Alice & June Tour (2006-2007)

Reportage de Virginie, concert de Marseille, le 24 octobre 2006

Me serait-il possible ?

Tic-tac, tic-tac, tic-tac, tic-tac…

J’ai le coeur qui bat vite, très vite. Je suis au rendez-vous… une nouvelle fois, pour Alice & June. Le décor, étrange et fascinant, nous projettent tout droit dans la pochette de l’album.

On imagine facilement Alice & June, dans ce décor de verdure, se balançant à la branche d’un des arbres. Comme à mes 16 ans, lors de la tournée 3ème Sexe, mon premier concert, je regarde autour de moi sans trop réaliser, tellement c’est fort.

Mais la ferveur que je vois autour de moi me rassure. Je ne suis pas folle, ce qui se passe ici est absolument magique. On entre dans la danse avec Dunkerque.

Instantanément Nicola me fascine : il dégage un tel charisme ! Loin de s’étioler avec le temps qui passe, son charisme grandi, gonfle et gronde comme le tonnerre.

C’est un vrai pro, je l’observe autant que mes yeux peuvent me le permettre et il me bluffe. Il maîtrise absolument, nous emmène là oû il veut, comme il veut, avec notre assentiment et pour notre plus grand plaisir.

Il nous donne, lentement, progressivement, puis plus vite et toujours plus fort. Nicola fusionne avec son public, dans des moments de ferveur, comme dans des moments intimistes avec des titres acoustiques comme Salômbo ou Juste Toi et Moi.

 

Il se donne, jusqu’à nous laisser percevoir son émotion, simplement, juste par un long et intense moment de silence, jusqu’à inviter certains de nous, avec une immense et surprenante tendresse, à partager sa scène, ses bras, un furtif moment d’affection.

Tout cela sur Talulla. Je suis sur les montagnes, sous les étoiles, je hisse les voiles…

Je n’oublie pas les IndoBoys, ils ont aussi leur présence, chacun la leur, différente mais réelle et complémentaire : concentrée pour oLi dE SaT, facétieuse pour Boris… Ils nous donnent tous et c’est ce qui est fort.

L’oeuvre d’Indochine est intemporelle, ne vieillit pas. Les fans de la première heure chantent sur les titres d’Alice & June, les plus jeunes se sont approprié L’Aventurier ou La Colline Des Roses.

 

Depuis que j’ai 7 ans, je vais à la suite d’Indochine avec cette irrationnelle fascination. Indochine s’est composé, décomposé, recomposé, Indochine a subi des pluies acides (à la mémoire de Steph), Indochine s’est battu, a évolué, a gagné ; Mais ce soir, plus que jamais, je comprend qu’Indochine est resté Indochine, fidèle à lui-même, fidèle à son public et c’est ce qui fait sa force. Le public lui en est reconnaissant, et le lui rend bien. En tout cas, ce soir à Marseille c’est une évidence.

Gagner à IndoReporter m’a permis de vivre un moment unique

J’ai deux enfants, une vie de famille et professionnelle, j’ai peu de temps, malheureusement pas celui d’arriver des heures avant le concert pour pouvoir effleurer des doigts, du regard, être tout près de Nicola le héros de mon enfance, l’ami de mon adolescence, le symbole de tellement de choses de mon âge adulte.

J’ai un rêve, un seul en fait, un rêve d’enfant : rencontrer Nicola, juste pour lui dire merci, sans l’embarrasser, j’ai trop de respect ; Me serait-il possible de pouvoir lui parler, le rencontrer ? Me serait-il possible de pouvoir lui parler sans le contrarier ? Ca n’a pas été possible, mais j’ai touché mon rêve du doigt et cela grâce à IndoReporter.

Merci à Alain pour m’avoir accueillie malgré mon très regrettable retard, je n’aurais jamais cru être sélectionnée, c’était pour moi une chimère ! Je promets dorénavant de garder mon portable allumé jour et nuit… jusqu’à la prochaine fois. Je vous envoie à tous des baisers.

Virginie

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