Reportage d'Elodie, concert à Mogador, le 27 mars 2006
Bienvenue au théâtre
Il y a plein de choses que vous savez déjà parce que, mine de rien, vous êtes de très grands fans et vous connaissez donc tous les reportages précédents par cœur (si c’est pas le cas allez les lire et rejoignez-moi de ce pas… voilà).
Donc comme tous mes prédécesseurs ça commence par un coup de fil (je vous passe le passage oh mon Dieu c’est pas possible, jamais j’aurais pensé que je serai choisie) et ça se termine par le backstage. Mais entre temps me direz-vous ? Oui entre temps…
Arrivée 17h30, les balances ont déjà commencées. Je me perds entre ce qui se passe sur scène et la salle en elle-même qui, on peut le dire, a la grande classe. Un peu trop de sièges dans la fosse à mon goût, mais bon, on ne peut pas tout avoir.
Nous sommes au théâtre quand même. Devant moi, tout le groupe au complet. Vous ne me croyez pas ? Regardez :
Ambiance boulot, quelques vannes à droite à gauche, mais la concentration prime. L’accent est mis sur le passage acoustique du concert.
En bonus, une chanson supplémentaire sur la setliste de ce soir : La Chevauchée des Champs de Blé. Je fais la maline là assise derrière mon pc, mais j’avoue que c’est d’entendre Sweet Dreams dans sa version guitare sèche qui m’a fait prendre pleinement conscience d’où je me trouvais. Effet garanti.
Je me bats entre mon appareil photo et mon portable afin d’inonder de sms l’ami qui m’a fait découvrir Indo il y a de ça pas mal d’années (Là je ne pense qu’à toi, merci). Et c’est déjà la fin des balances. Je profite des dernières minutes de tranquillité affalée dans mon siège et, comme une idiote que je suis, je ne vois pas les portes s’ouvrir. J’arrive quand même à jouer des coudes et à me placer contre la barrière : ça aurait quand même été dommage !
Pas de première partie ce soir : les techniciens doivent transformer un théâtre en salle de concert et c’était pas gagné, merci donc à eux. On attend sagement… Enfin euh autant qu’on puisse attendre sagement dans une fosse, comprimé contre les barrières de sécurité quoi…
Le reste, si vous avez bien appris vos leçons (cf plus haut pour ceux qui suivent pas !), vous connaissez ce qui va suivre : Le Tic-Tac fatidique et la scène printanière.
Puis (à peu près, m’en voulez pas hein, je suis encore dans les nuages) Dunkerque, Les Portes du Soir, Marilyn, Adora Gang Bang, Ladyboy. Ah tiens, arrêtons-nous quelques secondes sur ce morceau. A l’initiative de quelques fans, beaucoup d’entre nous avaient reçu à l’extérieur des ballons à gonfler sur cette chanson afin de remercier le groupe.
Ce fut assez drôle de voir leur réaction de surprise. Bravo aux deux demoiselles à l’initiative de cette jolie idée. Bon, on continue : J’ai Demandé à la Lune, Morphine, June, Mao Boy, 3 Nuits par Semaine, et un petit medley : Miss Paramount, Léïla, Monte Cristo et Astroboy, Ca s’en va… et ça revient pour les acoustiques qui m’avaient tant émues pendant les balances : Juste Toi et Moi, Justine, Sweet Dreams, Salômbo, La Colline des Roses et, ET, en exclusivité comme je vous l’ai déjà dit, La Chevauchée.
Dernière partie avec un Punishment Park illustré par toutes photos de fans que Fabien a prises avant le concert, et évidemment on termine avec l’incontournable L’Aventurier. Une dernière nous dit Nicola, autant donc se quitter avec Talulla.
Tout ça me rappelle un fameux 3.6.3, ceux qui y étaient comprendront. Il manque encore quelques mains levées et quelques cris dans la salle selon un fameux batteur, alors faites des efforts hein sur les prochaines dates. Ils comptent sur vous.
C’est pas tout a fait fini pour moi, un dernier verre avec presque tout le monde et surtout un Mr Shoes (décidément c’est le meilleur de tous – hahaha j’avais promis) en pleine forme qui m’explique la théorie des béliers-poissons nés le 20 mars…
C’est pas le tout mais j’ai un train à prendre et un article à écrire avant d’aller manifester demain où, sans être démago, j’aurai un air de Gang Bang dans la tête.
Elodie