Black City Tour (2013-2014)

Reportage d'Emilie, concert de Lyon 1, le 5 novembre 2013

Aujourd’hui c’est le 5 novembre, 8h30 me voilà devant le parvis de la Halle Tony Garnier... Indochine est à Lyon pour deux soir.

Mon dernier concert était celui de Mâcon. Là j’ai deux soirs, deux soirées à vivre encore plus fort…

La pluie et le froid nous tiennent compagnie mais cela n’influe pas sur notre bonne humeur, je retrouve Eve et Marion que j’avais rencontré à Mâcon, on fait également connaissance de Tartine et sa copine… rencontres Indochinoises, loin d’être un mythe…

14h52 : mon téléphone sonne et là je mets quelques minutes à me remettre de l’appel c’est Antony de l’équipe Indo, je viens d’être sélectionnée pour être IndoReporter

Et la une longue attente commence, jusqu’au prochain coup de fil d’Antony. Les filles sont ravies pour moi, on y croit à peine…

Quinze ans que j’attends de pouvoir vivre un moment comme celui-là. Mon téléphone sonne de nouveau à 17h40, puis à 18h00 et là je suis invitée à rejoindre Antony.

Laurence sélectionnée, elle aussi est déjà là. Antony nous explique qu’on va visiter les backstages, mais nous n’assisterons ni aux balances, ni à la rencontre avec le groupe, suite à un problème sur la route, ils seront en retard, petit moment de déception, mais la gentillesse et la disponibilité d’Antony sont, elles, au rendez-vous.

On visite le catering, les coulisses, on rencontre toutes ces personnes qui travaillent dans l’ombre, et qui font que chaque concert est si fort…

Car Indo c’est aussi 12 bus, environ soixante personnes, qui apportent leur pierre à l’édifice d’Indochine, du cuisinier, à l’ingénieur son, d’Antony au technicien… merci à eux…

Moment que j’apprécie beaucoup, on passe derrière la scène, là on voit tous les instruments, une merveille…

Et puis il y a la petite loge de Nicola, là les photos sont interdites, on respecte, une chance de pouvoir pénétrer dans un coin aussi intime, ça sent l’encens et le spray aux huiles essentielles, petit cocon reconstruit à chaque concert, les salles changent mais ce petit lieu reste à l’identique…

On monte sur la scène, voir la Halle vide, drôle d’impression, on assiste aux tests du fameux serpent, avec les anecdotes et explications d’Antony.

À la recherche de la nouveauté, du grandiose et du partage, Indochine a su évoluer avec son temps, voilà sans doute le secret de sa réussite et de sa longévité, avec un Nicola qui veille sur chaque détail, le gardien de l’âme d’Indo…

On se place dans la salle ou l’on veut, avec Laurence on se met à gauche de la scène centrale. Le public entre dans la Halle.

Elle se remplit à une vitesse incroyable. Après quelques heures d’attente, la première partie commence, c’est une agréable surprise, après quelques chansons l’équipe technique débarrasse la scène. Les premières notes de Black City Parade retentissent, c’est parti pour plus de deux heures de pur bonheur.

Émotions palpables sur College Boy, Wuppertal, Memoria

Énergie partagée sur Alice & June, 3 Nuit par Semaine ou Miss Paramount… Écrans, serpent, canons à confettis, fumée et feux d’artifices agrémentent ce concert mémorable.

Qui d’autre est capable de nous faire vivre un tel moment, être émue aux larmes sur une chanson, et sauter comme une enfant sur une autre.

Personne, voilà pourquoi Indo dure et perdure… Une étoile qui s’embellit avec le temps…

Il est de cette musique Comme une folie douce Une étrange mais fantastique Envie qui nous poussent.

Merci à Indo, à Antony, à tous ceux qui travaillent sur cette tournée, et aux grandes rencontres Indochinoises…

Au 21 mars 😉

Emilie

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