Reportage d'Erwan, concert d'Aix-en-Provence, le 1er février 2025
C’était une chance inattendue. Je suis le groupe depuis un peu plus de 10 ans maintenant (à l’époque de la sortie de College Boy) et 15 concerts. Je n’aurais jamais espéré vivre ce moment. Quand mon téléphone sonne je comprends assez rapidement que cette journée va rester longtemps gravée dans ma mémoire. Moi qui suis venu de Brest avec ma mère spécialement pour assister aux premières dates de la tournée, la fin de ce séjour s’annonce magique.
Je rejoins Isis à l’entrée de l’Arena vers 16h15, l’autre personne sélectionnée. Nous avons le temps d’échanger un peu avant de passer de l’autre côté des grilles, là où tout le monde s’active pour offrir la meilleure expérience au public qui attend sans relâche depuis des heures et sous la pluie. On se sent privilégié, alors je compte vivre
ces quelques heures à 200%.
Nous sommes accueillis par Antony qui nous accompagne jusqu’à l’arrière de la salle et nous remet nos accréditations. Indispensable pour pouvoir rentrer. On découvre tout de suite l’immense installation vue de derrière. Si vous avez déjà vu la scène côté publique, vous savez à quel point c’est impressionnant, mais vous n’imaginez même pas à quel point ça l’est de l’autre côté.
Pas le temps de s’émerveiller devant cette prouesse technique, il faut passer de l’autre côté, car les balances vont commencer. Le groupe est déjà sur scène et assez rapidement les lumières s’éteignent pour laisser place à la première chanson jouée : C’est Girlfriend avec Marion Brunetto. Elle n’avait jusque là jamais été jouée en live et les visuels projetés sur l’écran étaient totalement inédits. Après quelques échanges et réglages, le groupe s’avance sur la scène au bout de l’avancée et enchaîne avec le deuxième morceau ajouté pour la setlist du soir : Salomé.
Après quelques échanges entre eux, le groupe sort de scène et Ludwig et Boris viennent nous rencontrer. Puis c’est au tour de Nicola qui vient nous saluer. Pour préserver sa voix avant chaque concert il chuchote et ne chante pas les paroles en entier. Tout est calculé pour que chacun donne le meilleur de soi-même le soir venu.
C’est maintenant le moment de retourner voir les backstages et découvrir le travail phénoménal réalisé par les 300 personnes de l’équipe, où chacun sait exactement ce qu’il a à faire. On nous explique tout : la Nova (nom donné à l’installation au plafond) avec ses 12 000 LEDs et 6 km de câbles (une première mondiale), l’écran géant très lumineux (pourtant à seulement 20% de ses capacités) qui se prolonge sur toute la scène, etc. C’est la même technologie utilisée que sur le Central Tour, ce qui permet d’avoir tout le son et les projecteurs derrière l’écran pour offrir une bonne visibilité sans angle mort.
Le show est en perpétuel évolution et après chaque représentation, des améliorations sont apportées pour proposer la meilleure expérience possible au public : augmentation des lumens (=intensité lumineuse) de la Nova, nombre de bracelets donnés aux spectateurs, modification des vidéos diffusées, etc. On voit que rien n’est laissé au hasard, chaque détail est important (les visuels de En route vers le Futur qui reprennent des bouts du concert, les couleurs du drapeau Ukrainien pendant L’Aventurier, …). Je vous laisserai découvrir tout ça par vous même, soyez attentif !
On monte sur scène en en profitant pour faire quelques photos, voir les instruments de près et découvrir la setlist du soir en avant-première (qui doit bien évidemment rester secrète), puis on retourne de l’autre côté de l’écran. Tout est parfaitement organisé, il y a des centaines de câbles, des personnes concentrées, des notes…
La suite de la visite se passe loin des bruits de la salle, à l’arrière de l’Arena. On passe devant les cuisines, la pièce HMC (Habillage Maquillage Costumes), le catering, etc. Et bien entendu la Black Zone, dont l’accès est strictement réglementé puisqu’il y a les loges des artistes. On reconnaît dans les couloirs l’odeur des encens que Nicola demande à avoir sur scène. L’endroit est calme. Bien sûr, pas de photos ici. En revanche plein d’images gravées à jamais.
Le temps passe si vite quand on est plongé dans cet univers. Il est déjà l’heure de passer par le Merch pour faire tamponner son passeport avant de retourner dans la fosse avant l’arrivée de la foule impatiente. Les courageux arrivent en courant et trempé par la pluie pour avoir la meilleure place. Encore de quoi prendre conscience du privilège qu’on a eu d’accéder à la salle avant tout le monde.
20 minutes avant le début du concert, Antony passe me récupérer pour retourner une dernière fois dans les backstages. Le groupe au complet vient nous voir, le temps d’échanger quelques mots puis prendre des
photos avant le grand moment. Bon concert ! Merci, vous aussi !
Le groupe continue sa route vers la scène. Nous suivons leurs pas pendant quelques mètres puis ils se dirigent vers les escaliers pour aller sur scène pendant que nous prenons un autre chemin pour rejoindre nos places. C’est déjà terminé, mais pas le temps de penser à ça, car l’écran s’allume et les premières notes de Babel Babel commencent, annonçant 2h30 de spectacles intentes.
Un immense merci à Antony pour sa bienveillance et pour avoir répondu à toutes nos questions. Merci également à la talentueuse Laura pour les photos. Et bien sûr merci à Indochine de nous offrir des moments comme ça. Je souhaite sincèrement à tous les fans de vivre cette expérience inoubliable.
Merci de nous faire rêver au quotidien.
À très vite sur l’Arena Tour,
Erwan