Reportage d'Anthony, concert de Caen, le 29 novembre 2006
Il est 7h du matin, mon réveil sonne au son de l’IndoLive
Le réveil est plutôt difficile après 4 heures de sommeil mais une bonne douche me fera vite oublier la fatigue. Et puis je sais que je vais enfin pourvoir assister à mon premier concert d’Indochine et j’attends cela depuis près de 3 ans !
Je stresse tellement pour être le plus tôt possible au Zénith que je me rends compte sur la route que j’ai oublié mon billet et mon téléphone portable ! Il faut alors faire demi-tour ce qui n’arrange pas l’ambiance déjà tendue.
Il est 9 heures, j’arrive devant le Zénith, qui, à cette heure là, n’est qu’une grande place vide et froide. Mais les autres fans ne tarderont pas puisque 10 minutes après nous sommes déjà quelques personnes à attendre. Ce n’est que vers midi que les gens commenceront à prendre réellement possession du lieu.
L’attente commence à être longue mais heureusement que j’ai pu rencontrer d’autres fans très sympathiques. On parle musique, Indochine (forcément !) puis des IndoReporters.
Je leur dis que je ne pense pas être sélectionné et que de toute façon c’est le fait d’être ici qui compte, mais j’avoue qu’à ce moment là je n’aurais jamais cru recevoir le coup de téléphone qui fera basculer ma journée…
C’est dans les environs de 16 heures que mon portable sonne, je décroche et là, Alain, le Manager du groupe m’annonce que je suis IndoReporter… C’est impossible je n’arrive pas à y croire… C’est mon premier concert d’Indochine et je sais maintenant qu’il va rester gravé à tout jamais dans ma mémoire.
Vers 17 heures on aperçoit un grand bus gris aux vitres fumées qui passe devant le Zénith. Pas de doute c’est celui d’Indo. Un coup de fil d’Alain me le confirmera aussitôt.
Il est temps pour moi de quitter la foule pour aller le rejoindre à l’entrée V.I.P. On y recevra notre badge et une lettre de bienvenue. Vincent (l’autre IndoReporter) me raconte un peu ce qui va se passer car pour lui ce n’est pas sa première aventure d’IndoReporter.
Puis Alain nous explique un peu notre tâche et le programme de la soirée. Il nous dit aussi que la répétition sera spéciale aujourd’hui, car il y a un événement qui doit se dérouler pour ce concert à Caen… mais il ne nous en dira pas plus pour l’instant. On se dirige alors vers la scène où l’on nous explique comment se déroule une tournée, un concert… Régie son, scène, poste des back liners, même le bus de tournée ne nous échappera pas !
C’est maintenant l’heure de la répétition. Un personnage énigmatique arrive alors sur scène, caché derrière son écharpe. Il me faudra une bonne minute avant de réaliser que Nicola vient d’arriver sur scène.
Mais il y a aussi une vingtaine d’enfants qui attendent devant la scène avec nous. Alain nous explique que ce sont les Normandy Kids, la chorale qui a accompagné le groupe sur Ladyboy et Black Page, et qu’ils on été invités par le groupe ce soir pour interpréter ce dernier.
Pendant ce temps le groupe révise Mao Boy qui ne sera finalement pas joué car Max, bien qu’étant un excellent batteur, n’a pas encore eu le temps de bien apprendre le morceau. Puis les choristes montent sur scène. Ils ont l’air détendus et heureux d’être là.
En même temps il y a de quoi ! Nicola discute rapidement avec eux et dit même à un des choristes qu’il n’a encore rien vu, qu’il y aura 7000 personnes devant lui pendant le concert (pas très rassurant le Nico !).
La répétition se déroule plutôt bien, Nicola revoit quelques détails et ne se laisse pas perturber par le reste du groupe qui se met à jouer un petit reggae pour passer le temps.
Et puis le groupe part pour laisser Asyl répéter. Et il est temps pour nous d’aller s’installer dans la fosse car les portes ne vont pas tarder à s’ouvrir laissant entrer 7000 personnes environ. Il faut maintenant encore patienter encore un peu mais le temps passe assez vite car j’ai enfin retrouvé les personnes avec qui j’ai passé le début de ma journée.
