans l’allée qui mène à la porte d’entrée de la salle. Plus j’avance, plus le son des balances se fait entendre, plus mon cœur bat de plus en plus fort.
Pendant ce temps, des indications nous sont données concernant les bus que nous dépassons : ils servent aux techniciens qui doivent démonter la scène les soirs de spectacle pour la remonter le lendemain dans une autre ville. Généralement leur journée commence à 7h du mat’ et se termine à 2h. Ils voyagent donc la nuit dans ces bus qui sont équipés avec un maximum de confort : couchettes, tables… Pour eux, le fait qu’Indo joue deux soirs de suite à Lille est un grand soulagement (dixit le responsable de la logistique), et vous allez comprendre pourquoi dans quelques instants !
La porte d’entrée passée, un long couloir se profile. Sur ma droite se trouvent les loges, que l’on découvrira plus tard. Sur la gauche, la cuisine où toute une équipe s’affaire à la création du repas du soir. Pour avoir discuté avec eux au cours de l’après midi, ils doivent préparer le petit déj’, et les deux repas du midi et du soir pour environ 40 personnes. Avec plusieurs menus différents pour chaque repas, ils n’ont pas beaucoup de temps pour souffler ! Pour ceux que ça intéresse, voici la photo du plateau repas de Nicola, qui lors de la tournée, mange uniquement que des pâtes les soirs de concert… Quel courage !
Au bout du couloir, après l’ouverture d’une nouvelle porte, on accède à l’arrière de la scène. Impressionnant est le nombre de flight cases qui s’y trouve… Devant nous se dresse l’escalier qui mène à la scène. Le groupe a commencé les balances sans Nico.
Alain nous accompagne sur scène et nous présente aux musiciens. Tous nous font un petit coucou avec le sourire. Il explique alors que le Zénith est complètement vide lorsque les techniciens arrivent. Ils doivent tout apporter et tout monter : éclairage, baffles, décors, le prolongement de la scène, mettre en place les instruments… Ce qui explique la montagne de flight cases et les 4 semi-remorques qui accompagnent le groupe dans sa tournée et le soulagement des roadies de rester deux soirs de suite dans la même ville !
Boris m’explique que la moquette l’embête : les chaussures collent aux fibres et donc il n’arrive pas à bouger comme il le voudrait sur scène ! Alain me précise alors qu’au début de la tournée ces mêmes fibres étaient entrées dans les Jacks des pédales de Boris, et ça créait des courts circuits ! Boris me donne la Setlist de Marseille et me dit qu’ il faudra être bon ce soir car ici ils sont chauds : les Ch’tis ont une sacrée réputation… François me reconnaît (on s’était croisé dans les rues de Lille pendant l’acte II du Paradize Tour) et pose (comme Marco) pour quelques photos. oLi et Matu ont l’air plus concentré sur leurs instruments. De mémoire et dans le désordre, ils font June, Alice & June... et je ne m’en souviens plus !
Puis Nicola arrive, les jeux de lumières s’arrêtent (l’ingénieur du son m’explique que c’est Nicola qui préfère faire sans pour les balances). Ils font Mao Boy (qu’ils n’ont cependant pas joué le soir) et une petite surprise pour le Set acoustique du lendemain.
J’arrive à prendre quelques photos pendant les balances.
Le problème c’est que les machines à fumée sont déjà en marche donc si je mets le flash il y a un nuage sur la photo. Et sans le flash certaines photos sont troubles. Voici donc celles qui sont à peu près réussies :
Les balances terminées, Nico nous salue et signe nos billets. Il est dans sa bulle, en pleine concentration pour le concert de ce soir. Je ne le croiserai plus : à la fin du show il regagnera rapidement son hôtel pour préserver sa voix.
18h45 : je vais prendre ma place dans les gradins. En montant les escaliers j’aperçois l’ensemble des fans qui attendent l’ouverture des portes qui est prévue à 19h. Je suis au 1er rang, juste au dessus de la table de son, au plein centre : une place idéale, non ?
20h45 : le concert commence. Les morceaux s’enchaînent, tout est parfait. Pendant deux heures, le public joue son rôle de 7ème membre du groupe : il fait les chœurs sur tous les morceaux, la fosse est en transe (il y a eu quelques slams !), les gens dans les gradins sont debout…
La Set List est classique mais a quand même beaucoup changé depuis la 1ère date à Montpellier. Alain m’a expliqué que c’était difficile de changer l’ordre des morceaux et d’en intégrer d’autres car il faut travailler les éclairages et les images diffusées sur les écrans géants… Voici ce qui a été joué :
Intro, Dunkerque, Ceremonia, Alice & June, Marilyn, Adora, Punker, Gand Bang, Ladyboy, J’ai Demandé à la Lune, Morphine, June, Electrastar, 3 Nuits Par Semaine, Club Paramount, Crash Me, Set acoustique (Révolution , Salômbo, La Colline Des Roses), Punishment Park, Pink Water, L’Aventurier, Talulla.
