Evénements 2007-2009

Reportage d'Alexia, College des Bernardins, Paris, le 7 novembre 2008

INDOmptable

Lundi 3 Novembre, 19H34 : sans prétention et sans trop d’espoir, je m’inscris au concours sur le site officiel du groupe. A ce moment là, je n’aurais jamais pensé que ce simple geste m’aurait amené à réaliser l’un de mes rêves les plus forts.

La chance me sourit, et me voilà Indo Reporter, m’évadant vers Paris quelques jours plus tard !

Vendredi 7 Novembre, 9H37 : J’arrive au Collège des Bernardins, un lieu qualifié de religieusement magnifique par Nicola.

Je suis en avance, mais la nervosité me gagne déjà. Je redoute que l’arrivée du groupe me prenne par surprise, et que je me retrouve face à eux, sans savoir quoi leur dire.

Alors que je ne m’y attendais pas, c’est Boris qui est arrivé en premier. Décontracté, un bonjour bien chaleureux puis il entre dans le haut lieu.

Au goutte à goutte, je vois arriver des Indofans ainsi que Guillaume, mon camarade IndoReporter.

Sur nos visages, je décèle cette joie immense, qui envahit chaque trait de nos expressions, mais je découvre également cette impatience quelque peu nerveuse.

Après avoir fait connaissance et échangé quelques notes d’humour, nous voyons arriver Alain, le manager d’Indochine. Très gentil, il s’intègre plus que parfaitement à notre discussion, en me demandant au passage une cigarette, où il insiste J’ai arrêté de fumer, mais dès fois il y a des moments où la pression est un peu trop grande !

Comme quoi, nous pouvons voir que la tension est à son comble, que ce soit de la part des fans ou du manager d’Indochine !

Mais la tension n’a pas fini de monter, quand soudain nos conversations se coupent…

Un taxi noir aux vitres teintées s’arrête devant nous, Alain se précipite pour ouvrir la porte.

Nicola sort. Une sensation étrange s’empare de moi. Alain nous présente à Nicola, qui nous adresse un bonjour timide et nous serre la main.

Après ce moment court mais intense, Alain nous replonge dans la réalité, puis nous invite, Guillaume et moi, à le rejoindre. Nous quittons quelques IndoFans, que nous retrouverons plus tard lors de la conférence.

C’est à partir de ce moment que nous commençons à entrer dans la sphère Indochinoise.

Alain nous fait visiter le sous-sol de ce lieu sacré, tout en nous comptant des informations concernant le Stade de France. C’est là, où je me suis vraiment rendue compte de l’ampleur de ce projet, le coût qu’il représente et le challenge qu’il soulève.

Alain parle, et nous buvons chacune de ses paroles avec l’attention la plus précieuse que nous pouvons lui porter, de peur de laisser échapper quelques-uns de ces mots dans les airs.

Peu de temps après, nous arrivons dans la salle qui fera office de réception. A ma vue : café, croissants et pour plus tard, petits fours semblables à des œuvres d’art, puis Magnum de Champagne. Ceci n’est qu’un tout petit détail appétissant, quand on aperçoit la salle de conférence, non pas grande par sa forme, mais par le sentiment pur et ancien qu’elle dégage. Indochine y sera installé dans quelques instants !

Une lignée de caméras plus grandes les unes que les autres prend forme au milieu de la salle ; comme si une frontière entre l’homme et la machine se fit grandir. Toujours plongés dans les explications d’Alain, Guillaume et moi ne manquons à aucun détail de la salle. Sur la scène, une simple table basse de forme rectangulaire, il n’y a pas de chaises, ou encore ils auraient pu mettre un canapé ! Ces petits détails sont interceptés par les connaissances qu’Alain nous présente, la maquilleuse, Francis Zégut de RTL2, un ingénieur technique, puis Antony le webmaster du site, qui, peu réveillé, n’a pas pu échapper aux blagues d’Alain !

Ambiance bonne enfant, pour ne pas dire familiale, nous quittons cette salle pour rejoindre les loges des artistes.

Par respect pour leur tranquillité, nous ne sommes pas allés à leur rencontre. Ceci ne nous a pas empêché de continuer nos conversations intéressantes avec Mr Shoes, qui, sorti avant les autres, se joint gentiment à nous pour nous décrire ses impressions avant la tournée, et ses occupations estivales.

La conférence ne va pas tarder à commencer. L’excitation ne se fait pas attendre. Je prends place à côté des IndoFans, nous formons une rangée, et n’hésitons pas à montrer notre joie à être ici face aux caméras et journalistes.

Un homme prend la parole, je me munis de mon stylo, de mes feuilles ainsi que de mon appareil photo. Trop rapide, je relâche aussitôt mes feuilles et mon stylo, un petit film de 10 minutes retraçant les moments intenses du putain de groupe et de son putain de public s’offre à nous !

Les clips, les images, vont de Stef 2 à You Spin Me Round. Le film fini, les applaudissements des IndoFans ne se sont pas fait attendre.

Sous des bruits, des applaudissements, des sifflements, et quelques onomatopées, le groupe INDOCHINE arrive sous toute sa splendeur !

Ils sont cinq, Nicola, François (Mr. Shoes), oLi dE SaT, Marco (Mr. Marc), et Boris. Matu, fait bien parti du groupe, il a même composé un morceau pour le nouvel album, mais pour une raison de contrat spécifique, il ne peut être présent.

