Black City Tour (2013-2014)

Reportage d'Amélie, concert de Genève 2, le 13 décembre 2013

De toute façon j’ai toujours la poisse

Voilà ce que j’ai déclaré à table à peine 2 heures avant qu’Antony ne m’appelle pour m’annoncer que j’étais sélectionnée pour être l’une des IndoReporters du concert du soir. Le vendredi 13 m’aura donc porté chance. Alors que 3 jours avant je ne pensais même pas assister au concert, me voilà, vacillant entre stress et joie, à tout juste réaliser l’après-midi qui m’attend.

Après un trajet en bus des plus interminables, je retrouve Antony devant l’Arena, qui me conduit sans plus tarder à l’intérieur de la salle, où se trouve déjà l’autre IndoReporter… qui n’est autre qu’une camarade de longue date de fac, également fan d’Indochine, que j’avais déjà croisé à plusieurs reprises pendant des concerts.

Le hasard fait décidément bien les choses. Nous commençons alors notre petite visite privilégiée en assistant aux balances du groupe. La salle est totalement vide, on se sent sacrément vulnérable et intimidé. Même prendre des photos nous semble déplacé.

Vient ensuite la rencontre avec Nicola et Matu. Furtive, intense et impressionnante. On échange quelques mots, on use tout le stock de papiers bristols pour prendre des autographes pour tout le monde.
On sourit bêtement, on réalise à peine. L’instant se termine aussi vite qu’il est arrivé.
Nous continuons par une visite des backstages, vraiment passionnante, où Antony nous explique le travail des ingénieurs sons, l’installation des panneaux lumineux, le montage de la scène. Tout un envers du décor que l’on ne soupçonne même pas. On jette un coup d’œil timide et rapide à la loge express de Nicola. On s’attarde un peu plus pendant la visite du tour bus, où l’on découvre la vie sur la route du groupe, leur coin réunion, les couchettes, les paquets de chocolats partout. On s’émerveille de petits détails, de petites manies qui nous font sourire, et nous rendent les artistes un peu plus accessibles.

On assiste ensuite aux répétitions des décors, puis aux balances de la première partie, qui s’annonce assez sympa. Petit détour par le stand merchandising, avant de monter sur scène où Antony nous prend en photo.

Ca nous fait bizarre de savoir que dans quelques heures Nicola sera à notre place, et que des milliers de personnes seront agglutinées devant.

On s’installe ensuite à la place que l’on désire. Une première pour ma part ! Pas tout devant, mais contre la barrière le long de l’avant scène, avec une vue parfaite sur l’ensemble de la scène et de l’avant-scène. Cela me semble l’emplacement idéal. Nous attendons ensuite jusqu’à l’ouverture des portes avec Antony à discuter.

Au bout d’un peu moins d’une heure et demie, la première partie, Klink Clock, entre en scène. Une bonne énergie, mais le public peine à se mettre dedans. Toujours difficile de faire la première partie d’un gros groupe…

Puis le concert commence enfin. Black Ouverture, puis Black City Parade. La dimension visuelle et spectaculaire du show se déploie grâce aux multiples écrans derrière la scène et sur les côtés. Un panorama de ville de nuit nous entoure. Une des grandes forces de ce concert fut pour moi cet aspect interactif.

Le spectateur n’est pas seulement en train de bouger, sauter, hurler, chanter et taper des mains comme dans tous les concerts. Il n’a pas seulement les yeux rivés sur le milieu de la scène. On observe partout, les écrans qui nous montrent tour à tour une danseuse sublime, un électrocardiogramme, les bras de Nico qui nous encerclent. On explose de rire et on sourit devant l’explosion de confettis. On joue avec des ballons géants lumineux pendant L’Aventurier.

Au niveau de l’ambiance et des chansons, la magie est au rendez-vous également. Mes chansons préférées du dernier album, dont Wuppertal, les anciens tubes, Little Dolls et Alice & June, les classiques… Mention spéciale au Black City Club dont la recette fonctionne toujours aussi bien. Un délice de sautiller et crier sur Canary Bay, Des Fleurs pour Salinger, et un plaisir d’entendre enfin en live Paradize. Ravie aussi d’avoir eu Miss Paramount qui déboîte tout, Popstitute, et Marilyn.

Le temps file, et le concert se termine en douceur sur Pink Water. Puis c’est à mon tour de filer, histoire de ne pas rater le dernier bus.

Merci à Indochine pour sa musique, à Nicola et Matu pour nous avoir accordé quelques minutes, et à Antony pour nous avoir accompagnées pour ce merveilleux après-midi.

Ce vendredi 13 restera un souvenir des plus mémorables…

Amélie

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