Alice & June Tour (2006-2007)

Reportage de Vincent, concert de Caen, le 29 novembre 2006

On the road again, direction Caen, pour mon neuvième concert d’Indochine.

Je monte le son de l’autoradio, histoire de me mettre dans l’ambiance et de pouvoir chanter à tue-tête, à tel point que je n’entends même plus mon téléphone sonner. Arrêté sur une aire d’autoroute, j’apprends la nouvelle qui va illuminer ma journée : j’ai été tiré au sort pour être IndoReporter. Je vais donc avoir un aperçu de la face cachée d’Indochine, ce qui est quand même très classe !

Arrivé vers 16h devant Le Zénith, il me reste près d’une heure à tuer avant l’arrivée du groupe. Tout en guettant le coup de fil providentiel qui me permettra d’entrer, j’en profite donc pour bronzer sous un magnifique soleil bas-normand et parler avec Malika et Anaïs, deux fans inconditionnelles à la recherche d’une place de concert.

A 17h, Anthony et moi entrons dans Le Zénith. Alain, le tour Manager, nous délivre nos badges, nous explique brièvement comment ça va se passer, et nous fait visiter les lieux. On commence par les tour bus, aussi confortables que possible puisque les 50 personnes qui s’occupent de la tournée y passent le plus clair de leur temps. Le temps de nous expliquer la manière dont se passe l’installation de la scène et du décor, et c’est déjà l’heure des répétitions.

J’ai un peu de mal à réaliser que nous observons la régie et que nous déambulons sur scène comme des guignols alors que le groupe est en train de répéter.

Au bout d’un certain temps, nous sommes tout de même priés de quitter la scène car la chorale des Normandy Kids va y monter pour préparer Black Page, et nous serions alors beaucoup trop nombreux sur scène.

Une fois les répétitions d’Indochine terminées, une partie du décor est enlevée et la scène est préparée pour Asyl, qui fait la première partie ce soir. Ils ont tout juste assez de temps pour régler les problèmes de retour avant l’ouverture des portes et la ruée des fans vers les premiers rangs.

En une demie heure la salle est remplie, et à 19h50 les quatre d’Asyl prennent place pour débuter leur concert. Je dois avouer que je n’avais entendu aucune chanson de ce groupe auparavant, mais j’ai été assez séduit par leur humour et leur facilité à chauffer le public.

La venue des Normandy Kids sur scène est certainement un des plus beaux moments du show

Environ trente minutes après la première partie, des filles jouant du tambour se multiplient sur le rideau tiré devant la scène : c’est l’introduction du concert. Une fois le rideau tombé, on peut apercevoir le groupe jouer Dunkerque derrière un voile blanc sur lequel sont projetées des images. Le concert promet d’être majestueux : 14000 bras sont déjà levés pour accompagner le refrain de cette première chanson. Ensuite vient Ceremonia : le voile blanc tombe, il n’y a plus alors aucun obstacle entre le groupe et le public.

Pendant près de deux heures, le groupe va emmener le public dans le petit monde d’Alice & June. Nicola a beau se défendre Vous savez, nous c’est pas Madonna… Nous sommes des amateurs !, tout est étudié pour que le public oublie qu’il se trouve à un concert : le décor et les costumes sont théâtraux, et la set list est conçue de manière à nous faire voyager dans ce monde imaginaire.

La venue des Normandy Kids sur scène est certainement un des plus beaux moments du show. La pression qu’ont pu ressentir certains enfants lors des répétitions semble s’être complètement évanouie et ils se lâchent vraiment, allant même jusqu’à danser sur scène !

Le fait d’avoir supprimé la partie acoustique donne un aspect nettement plus rock à ce concert par rapport au reste de la tournée. C’est une véritable débauche d’énergie qui laisse très peu de place aux temps morts, ce qui n’est pas pour déplaire au public normand qui est véritablement survolté d’un bout à l’autre du spectacle !

L’hystérie est à son comble sur la dernière chanson, Talulla, pendant laquelle Nicola fait monter des fans sur scène. J’avoue que je n’ai jamais vu autant de filles se jeter dans mes bras. C’est une expérience assez sympathique, même si elles n’hurlent pas mon prénom !

Une fois le concert terminé, nous avons échangé nos impressions et surtout parlé de tout et de rien avec des membres du staff. Et puis, comme j’arrive au bas de la page, il est logique que ce soit également la fin de mon reportage. Je n’ai qu’une hâte : les revoir à Rouen le 5 décembre. En attendant, il me reste les souvenirs : ça a le bras long !

Vincent

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