Les questions fusent, l’album est mixé par oLi dE SaT, produit par Gilles Martin. Il sera composé de 18 titres retenus sur les 45.

On veut des titres ! Et la réponse ne se fait pas attendre : Un Ange à ma Table qui est un duo entre Suzanne de Pravda et Nicola, s’en suit Go Rimbaud Go, Le Dernier Jour, Le Grand Soir, Le Lac, La Lettre de Métal, Bye-Bye Valentine… L’album sera composé de nouveaux instruments : tambour, accordéon et ukulélé !

oLi dE SaT compare l’album à son prédécesseur Alice & June. Cet album sera moins rock que ce dernier, ses sonorités seront plus pop, il y aura moins de pistes de mixage et donc un son plus brut. Nicola parle de cet album avec des termes comme déchirure et vie bouleversante. Il y évoque des faits d’actualités, mais pas celui de la victoire du nouveau Président américain, puisque l’album a été terminé une heure avant son élection.

Indochine, n’a pas peur des critiques de la presse lors de la sortie du nouvel album. De plus, Nicola n’hésite pas à affirmer ses positions pour le mariage et l’adoption homosexuelle, tout comme rendre l’humour fin gourmet et gentleman en proposant des pastilles pour la gorge à une journaliste ayant une voix en détresse.

Des surprises !!! Le Pérou ou le Japon pour y faire des dates, c’est en projet, mais Nicola exclu l’idée de tournée internationale. Il se dit avoir atteint un certain âge et réplique nous sommes un vieux groupe qui fait de la musique de jeune, le syndrome Peter Pan est toujours présent.

On notera que durant la conférence Boris et Marc ont frôlé le fou rire qui s’est retranscrit sur quelques IndoFans. Le groupe part et nous écoutons un morceau entier du futur album où l’ambiance est sensationnelle !

Personnellement j’ai apprécié cette première écoute, dans les paroles nous retiendrons je revois notre vie et notre joie, je revois notre vie entre toi et moi, d’autres vies, d’autres toi, c’était le duo Un Ange à ma Table avec Suzanne de Pravda.

Cet album serait le meilleur de tous, d’après Alain On a atteint quelque chose.

Le duo Un Ange à ma Table rend unanime, il plaît à tout le monde et transmet des émotions tout au long de sa durée. Sur cette fin à titre d’orgasme musical, les IndoFans, Guillaume mon acolyte, et moi, nous dirigeons vers les loges.

Au menu et en plat principal, photos à volonté avec Boris, Shoes, oLi dE SaT, et Marc ; en dessert, petites signatures copieuses ! Et pour finir, un digestif doux, sucré et attachant mais à trop petite dose, c’était Nicola qui nous a fait la bise, a pris quelques photos et fait quelques signatures avant de devoir repartir pour une interview.

Ensuite Antony nous a interviewé, Guillaume et moi.

Pour se remettre ou faire perdurer nos émotions, nous nous sommes rendus dans la salle de réception. Coupes de Champagne, petits mets semblables à de l’art culinaire. Nous abordons Mr Shoes, qui boit du Champagne c’est pour la petite bourgeoisie qui boit du Champagne.

Mr Marc, nous explique diplomatiquement qu’il n’a pas souhaité se mettre nu sur l’affiche du Stade de France, afin que ses enfants ne le voient pas dans le métro de cette façon, mais aussi qu’il n’a plus l’âge pour faire ça.

M. oLi dE SaT parle avec d’autres personnes mais sa gentillesse ne nous a pas empêché d’échanger quelques mots.

M. Boris, celui avec qui nous avons vraiment eu l’occasion de discuter, nous compte son enfance normande, en passant par la nostalgie des heures de colle.

Le Champagne coule à flot ! Et nous profitons de chaque instant entre IndoFans, IndoBoys, mais aussi avec le directeur artistique du groupe. Les règles d’Or du business, ne jamais dire Vous mais Tu ,deuxième règle, ramener des coupes de Champagne vers qui on peut afin de soutirer le maximum d’informations ! A savoir pour votre prochaine conférence ! 😉

La joie au beau fixe, les créateurs des petits fours artistiques nous demandent gentiment de partir. A la sortie, les IndoFans restent groupés, on parle, on rigole, on échange nos impressions et nos adresses MSN.

MAIS SOUDAIN, quelque chose attire notre attention ! C’est Boris, qui, parti en scooter, est en sens interdit^^. Comme de vrais paparazzis, nous immortalisons ce moment !

Certains IndoFans ont dû partir, mais d’autres ont pris le métro ensembles ! Et devinez quoi ! Indochine nous poursuit même là !!!

La fin de l’article est proche, et je suis toujours dans ma sphère Indochinoise.

Petit Bonus : Nicola s’inspire de l’art pour ses projets les plus originaux comme l’affiche ci-dessus ! Je vous mets sur la voie, en vous montrant une baleine construite entièrement en Mécano aux abords de la Gare de Lyon ! ^^

Merci à Nicola qui m’a tiré au sort et sans qui je n’aurais pas été là. Merci à Alain, d’une gentillesse rare. Merci à Antony, qui est agréable et de bons conseils… Merci au groupe INDOCHINE, BORIS, OLI DE SAT, MARC, SHOES et petite pensée pour Matu qui était absent. Merci à Guillaume pour son CD, et sa sympathie. Merci aux INDOFANS !!! Au top du top ! Merci aux lecteurs de me lire…

Alexia

Interview

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