Il est maintenant presque 20 heures et Asyl arrive sur scène. Le groupe s’installe et le chanteur nous explique avec humour qu’il s’est fait une entorse au pied lors du déchargement du matériel. Puis les titres s’enchaînent avec une énergie monstrueuse, le groupe se donne à fond et cela se voit. Mais malheureusement le public de Caen est beaucoup moins énergique.
Le groupe termine enfin son set au bout d’une bonne demie heure en remerciant la salle pour son accueil qui fut quand même sympathique. Et puis la salle se rallume et l’équipe technique commence à installer le rideau devant la scène pendant que le décor est en train de reprendre forme.
Mais l’attente sera un peu plus longue que prévu car un petit souci technique est venu s’inviter au concert et la tension se fait de plus en plus ressentir. Heureusement il n’y avait rien de grave et bien vite l’introduction commença à résonner dans le Zénith alors qu’apparaît devant nos yeux l’énigmatique fille au tambour, qui fit un effet monstre sur le public devenu hystérique.
Puis Dunkerque et Ceremonia viennent ouvrir le bal, suivi par un Alice & June qui déchaîne le public.
Marilyn, Adora, Punker s’enchaînent puis Nicola nous raconte que l’album a été enregistré ici, en Normandie, et qu’il est heureux de pouvoir y jouer ce soir.
Et le groupe continue avec Gang Bang, Ladyboy, J’ai Demandé à la Lune.
Puis des techniciens installent quelques percussions sur scène. L’intro de Morphine commence et laisse place à un titre qui sonne divinement en live. J’en ai des frissons partout.
Le public est dans une douce folie et le fait bien ressentir, l’ambiance est au chaud bouillant !
Le concert continue avec June, Electrastar, 3 Nuits par Semaine et Club Paramount, un medley de plusieurs titres tels que Stef 2, Monte Cristo ou encore Astroboy où Nicola filmera le public grâce à une petite caméra fixée sur son micro et reliée directement aux écrans géants.
Le groupe quitte ensuite la scène, mais le public le fera revenir bien vite en criant le nom du groupe en chœur. Crash Me emportera le public juste avant que Nicola annonce la surprise de la soirée, les Normandy Kids qui interprèteront à merveille Black Page avec le groupe.
Je pense qu’ils ont gardé un très bon souvenir de ce concert vu les sourires qu’ils nous ont offert ce soir.
Le concert continue ensuite avec Punishment Park où les images des fans défilent sur les trois écrans géants, une superbe version de Pink Water sans Brian, l’indémodable Aventurier et pour finir Talulla qui rendra dingue les filles du premier rang car Nicola fera une dizaine de fans sur scène. Il esquisse un petit sourire alors que certaines filles sont en pleurs.
Le concert se terminera sur ces notes, sous un tonnerre d’applaudissements du public et des remerciements du groupe. Après avoir serré quelques mains, le groupe quitte enfin la scène et nous laisse face à un décor qui, après ces 2 heures de concert haut en couleur, est devenu bien sombre.
On notera l’absence du set acoustique, ce qui donna au concert une ambiance plus rock du début à la fin. Il est temps pour tout le monde de quitter la salle, alors que Vincent et moi nous dirigeons vers l’endroit où se déroule l’after show. On commence à remettre les pieds sur terre mais on redécolle bien vite lorsque le groupe vient s’installer à nos côtés.
On passera notre soirée à parler avec Alain et l’équipe. Mais la soirée passera bien trop vite et le groupe rejoint son bus pour rentrer à Paris. oLi et Boris en profiteront pour signer quelques autographes. J’en profite aussi pour me faire dédicacer mon album, et là, grande surprise qui clôturera merveilleusement cette journée, on me propose d’entrer dans le bus du groupe pour avoir les quelques signatures qui me manquaient.
Décidément cette journée aura été pleine de surprises pour moi. Mais elle est maintenant terminée et je dois rentrer, les yeux pleins d’étoiles et la tête pleine de rêves.
Avant de vous quitter, je tiens à remercier le groupe et tout son entourage pour cette merveilleuse soirée qu’ils m’ont permis de vivre à leurs côtés.
Anthony
