Alice & June Tour (2006-2007)

Reportage de Yasemin, concert de Genève, le 22 décembre 2006

Miss Paramount aux pays des merveilles

Lorsque Alain m’a appelée, comme beaucoup je ne l’ai pas cru. Ça a été le début d’une journée pas comme les autres. Le début d’un putain de Noël dont je me souviendrai !

Comme je ne parvenais pas à me convaincre que c’était vrai, je me suis quand même postée devant les portes en début d’après-midi, la boule au ventre, prête à retomber sur terre et à passer par la même porte que tout le monde.

Mais Emilie d’Indochine me fait replonger dans mon conte de fées. Je la rejoins et rencontre Coralie, 2ème heureuse gagnante, qui a l’air aussi déphasée que moi.

Sur ce, petite visite de l’Aréna, les coulisses, les loges (haaa je n’oublierai jamais la loge de Nico ; je veux la même !!!), les présentations avec le staff, et nous finissons par monter sur scène.

Ça y’est je fais partie du monde d’Alice & June ! Boris est juste devant nous et je lui demande timidement si je peux lui faire la bise (en Suisse, c’est trois, mais personne ne s’en rappelait !!!), puis nous entamons un petit brin de causette. Oli, lui, est occupé et nous n’osons pas le déranger pour l’instant. On verra plus tard.

Nous nous postons devant la scène pour les voir répéter, et c’est là qu’arrive notre chanteur préféré qui est déjà très concentré, et dirige à la baguette toutes les personnes présentes.

Il finit quand même par nous voir et nous salue. Cinq minutes plus tard il remet ça alors que nous l’attendons à la sortie de la scène. Allez Nicola, un petit effort nous étions déjà là avant ! Snif !

Nous nous promenons, assez silencieuses, et j’observe la vie en Indochine. Ils évoluent autour de nous, ça me fait vraiment bizarre.

C’est tout un monde. Petit tour au merchandising, que je dévalise (j’ai prévu le coup), avec en prime une discussion fort sympathique avec les femmes qui y travaillent. On voudrait bien avoir leur chance !

Allez, on va choisir notre place avec soin, et là, moment inoubliable, voir le public entrer et courir vers la scène pour avoir les meilleures places.

La 1ère partie, fut très agréable, mais je n’arrive pas à les accueillir comme je le devrais, je suis trop crispée, j’attends mon groupe, j’attends Indo !

Indo arrive enfin. Une intro pareille, il n’y a pas de mots pour la décrire. Je dois avoir l’air fine avec mes yeux écarquillés et ma bouche grande ouverte. Grandiose les gars ! J’en ai la chair de poule… Je reviens à mon statut de fan spectatrice. Et dire que j’ai marché sur cette scène. C’est génial.

Les chansons s’enchaînent et comme toujours je me délecte de la complicité entre Nicola et son public. Il joue avec nous, il nous fait chanter, il nous observe, il ne s’arrête jamais de bouger (et moi qui tente de prendre une photo potable pour l’article ! c’est le désespoir !).

J’ai même l’impression que le public respecte une certaine chorégraphie. Voir 8500 personnes papillonner des mains avec Nicola sur Miss Paramount, entonner le refrain de 3 Nuits par Semaine ou d’Alice & June, c’est vraiment très impressionnant et touchant. Quel autre putain de groupe pourrait se vanter d’être aussi fusionnel avec son public ?

June a été super : vous pensez comme moi que la vidéo est vraiment géniale ?? C’était tout à fait approprié.

La magie des sets acoustiques d’Indochine opère aussi à Genève, preuve en est. C’est le moment de respirer, de se laisser bercer par les trois guitares, par la voix de Nicola.

Boris enfile un bonnet de père Noël lumineux pour l’occasion, qu’est-ce qu’il est mignon, héhé ! Seule déception, j’aurais bien aimé les entendre jouer Le Baiser, assis comme ça, tous les trois, mais ce sera pour une autre fois !

Un grand moment pour moi, Pink Water live, chose que je n’avais pas encore expérimenté. Et là je commence légèrement à craquer : c’est trop beau tout ça, c’est intense, et je réalise ce qui m’arrive… hum, en tant que blonde dans l’âme, il me fallait un temps de réaction un peu longuet, c’est vrai. C’est vraiment magnifique, je ne vois pas d’autre mot.

Le concert s’achève avec Talulla, et après un moment d’égarement dû à l’émotion, je retrouve ma collègue IndoReportrice pour la suite du programme. On retrouve Alain à la cafétéria, qui a la gentillesse de m’offrir une part de gâteau plutôt louche et du coca, histoire de me retaper un peu, vu la tête que je me payais !

C’est dans une ambiance très amicale que le groupe (sans son chanteur) passe un moment avec nous devant son repas, signe des autographes, bavarde, enferme des innocents dans des caisses (si si, nous avons vu oLi le faire plusieurs fois !).

Et là un merci tout particulier à Boris, qui a dit qu’il n’oublierait pas une fan aussi étrange (bon ok, il a dit chiante) que moi, parce que je ne le laissais pas tranquille (passe-moi ton styloviens ici on prend une photo !, je le traite de nombriliste…), mais que nous étions vraiment gentilles. Il a été super avec nous, patient, bavard, drôle… Je suis très très heureuse d’avoir papoté avec toi !

D’ailleurs, que je vous dise pourquoi je l’ai traité de nombriliste ; notre Boris international a eu la bonne idée de signer au marqueur noir sur une table de la caf’ Boris Was Here (je me taperais de ne pas avoir photographié ça !!!) à côté d’une petite croix.

Ironique, je lui dis qu’au moins il n’est pas du tout égocentrique, qu’il détériore le matériel de l’Aréna, et c’est là qu’il me tend le stylo et me dit que oui, on n’est pas n’importe qui. Allez, signe aussi !, et j’écris Me too ! Yasemin. Voyez comme il peut nous pervertir ce Boris !! 😉 J’aurais vraiment aimé parler encore plus avec toi.

Merci beaucoup aussi à Alain, pour une foule de choses. Tu as été super. Merci pour ton cadeau (le single qu’ils envoient aux radio de Pink Water (love !)). Et puis c’est toi qui nous a choisies !!!

Merci Coralie pour ce que nous avons partagé, je suis heureuse d’avoir fait ta connaissance ! Et merci de m’avoir calmée quand je frisais l’hystérie ! Ce qui est très peu arrivé.

Merci à Emilie, tout le staff d’Indo et de l’Aréna, et les filles du merchandising, qui ont répondu très gentiment et patiemment à notre interrogatoire.

Merci au monsieur qui filme et photographie les gens à l’entrée, grâce à lui j’ai pu aussi passer sur l’écran géant !

Pour finir je dirais que j’ai eu beaucoup beaucoup de chance, que j’en suis très reconnaissante et que cette journée restera très précieusement ancrée dans ma mémoire, alors merci à tous les membres d’Indochine de m’avoir fait rêver comme ça, vous serez pour moi toujours les « number one » et je serai toujours fière d’être une très fervente fan. Je vous embrasse sur la bouche, comme dirait Nico, hihi !

Indokiss à tous.

Yasemin

Retour