Reportage de Damien, concert d’Amnéville 2, le 12 octobre 2013
I Have an IndoDream
Certains critiques pourraient croire que ce concours IndoReporters n’est finalement qu’un flatte ego de star où le groupe va signer des autographes…, les personnes s’inscrivant étant fans accomplis pourront difficilement critiquer et ne feront qu’enjoliver, pleurer, aduler… Mais je peux aujourd’hui affirmer qu’il n’en est rien, l’altruisme est omniprésent, et je suis aujourd’hui d’autant plus fier de ce groupe que fan de celui-ci. Et c’est ce ressenti que j’ai eu durant cette expérience inoubliable : la fierté !
Vendredi 11 octobre, je rentre à 2h épuisé du premier concert du BCT2. Mais encore pleins d’images et de mélodies en tête… Je me console car je sais que j’y retourne le lendemain !
Et c’est là, à 2h du matin que j’ai la MERVEILLEUSE idée malgré tout de m’inscrire pour tenter d’être IndoReporter le lendemain soir pour la 2ème soirée à Amnéville, sans conviction mais on ne sait jamais…
Une dizaine d’heures plus tard, le téléphone sonne, numéro privé, mon esprit ne fait qu’un tour et en quelques secondes je me mets à espérer que ce soit bien ça : et Oui ! Je suis sélectionné. Sensation indescriptible mais mon émotion retombe vite car reste à l’annoncer en douceur à ma copine qui m’accompagne au concert le soir, et aussi fan que moi, ce qui ne fut pas de tout repos…
A 16h30, Antony, guide Indo Touristique en chef, vient nous chercher et nous explique le déroulement des évènements…
Le groupe vient d’arriver pour les balances, on entre à l’arrière du Galaxie en passant devant la dizaine de Black City Trucks rouges… La tension monte…
Antony a oublié son plan☺, mais il retrouve vite l’entrée, on entre par une petite porte et j’aperçois Nicola à gauche mais nous allons directement dans la salle pour assister d’abord aux répétitions (Mr Shoes).
Des câbles électriques, des consoles, des ordinateurs, des techniciens, le serpent, des guitares, des rideaux, je me transforme littéralement en appareil photo pour incruster toute cette succession d’images dans ma tête afin de ne jamais les oublier… on réussit malgré tout à se frayer un chemin pour arriver en face de la scène où le groupe débute les répét’ (La Nuit des Fées, Pink Water…). Nicola insiste sur la transition entre les chansons.
Nicola me demande comment j’ai trouvé la 1ère du BCT2, je lui réponds que j’ai aimé, impressionné par cette nouvelle mise en scène. Il me confirme que la setlist sera différente, ce qui me réjouit.
Et je lui glisse que je l’aiderai à pousser les confettis de ses prompteurs avec lesquels il a galéré la veille… (consigne que Nicola a dû passer la veille car la sécurité a le soir même, dès les premiers confettis tombés sur les prompteurs, fait le ménage, ce qui m’a fait sourire, et plus d’erreurs de paroles le soir même…).
Je ne suis pas intimidé, j’ai l’impression de le connaître depuis longtemps (les chansons, mes 9 précédents concerts, les médias etc…). Ce moment est pour moi un plaisir pur, que la vie n’offre que rarement. J’avais toujours espéré cette rencontre même si au fond de moi, j’ai toujours eu peur d’être déçu le jour arrivé et préféré l’image qu’il renvoie sur scène, mais cette image est finalement réalité, l’homme est vrai, simple, comme je l’avais toujours espéré et osé le croire : il est une star sans en être une, on sent qu’il est finalement comme tout le monde, comme quoi la célébrité peut aussi s’affranchir de ses perversions et un métier devenir passion, c’est ce que je retiendrai de Nicola.
Cela est différent avec les autres membres du groupe qui se font plus rares et que l’on a moins l’occasion d’apercevoir, il me tarde de les rencontrer.
Nous attendons Shoes et Marc, très souriants, eux aussi des personnes simples au contact facile et qu’il suffit de regarder pour s’apercevoir de leur gentillesse.
oLi (Nancéen, comme moi) se fait attendre, et une odeur très agréable se dégage de la cuisine, je resterais bien manger là… Puis une fille de l’équipe va alors chercher oLi en criant dans la salle, efficace, car il arrive, avec le vinyl de Black City Parade à la main. Je me sens presque plus impressionné par oLi, ancien fan devenu membre du groupe, lui aussi a eu sa part de rêve et il se poursuit…
Un moment court pour le groupe qui peut leur sembler anodin, mais ces quelques secondes privilégiées avec eux et cette visite de l’envers du décor que j’ai toujours tant espéré, me laisseront un souvenir… inqualifiable.
J’ai pu observer que vous vivez un rêve éveillé chaque jour. Pour ma part avant je pouvais dire : j’ai un rêve. Désormais je pourrai dire que j’avais un rêve… Simplicité et Privilège seront les 2 mots qui définissent cet après-midi.
Le concert, ces 2h d’émotions, d’oublis et de voyages, pas besoin de vous le raconter… vous l’avez vécu ou vous le vivrez, et vous mettrez sans doute, comme moi, quelques jours à accepter que c’est déjà fini, et que la vraie vie reprend, malheureusement…
J’espère vous revoir un jour et avoir l’occasion de poser toutes les questions que j’aurais voulu poser ! D’ici là, Bonne route et bon rêve !
PS : Vous recrutez ? Cuisine, Service, Chauffeur… je serais ravi !
Damien