Reportage de Galith, concert de Marseille, le 24 octobre 2006
Il y a des jours où l’on sait que la Vie va nous sourire, d’autres où on la sait sale... parait-il...
Bien qu’habituée, je savais que ce concert du 24 octobre serait spécial. Le lendemain étant mon anniversaire, ma présence à Marseille était déjà un cadeau imprévu… L’année passée, j’étais élégiaque de ma majorité. Il n’y a pas que vieillir qui fait souffrir. Grandir, aussi.
L’aube de mes 19 ans se révélait alors particulière. Au fond de moi, j’avais déjà gagné. Comme un pressentiment… une évidence. Etrange comme une simple heure peut parfois paraître plus longue que six précédentes… La Patience…
Un certain Monsieur ( 🙂 ) vient me cueillir à l’entrée des artistes… Il ne changera pas. Découverte des entrailles du Dôme. Avec étonnement, je suis invitée à monter sur scène… Enchantée, Mesdames et Messieurs, vous pouvez entrer, et m’essayer…
Les détails que l’on ne distingue pas depuis la salle s’esquissent enfin sous mes yeux. Indiscrète … ?
La seconde IndoReportrice, Virginie, semble noyée parmi les voitures, sur la route… Elle me rejoindra juste avant le concert. En son absence, la solitude m’est exotique… L’atmosphère qui me submerge est-elle aussi illusoire que l’herbe sur laquelle je marche … ?
Conviée, et toujours cette sensation de déranger… de n’avoir rien à faire ici. Entre le désir de profiter, et celui de fuir…
Cependant, si discuter avec le groupe est toujours agréable, considérer les techniciens l’est tout autant. J’en avais toujours eu l’ambition, ces rencontres-là sont rares… Les liens qui lient ces hommes de l’ombre à quelque public ne sont pas souvent mesurés… je crois…
Après être passée à l’IndoStudio pour une séquence… comment dire… intéressante… je découvre PLASTISCINES, la première partie. Je n’accroche pas. Tout le monde a droit à sa chance.
Elles quittent la scène, Virginie – arrivée entre temps – et moi prenons place, et les amateurs Indochinois peuplent l’antre du Dôme, d’une invasion dont eux seuls ont le secret…
Les ladies s’approchent, et comme pour 95% des premières parties, le public s’efforce légèrement de bouger… en vain. Un accidentel mais néanmoins sympathique Merci Lyonnnnnn !!! de la chanteuse n’arrangera, bien évidemment, pas les choses.
20h45, un certain groupe du nom d’INDOCHINE (vous connaissez ?) ne s’est pas encore emparé de la scène. Le morceau Ante-Eclosion est repéré, et les sourires se dessinent… (RIP Rebellion Lies…).
Les nouveaux effets sont toujours aussi bons. Le groupe est bon. Le surréaliste et les cheveux dans les yeux d’oLi toujours au rendez-vous, bref, rien n’a changé.
On m’a toujours dit que le public du Sud était mou… J’ai quand même vu pire… Quant à ce qu’il se passe sur scène, je me demande à plusieurs reprises ce qui fait que je ne me lasse pas. Me le demanderai-je jusqu’à la Fin… ?
Le concert s’achève, et pour une fois, je n’en suis pas si mélancolique. Retour coulisses avec cette fois Virginie, où j’y rencontre à l’entrée deux des membres d’ACWL, Céline et Jean, que je suis ravie de revoir… Le CR de ma candidature à la mission d’IndoReporter était celui de leur concert à Paris, le mois précédent… Ils m’ont porté chance.
On rejoint le Catering mais on sort rapidement, respirer… et laisser, respirer… Ensuite… serez-vous étonnés si je vous disais que la soirée fut emplie de sourires… ?
Pour être honnête, je me démène dans ce rédigé. Entre l’inexprimable et ce que l’on veut garder pour soi… Êtes-vous sûrs de vouloir être IndoReporter ?… Ce n’est pas si facile… Bien sûr que vous le voulez…
Merci à tous ceux qui doivent l’être. Fuck à tous ceux qui doivent l’être.
Merci à ceux qui ne veulent pas considérer les fans comme des attardés mentaux, de l’autre côté de la barrière… Merci Alain(s)… Merci Matu…
Et merci Boris pour ta crève, j’te revaudrai ça…
Galith