Reportage d'Aurélie, concert de Lyon, le 8 mars 2007
De l’autre côté du miroir
Pendant l’attente, on a joué aux cartes et à chaque fois que je possédais la reine de cœur, je l’entendais dire Qu’on lui coupe la tête. En regardant ma montre, j’ai aperçu un lapin blanc et à 15 heures, je reçois un appel : c’est Alain le Manager d’Indochine qui m’annonce que je suis sélectionnée pour être IndoReporter.
A 16h30, je le rejoins et retrouve Nicolas, mon collègue d’un jour. On tombe dans un trou noir… Dans la halle, le groupe Pravda arrive, les membres nous serrent la main. Ensuite Alain nous explique tous les aspects techniques du spectacle. C’est impressionnant à quel point le travail est important de ce point de vue.
Nous arborons la scène, elle est vide tout comme la salle d’ailleurs.
Et le décor porte déjà en lui la présence d’Indochine et du public. On retourne dans la cour et on rencontre les IndoBoys qui nous saluent.
Par la suite, on a la chance d’assister aux balances depuis la scène. Boris a une nouvelle guitare. Nicola est méticuleux mais cela ne l’empêche pas de taquiner Boris et oLi. Mister Shoes nous confie qu’il aimerait que le public des gradins se lève et descende dans la fosse, il est de très bonne humeur.
Lorsque les répétitions se terminent, nous allons rendre visite au catering où l’on croise J.P. L’ambiance y est détendue. Puis on va se placer près de l’avancée de la scène.
Vers 19 heures, les portes s’ouvrent. Un peu plus tard, Pravda fait son entrée en scène. On est tous surpris par leur prestation. Avec seulement deux personnes, ils chauffent la salle. Ils nous disent même qu’Indochine a de la chance d’avoir un public comme nous et se retirent.
Alors le tic-tac de La Promesse se fait entendre dans le lointain et se rapproche petit à petit. La petite fille au tambour apparaît sur le rideau et se multiplie jusqu’à former une armée. Le rideau s’ouvre. Un voile transparent nous sépare encore de la scène pendant Dunkerque. Il tombe et nous traversons le miroir… L’ambiance est alors à son paroxysme…
Ce Putain de public, il chante plus fort que Nicola… C’est de la folie, notamment sur Vibrator, L’Aventurier et Trois Nuits par Semaine… Boris est en pleine forme, il enlève son t-shirt et l’on aperçoit une bande adhésive sur sa poitrine, à l’instar de Sue, la chanteuse de Pravda. A un autre moment, il se sert d’un maillot de l’équipe de Lyon comme étendard.
Le medley nous permet de rencontrer un personnage étrange qui s’anime au rythme des chansons. Dès la première note de Talulla, des personnes montent sur scène, des enfants sont également invités à rejoindre Nicola. Le concert se termine par Un Singe en Hiver en acoustique.
Les lumières se rallument… La chanson You Are My Sister fait office de fond sonore. On a passé un bon moment et la fin du concert est triste tout de même. Ensuite nous retrouvons les IndoBoys à l’after, on leur souhaite bon appétit… Puis ils viennent nous rejoindre dans une autre salle et nous signent gentiment des autographes. Le rêve se termine à l’envers. Mais dans nos esprits, il continuera…
Merci à Alain, aux techniciens et aux musiciens pour leur accueil. Merci aussi à Vani et Domi pour leur patience.
Aurélie