C’est pendant la guerre civile
Que j’irai mourir au chant des cygnes
Danser dans la ville des filles
Cette ville qui n’existe pas
J’irai tout seul là-bas
Ça ne les regarde pas
Je n’aurai besoin de personne
De personne mais sauf de toi
Les salauds, les héroïnes
Des guerrières, des orphelines
A l’assaut des taureaux
C’est le cœur, le chant des cygnes
C’est dans cette ville des filles
Que je croise des corps déchirés
Des fleurs fanées à la racine
Et des torrents par milliers
J’aimerais tant devenir
Ton amoureuse comme une fille
Mais ne te retourne pas
Ils seront toujours derrière toi
Les salauds, les héroïnes
Des guerrières, des orphelines
A l’assaut des tombeaux
C’est le cœur, le chant des cygnes
Sois forte, plus forte encore
Sois forte, plus forte encore
Les salauds, les héroïnes
Des guerrières, des orphelines
A l’assaut des taureaux
C’est du cœur, la ville des filles
Sois forte, plus forte encore
Sois forte, plus forte encore
Les salauds, les héroïnes
Des guerrières, des orphelines
Sois forte, plus forte encore
Sois forte, plus forte encore
Les salauds, les héroïnes
Des guerrières, des orphelines
A l’assaut des taureaux
C’est le cœur, le chant des cygnes
Au fond des prisons et des garçons
Stupéfaits du courage qu’elles ont
Des frissons et de la rage
Ne le dis pas à maman c’est des sauvages
La ville des filles aura raison
Comme un signe à quitter le noir