Black City Tour (2013-2014)

Reportage de Bérangère, Stade de France, le 28 juin 2014

Voir un message appel à IndoReporters sur Facebook, et puis se dire que pourquoi pas… voir le Stade de France vide ça doit être impressionnant ! Et c’est ainsi que samedi en plein milieu de mon repas j’ai eu ce fameux appel et un sacré fou rire (nerveux ou pas, je ne sais toujours pas)…
 J’avais 1h00 pour récupérer ma place de concert et être à la porte T du Stade de France.

Après avoir réussi à oublier le nom de la porte et traverser Paris au pas de courses, je me suis retrouvée quelques années en arrière avec toujours ce décalage avant un concert : Heu, la fille en rouge est IndoReporter également ? Et non, je ne porte toujours pas de merchandising sur moi mais ne suis pas moins fan de ce groupe pour autant ! 😉

Mais venons-en aux faits ! Après ma course-poursuite avec le temps, je suis arrivée (presque) à l’heure au point de RDV, nous avons étés briefés : pas de photos, pas de films, pas de live-tweet, juste être là ! Profiter de l’instant présent et ouvrir bien les yeux et les oreilles ! C’est donc comme ça que j’ai fait la connaissance des trois autres chanceux de l’après-midi !

Nous étions donc quatre, on nous a expliqué comment nous avions été choisis et aussi par qui ! Nicola m’a donc tirée au sort avec le numéro 777 ! Certaines auraient eu la main tremblante, je me suis contentée de la lui serrer et dire que c’était quand-même super chouette d’être là ! Une photo s’imposait histoire d’immortaliser le moment (Je vous l’épargnerais car nous avons crée un visuel qui n’est franchement pas avantageux) !

J’ai pu découvrir des hommes curieux de savoir à quel visage était associé le chiffre qu’ils avaient choisi, décontractés, à quelques heures d’un show gigantesque, une organisation impressionnante, des balances sous la pluie faites avec le sourire et des plaisanteries avec les personnes qui essayaient tant bien que mal de dégager la pluie de la scène !

Et puis j’ai arrêté de regarder la scène, car après tout, ça, je le ferai ce soir ! Se mettre dos à la scène et sentir les basses vibrer dans ses omoplates, regarder un stade VIDE, et écouter Electrastar ! ÇA c’est la chose que personne ne pense à faire et pourtant, c’est une sensation unique (à faire si vous êtes Indo Reporter un jour !!!) !

Moi qui faisais pour la première fois un concert d’Indochine au Stade de France, j’essayais d’imaginer la scène allumée et tout ce qu’il allait bien pouvoir se passer avec la tour d’Alexanderplatz que je regardais avec des yeux tout brouillés. Dans ma tête, tout d’un coup ça à fait Je suis au STADE DE FRANCE en BACKSTAGE d’INDOCHINE à regarder ALEXANDERPLATZ c’était un combo de mots magiques !

Une fois les présentations, visite et balances faites, nous avons donc attendu sagement que le concert commence. Regarder aussi un stade se remplir c’est magique ! Regarder les gens courir (alors qu’on HURLE de ne pas le faire à cause de la pluie), c’est aussi un grand moment de voir la foule risquer de tomber pour être collée à la scène. Les gens arrivent de plus en plus, les premières parties se déchaînent sur scène et puis enfin voilà, Indo… avec une arrivée fracassante en mode entrée de footballeur dans un stade, c’était génial, je m’attendais à toutes les entrées possibles mais pas celle-là ! Et puis les personnages géants qui prennent vie, NON MAIS C’EST GÉ-NIAL !!!

A peine le temps de comprendre et BIM BAM BOUM : ELECTRASTAR… LÀ, je me suis dit (comme à chaque fois) ce groupe est simplement unique et commencer un concert avec cette chanson était VRAIMENT une belle surprise ! Le concert commence et me surprend de plus en plus, j’avais l’impression d’être à mon tout premier concert d’Indochine et de découvrir un groupe. Les chansons montaient en crescendo, les surprises aussi, les écrans géants et les tours se sont illuminées, Alexanderplatz prenait vraiment de plus en plus de sens et puis cette danseuse sous la pluie… danser sous la pluie est déjà un moment magique à lui seul, mais là… ELLE M’A ACHEVÉ ! Elle était si belle, si gracieuse, si souriante, tout était parfaitement en harmonie.

Je ne savais plus trop où regarder tellement il se passait de choses. De temps à autre je regardais mes amies, qui elles aussi avaient des paillettes dans les yeux, nous étions là, toutes les cinq, réunies grâce à Indochine, réunies malgré nos divers pays qui nous séparent à sourire comme à l’époque.

Après avoir réalisé tout ça, je suis à nouveau surprise par la croix elle se lèvvvvvvve (j’avais cinq ans à ce moment même), et des flammes de partout qui ce sont mises à littéralement enflammer le Stade de France, des ballons, des confettis, un chanteur ému, les filles qui chantaient comme des folles, et nos hommes qui étaient là pour la première fois à essayer de comprendre comment c’était possible un concert pareil.

Je ne sais pas si le fait d’avoir joué sous une pluie battante a embelli le spectacle et rajouté en émotion mais je peux vous assurer que je n’avais jamais assisté à un tel spectacle !

Je ne peux dire qu’à ce groupe et à tous les gens du backstage de continuer encore et encore à être perfectionnistes, à avoir des idées plein la tête, à continuer de nous faire rêver encore et encore et surtout à continuer à être simples, humains et à garder leur humour.

Je pose donc ma plume (mon clavier plutôt) et signerai Ma chaussette en souvenir du bon vieux temps. Et puis, si vous avez quelques minutes devant vous, passez voir le petit medley vidéo que j’ai pu faire en souvenir de ce jour là. Je vous dis donc RDV à Londres pour jouer les prolongations et puis, soyons fous, rdv aussi aux Vieilles Charrues !

Bérengère, #Machaussette, la fille à la nuque verte, habillée en tout sauf en noir 😉

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