Reportage d'Emeline, concert d'Orléans, le 7 novembre 2025
À la rencontre de mes héros
Le 07 novembre 2025
De retour depuis quelques jours d’un road trip épuisant à travers l’Ouest américain, je n’ai quand même pas laissé passer l’occasion de revoir mon groupe préféré, d’autant que le concert n’était qu’à deux heures de route de chez moi.
Pour ne pas avoir de regrets, j’ai donc envoyé ce mail, ma toute première demande, avec l’espoir un peu fou de devenir IndoReporter. Je l’ai relu une dizaine de fois pour être certaine qu’il ne contenait aucune erreur, puis je l’ai envoyé. Et honnêtement, après ça, je n’y pensais plus vraiment… Je n’y croyais pas de toute façon.
Jusqu’à ce fameux appel, le vendredi 7 novembre à 10h51. Sur la route de l’Arena d’Orléans, le numéro inconnu s’affiche. Mon cœur s’emballe, je décroche immédiatement. Une voix sincère se fait entendre… Je comprends, ça y est, c’est pour moi. Les larmes montent, mes mains tremblent. J’écoute Antony sans vraiment réussir à tout capter : 15h30, à droite de l’escalator… Le reste m’échappe complètement.
Je préviens mes proches, incapable de garder ça pour moi, même si je ne mesure pas encore ce qui m’attend. Mon conjoint insiste pour acheter un ticket à gratter sur la route puisque j’ai de la chance aujourd’hui. Le ticket ne sera pas gagnant, mais peu importe : j’avais remporté bien plus que ça.
J’arrive à l’Arena à 14h45. Hors de question d’être en retard pour 15h30 ! J’aperçois Antony au loin et comprends qu’il attend les deux IndoReporters. Là, je réalise vraiment que j’en fais partie. Je rencontre Clément, probablement la deuxième personne la plus chanceuse de la journée. Pas le temps de réfléchir, nous entrons directement dans la salle. Les répétitions ont commencé depuis une dizaine de minutes. Punishement Park résonne.
Antony nous propose d’avancer vers la scène. J’hésite, de peur de déranger. Il nous expliquera plus tard que grâce au circuit fermé, ni le groupe ni l’équipe ne peuvent nous entendre. J’apprends avec joie que Station 13, ma chanson préférée, sera jouée ce soir. Une panne technique sur la batterie de Ludwig interrompt brièvement la session, puis les répétitions reprennent pour une durée d’une heure.
Puis Antony nous invite à monter sur scène. Il nous explique la technicité de l’écran géant et du sol rempli de LED. J’observe la salle vide, paisible, en imaginant les milliers de spectateurs qui, dans quelques heures, rempliront cet espace de vibrations.
Nous passons ensuite dans les backstages. Comment parviennent-ils à se repérer au milieu de tous ces câbles, consoles et ordinateurs ? Antony nous parle du travail essentiel des techniciens de l’ombre. Je leur adresse intérieurement un immense respect.
Nous pénétrons ensuite dans la Black Zone, où se trouvent les loges, interdites aux photos. L’air y est chargé d’une odeur apaisante et réconfortante. C’est un endroit si intime. Je jette un œil discret à l’intérieur et j’aperçois le sourire innocent de Ludwig. Nous repartons dans le plus grand des calmes.
Nous découvrons ensuite l’espace restauration. Mais juste ? Où sont les compotes de Nicola ? Pendant ce temps, Clément enchaîne les questions passionnantes. De mon côté, je flotte encore, incapable de redescendre de mon nuage. J’écoute attentivement les réponses d’Antony, accompagnées de quelques anecdotes savoureuses.
Nous marquons une pause à l’incontournable stand de Merch pour satisfaire toutes nos envies. À côté, oLi pose fièrement avec le superbe pull de Noël du groupe.
Nous retournons dans la salle, les derniers essais lumières ont commencé. L’ouverture des portes approche. Il est temps d’aller chercher mon conjoint pour se placer et choisir nos places. Antony me prévient qu’il reviendra me chercher pendant la première partie assurée par la belle et talentueuse Lou.
Arrive enfin le moment le plus attendu : la rencontre avec le groupe. Les minutes semblent durer des heures… puis je les entends arriver. L’émotion me submerge, je reste figée. Tout s’enchaîne très vite : les photos, les autographes et l’ultime privilège… Je vais pouvoir me faire faire mon deuxième tatouage Indochine, dessiné de la main de Nicola. Sans doute le plus précieux de tous.
Il est temps d’accompagner le groupe dans les dernières minutes avant leur entrée sur scène. Ils se saluent et s’encouragent dans une sérénité totale malgré les hurlements impatients du public derrière l’écran. Dans un dernier élan, le groupe monte sur scène. Antony nous raccompagne à nos places.
Le show commence. Je me laisse immédiatement emporter par l’ambiance oubliant presque tout ce que je viens de vivre. J’espérais reconnaître les détails techniques découverts dans l’après-midi… mais non. L’émotion prend toute la place et tant mieux !
Je termine ce partage avec quelques larmes de joie et de nostalgie. Je suis profondément reconnaissante envers toute l’équipe qui rend cette tournée si magique et particulièrement envers Antony qui nous a accompagnés dans cette parenthèse enchantée. Merci infiniment de m’avoir permis de réaliser un rêve qui restera gravé dans ma mémoire.
À demain, à la semaine prochaine, à l’ultime date… et rendez-vous en 2033 !
Emeline
