Alice & June Tour (2006-2007)

Reportage d'Isabelle, concert de Montréal, le 17 juin 2006

Il faisait show...

Après 10 jours de repos (absolument bien mérité), au retour des concerts présentés à Hanoï afin de célébrer les 25 ans d’existence du groupe, comment allons-nous, petit public québécois, réussir à charmer et émouvoir nos Indochinois ? Nicola, qui a accordé quelques entrevues ici et là nous dit : On sera très content de jouer dans une salle comme le Métropolis. Après avoir joué avec un orchestre symphonique, on se permettra d’être plus violent !!!

Et pour cause, après seulement 4 chansons, Nicola n’a pu s’empêcher de nous crier 2 fois plutôt qu’une : Putain d’pays, putain d’Québec, putain d’public… Merciiiiii Montréal pour votre accueil. Et de rajouter : Vous criez plus fort qu’à Hanoï !!! Notre soliste favori semble visiblement ému lors de la chanson – J’Ai Demandé à la Lune-. À genou sur le praticable, il nous regarde, le visage attendri, de même qu’un peu troublé. Plus Nicola regarde la foule, plus les fans crient fort.. Je te donne l’amour, je te redonne l’amour, c’est tout. C’est simple. C’est un beau partage qui durera 2 heures !

Une journaliste du quotidien La Presse n’en revient tout simplement pas. Depuis que cette dernière fréquente le milieu du show-biz, elle n’a jamais vu un Métropolis aussi jam-packed (traduction pour nos cousins français : plein à craquer de façon plutôt exagérée !).

Les organisateurs de la 18ème édition des Francofolies de Montréal ont fait déborder la salle en y accueillant beaucoup plus de gens que la capacité légale pouvait le permettre, alors inutile de vous répéter qu’il faisait très chaud.

Ces 2 concerts donnés à guichet fermé riment avec 3 mots :

Dévouement : Nathalie et moi attendons Fabien par l’entrée des artistes. Pas de Fabien à l’horizon alors Alain s’affaire à son portable afin de le rejoindre. Demandez et vous recevrez mesdames ! Fabien arrive quelques minutes plus tard et nous offre les passes V.I.P… Quelle efficacité ce Alain, merci !

Gentillesse : Une fois les badges fièrement apposés sur nos chandails, Fabien, caméra à la main afin de photographier les quelques fans qui se retrouveront sur l’écran géant lors de Punishment Park, nous fait entrer dans la salle, nous fait visiter ce lieu qui se transformera bientôt en petit paradis et nous donne le feu vert ; Vous prenez toutes les photos que vous voulez, amusez-vous, on se revoit à la fin du concert !. Mais quelle douceur ce Fabien, on t’adore !

Générosité : Outre les 3 harmonicas de Nicola, les innombrables pick de guit (traduction pour nos cousins français : plectres de guitare !) lancés ça et là dans la foule, les bouteilles d’eau données si généreusement pour les fans en manque évident d’hydratation et les fragments des baguettes de la batterie de Mr. Shoes, il y avait aussi (et surtout), les nombreuses poignées de mains de tous les membres envers leurs fans, les sourires comblés de Nicola pour SA foule, toutes les accolades offertes une à une aux fans choisis(e)s par Nicola à monter sur la scène lors de Talulla, ainsi que la présence enfiévrée de tous les membres du groupe qui ont su faire leur place au sein d’Indochine avec une aisance admirable, n’ont pu que faire chavirer le cœur des milliers de personnes se trouvant dans cette croisière feutrée d’amour.

Un petit extra ; PG 18 : Pour tous les curieux… dans les loges après le concert. Quoi dire ?. Merci à oLi, Boris et Mr. Shoes pour les photos, la bouffe, la bière et votre simplicité. Le succès ne semble pas vous monter à la tête et de là sort votre grande beauté ! Et en guise de rappel tel que promis juste pour vous trois : câlice d’esti d’tabarnak… (désolé, il n’y aura pas de traduction ici, j’ai avisé dans le titre, 18 ans et plus !!!)

Une critique de spectacle ne serait pas complète sans un bémol à la soirée ! Je déplore l’attitude cavalière et insultante des portiers du Métropolis. Tout le monde sait que les fans montréalais d’Indochine sont réputés pour être calmes, non-hystériques et respectueux envers le groupe.

Pris d’un léger malaise, j’ai eu à me déplacer vers la sortie menant au back stage afin de me changer l’air. J’ai eu beau expliquer 100 fois au portier que j’ai la permission d’être là en lui montrant mon badge, il me repoussait toujours à l’intérieur. Mon but n’était vraiment pas d’aller fouiner, j’avais seulement besoin de respirer, mais lui s’en foutait, j’ai pas l’droit d’être là, point final.

Merci à Fabien de lui avoir clairement expliqué les raisons de notre présence à Nathalie et moi à la fin du concert ! Des excuses sincères m’ont été faites par ce portier… Petit baume sur mon cœur…

Pour conclure, j’aimerais ajouter ceci : Indochine vient en moyenne aux 4 ans à Montréal. Nicola nous répond ceci quand nous lui demandons s’il prévoit une prochaine tournée : Ça fait 4 ans que je ne suis pas venu à Montréal et s’il faut attendre encore 4 ans, j’aurai 50 ans, c’est un peu pathétique !

Nicola, à ceci je te réponds : Va où le vent te poussera. Je crois que ton public est assez compréhensif pour te laisser vivre ta vie avec ta petite famille. Indochine demeurera une icône mondiale de la musique ! N’aie crainte. Et si on se revoit dans 4 ans, je serai la première heureuse de voir qu’Indochine, c’est en partie TA vraie vie ! Félicitation pour ton cheminement… Et en attendant, bon courage pour la suite et savoure chaque moment de bonheur que cette belle et précieuse tournée t’apportera !

Isabelle

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