Alice & June Tour (2006-2007)

Reportage de Cyril, concert de Chalon-sur-Saône, le 23 mars 2006

Ce mardi 21 mars, les organisateurs du Alice & June tour avaient trouvé un endroit de charme pour fêter l’anniversaire de Mr Shoes : Le Colisée (nom donné au parc des expositions de Chalon-sur-Saône).

Mais la magie a également opéré pour Sandra et moi, désignés IndoReporter du jour. Nous n’avons pu résister à cet appel : Suis moi au Paradis.

C’est ainsi qu’à 17h00 nous avons eu le privilège de pénétrer dans cette arène avant tout le monde, afin d’assister aux balances des groupes Indochine et Rhésus (1ère partie), ainsi qu’aux préparatifs de cette belle soirée.

Alain et Fabien nous ont permis de passer de l’autre côté du rideau pour aller saluer Boris, François, Marc, Matu (au clavier) et oLi qui achevaient leur répétition.

Mais le temps presse : toutes les équipes s’affairent pour peaufiner le spectacle (réglage des lumières, réparation de projecteurs, organisation de la sécurité) et, de leur côté, les IndoBoys doivent se préparer.

Quant à nous qui devons couvrir l’événement, nous ne voulons pas manquer la mise en place du merchandising, l’installation des rideaux, et Fabien qui photographie quelques volontaires pour leur faire une surprise.

Le groupe Rhésus répète également ses gammes. Mais à l’issue de l’exercice, c’est ce courageux public, qui attend depuis des heures et qui a subi deux averses de grêle, qui donne de la voix. Nous pressentons alors l’ouverture des portes, et nous plaçons de part et d’autre de l’avancée de scène.

En à peine 30 minutes, la salle se remplit, non loin d’afficher complet.

19h45 : Rhésus entre en scène. Le premier morceau intéresse le public, puis les suivants le captivent, avant de le chauffer pour le restant de la soirée : il faut dire que le batteur du groupe y a contribué !

20h45 : La scène étant arrangée pour le grand spectacle tant attendu, nous percevons les tic-tac qui annoncent notre entrée dans cet univers merveilleux.

C’est au son d’un tambour que le public s’excite : Dunkerque s’offre à nous, tout comme le groupe qui apparaît après l’ouverture des portes du soir, symbolisée par la tombée d’un grand rideau noir. Le somptueux décor composé d’un tapis d’herbe, d’arbres et de fleurs, nous rappelle le printemps qui vient d’arriver.

Dans la salle, c’est l’effervescence ! Le public placé dans les gradins est survolté, et que dire de la fosse ! Les titres s’enchaînent à merveille : Marilyn, Adora (chanson que j’affectionne énormément), Punker… Eh oui, ça fait quand même un mal de chien d’être bien !

Puis les titres suivants : Gang Bang, Ladyboy et J’ai Demandé à la Lune sont accompagnés de films d’animation créés pour l’occasion, tous plus intéressants les uns que les autres.

Le public reprend une bonne dose de Morphine (Nicola, malheureusement malade, se contente de médicaments pendant ce temps-là), et c’est avec une grande joie que nous retrouvons Melissa Auf der Maur pour un duo animé : Le Grand Secret.

Ce moment de calme passé, Indochine revient en force et stimule à nouveau le public de Chalon-sur-Saône, en jouant June, Mao Boy, 3 Nuits par Semaine, et en enchaînant 4 morceaux sous forme de medley : Miss Paramount, Léïla, Monte Cristo et Astroboy, le tout avant de quitter la scène…Mais le public rappelle le groupe.

Les musiciens reviennent. oLi, Boris et Nicola se placent sur l’avancée de scène et profitent de se retrouver dans une salle de taille moyenne pour partager des moments privilégiés. C’est en version acoustique que sont joués : Juste Toi et Moi, Justine, Sweet Dreams, Salômbo et La Colline des Roses.

Nicola demande si des spectateurs ont des briquets ; non pas pour l’accompagner en acoustique, mais pour souhaiter un heureux anniversaire à Mr Shoes, comblé par les applaudissements de la salle.

Nicola prend son harmonica pour interpréter Punishment Park, et termine ce concert en apothéose avec L’Aventurier.

 il faut que tu reviennes !

Mais après ce spectacle, et avec un public excellent, les IndoBoys ne pouvaient quitter la scène du Colisée sans partager un dernier moment émouvant : chanter ensemble Talulla. C’est même Nicola, qui semblait vouloir rester parmi nous, qui a rappelé les autres membres. Il fallait alors se résigner à ferme(r) les yeux, sans toutefois oublier ces 2 heures de rêve passées avec le groupe.

C’était vraiment difficile de devoir quitter la salle après ce que nous avons entendu, et vu. A la fin du concert, je n’avais qu’une phrase : il faut que tu reviennes !

Cyril

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