Black City Tour (2013-2014)

Reportage d'Elodie, concert de Bruxelles, le 12 mars 2014

Un rêve éveillé

Le téléphone sonne, un numéro privé s’affiche. Élodie ? bonjour, je m’appelle Antony, je travaille pour Indochine... A ces mots, l’émotion me gagne. Nous sommes le 12 mars 2014, je m’apprêtais à vivre tranquillement mon 12e concert d’Indochine, et voilà que je suis sélectionnée pour être IndoReporter. Je suis chamboulée, cela m’arrive-t-il vraiment ? 16h30.

Antony nous accueille chaleureusement, Élise, l’autre chanceuse du jour, et moi. Une fois nos pass d’un jour collés et quelques formalités remplies, nous voilà partis en visite de la plus grande fourmilière qu’il m’ait été donné à voir. Partout, des professionnels s’agitent : l’un tend un câble, l’autre vérifie le son… Environ soixante-dix personnes travaillent pour Indo, nous explique Antony. Mais aujourd’hui, puisque le concert est filmé, il y en a beaucoup plus ! D’ailleurs, nous allons également être mises à contribution. Des caméras GoPro nous serons prêtées pour alimenter le DVD de quelques images prises du point de vue du public, et nos noms feront parti des crédits !

Sur scène, le groupe au grand complet répète. Nicola, très perfectionniste, ne laisse passer aucune erreur. Le son, le déroulement des écrans (le fameux serpent !) et les images sont passés en revue des dizaines de fois. Antony profite d’une pause pour nous emmener rencontrer les membres du groupe, qui se dirigent vers leurs loges. Nous échangeons deux ou trois mots, ils nous signent des autographes, acceptent d’être pris en photos. Seul Nicola manque à l’appel. Qu’à cela ne tienne ! Nous le verrons après le concert.
Nous prenons tranquillement place dans la salle, au premier rang au bout de l’avancée, pour ma part. Le reste du public arrive, au compte-goutte. Après la première partie assurée par France de Griessen, la musique d’ambiance se fait plus forte, les lumières plus tamisées, le public s’échauffe. Enfin, les lumières s’éteignent, le groupe fait son apparition et les premières notes de Black City Parade retentissent, sous les hurlements des 12 000 fans en communion dans cette grande cathédrale. Les morceaux s’enchaînent à une vitesse folle : Traffic Girl, Kissing my Song, Atomic Sky…

L’ambiance ne faiblit pas et atteint même son apogée lorsque sonnent les premiers riffs du célèbre Miss Paramount. Certains fans ont préparé des surprises pour le groupe. Ainsi, alors que des ballons noirs, jaunes et rouges sont agités sur Wuppertal (Les couleurs de la Belgique, un putain de pays ! se réjouit Nicola) et des bandeaux posés sur les yeux de certains durant le désormais hymne College Boy, c’est sur J’ai Demandé à la Lune que le premier rang lève une immense banderole sur laquelle dansent les mots Nous, on est fiers de vous.

Après trois heures qui ont semblé des minutes, ce concert plus qu’exceptionnel touche à sa fin.

Pas le temps de dire Ouf !, nous voilà embarquées par Antony pour aller voir Nicola dans sa loge. Une brève -mais si intense !- rencontre, qui signera l’apothéose de cette journée magique. Je suis épuisée, trempée d’avoir dansé et sauté partout, je tremble… Mais je suis tellement heureuse d’avoir vécu cette expérience. D’avoir vu l’un de mes plus grands rêves se réaliser.

Merci à Antony pour son accueil et sa disponibilité, merci aux membres du staff pour leur sympathie envers nous. Et merci à tous les membres du groupe Indochine pour leur gentillesse, leur accueil chaleureux, ce PUTAIN de concert, et aussi pour tout ce qu’ils me font vivre depuis maintenant plus de dix ans.

Elodie

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