22h50 : C’est la fin du show, je n’ai vraiment pas vu le temps passer, le concert était si parfait… Ce soir chaque membre avait sa place sur scène, le son était très bon, le public a répondu présent, les jeux de lumières ainsi que les images des écrans géants furent magnifiques et surtout la verdure du décors a vraiment bien poussée (il faut dire que dans le nord c’est pas l’eau qui manque !).
23h : Je retourne dans les coulisses. On me fait patienter dans le salon qui se trouve dans le hall des loges pendant que le groupe se change et mange. Alain nous explique que sur scène il fait 10°de plus que dans la salle à cause des éclairages, qu’en moyenne chacun perdait 500 grammes par concert et que le groupe avait besoin de temps pour redescendre en pression. A l’étage, je vois passer d’abord oLi et François, puis Marco et enfin Boris.
23h45 : Alain vient nous chercher, on est invité à rejoindre les IndoBoys (sans Nico). Boris est en plein repas, oLi, Matu et Marco finissent leur dessert… L’ambiance est très calme, ce qui m’étonne car j’imaginais les afters très différemment ! Matu m’explique alors, que pendant 2h ils se sont pris pas mal de Décibels dans les oreilles : le calme est nécessaire !
Les membres du groupe sont tous très accessibles et vraiment sympathiques. On donne chacun nos impressions du concert, on parle de tout et n’importe quoi… Ils me signent tous mon billet.
François est crevé : il a une sorte d’angine mais a tapé aussi fort que d’habitude sur ses fûts ! Boris me donne son médiator et pose sa signature dessus… C’est super ! A oLi je lui pose la question : A quand ton album solo ?, il me répond qu’il emmagasine des idées mais que ça ne se fera pas avant longtemps !
00h45 : Tout le monde s’en va, je remercie le groupe et Alain de m’avoir accueilli de cette manière. L’expérience de vivre un concert des coulisses est géniale et je conseille vivement tous ceux qui doivent assister prochainement à un show d’Indochine de faire une candidature pour devenir IndoReporter. C’est un moment exceptionnel qui restera gravé dans la mémoire… Enorme merci Indochine !
Grégory, Indo Reporter d’un soir, qui a du mal à redescendre de son nuage !
Enorme merci Indochine !
La Set List est classique mais a quand même beaucoup changé depuis la 1ère date à Montpellier. Alain m’a expliqué que c’était difficile de changer l’ordre des morceaux et d’en intégrer d’autres car il faut travailler les éclairages et les images diffusées sur les écrans géants… Voici ce qui a été joué :
Intro, Dunkerque, Ceremonia, Alice & June, Marilyn, Adora, Punker, Gand Bang, Ladyboy, J’ai Demandé à la Lune, Morphine, June, Electrastar, 3 Nuits Par Semaine, Club Paramount, Crash Me, Set acoustique (Révolution , Salômbo, La Colline Des Roses), Punishment Park, Pink Water, L’Aventurier, Talulla.
22h50 : C’est la fin du show, je n’ai vraiment pas vu le temps passer, le concert était si parfait… Ce soir chaque membre avait sa place sur scène, le son était très bon, le public a répondu présent, les jeux de lumières ainsi que les images des écrans géants furent magnifiques et surtout la verdure du décors a vraiment bien poussée (il faut dire que dans le nord c’est pas l’eau qui manque !).
23h : Je retourne dans les coulisses. On me fait patienter dans le salon qui se trouve dans le hall des loges pendant que le groupe se change et mange. Alain nous explique que sur scène il fait 10°de plus que dans la salle à cause des éclairages, qu’en moyenne chacun perdait 500 grammes par concert et que le groupe avait besoin de temps pour redescendre en pression. A l’étage, je vois passer d’abord oLi et François, puis Marco et enfin Boris.
23h45 : Alain vient nous chercher, on est invité à rejoindre les IndoBoys (sans Nico). Boris est en plein repas, oLi, Matu et Marco finissent leur dessert… L’ambiance est très calme, ce qui m’étonne car j’imaginais les afters très différemment ! Matu m’explique alors, que pendant 2h ils se sont pris pas mal de Décibels dans les oreilles : le calme est nécessaire !
Les membres du groupe sont tous très accessibles et vraiment sympathiques. On donne chacun nos impressions du concert, on parle de tout et n’importe quoi… Ils me signent tous mon billet.
François est crevé : il a une sorte d’angine mais a tapé aussi fort que d’habitude sur ses fûts ! Boris me donne son médiator et pose sa signature dessus… C’est super ! A oLi je lui pose la question : A quand ton album solo ?, il me répond qu’il emmagasine des idées mais que ça ne se fera pas avant longtemps !
00h45 : Tout le monde s’en va, je remercie le groupe et Alain de m’avoir accueilli de cette manière. L’expérience de vivre un concert des coulisses est géniale et je conseille vivement tous ceux qui doivent assister prochainement à un show d’Indochine de faire une candidature pour devenir IndoReporter. C’est un moment exceptionnel qui restera gravé dans la mémoire…
Grégory, IndoReporter d’un soir, qui a du mal à redescendre de son nuage !