Reportage de Vanessa, concert de Bruxelles, le 02 avril 2025
Indochine : Le voyage d’une IndoReporter, la musique d’une vie. Sans rêves, on ne va nulle part, même inachevés, ils nous guident vers la joie.
Je suis Ingrid-Vanessa, mais je préfère qu’on m’appelle Vanessa. J’ai 28 ans, je vis dans la région de Tournai et je suis d’origine colombienne. Je suis arrivée en Belgique fin mai 1999. Le français, je l’ai appris petit à petit, à la maison avec mes parents, ma sœur et à l’école , j’ai suivi des cours de logopédie en plus.
J’avais cinq ans, en 2002, quand ma sœur, fan absolue d’Indochine, m’a fait écouter J’ai Demandé à la Lune. Un moment gravé dans ma mémoire. Je ne comprenais pas encore les paroles, mais la mélodie m’a accrochée immédiatement.
Puis il y a eu L’Aventurier, Trois nuits par Semaine, Un Eté français, Canary Bay, Salômbo, Electrastar, Comateen 1…
Depuis, j’ai toujours suivi le groupe, je n’avais jamais eu la chance de les voir en concert. Mais le 1er avril 2025, pour la première fois, j’allais enfin les voir, accompagnée de mes amis. Et là, je découvre sur leur page officielle un concours pour devenir IndoReporter le 2 avril 2025. Je tente ma chance, comme on dit : Qui ne tente rien n’a rien.
Une fois ma candidature envoyée, je décide de ne pas y penser, pour ne pas être déçue. Je me laisse simplement emporter par l’instant… J’étais là, juste là, face à la scène, face à Indochine, dans la fosse. Deux heures trente de show non-stop. Une claque monumentale.
Je suis rentrée à 1h15 du matin, sonnée, bouleversée, le cœur encore en vrac. L’énergie du groupe, les lumières, la foule en transe, les bras levés, les refrains chantés à l’unisson… Et ces chansons, comme autant de souvenirs, qu’on ravale, qu’on crie, qu’on pleure.
C’était trop fort, trop intense. Impossible de s’arrêter là. Alors, j’y retourne le lendemain, parce que quand un moment te fait vibrer à ce point, tu as juste envie de le revivre encore… et encore. C’est comme une étincelle qui allume quelque chose en toi, une connexion que tu ne veux pas laisser filer. Tu sais que ce n’est pas qu’un hasard, mais une chance rare de toucher du doigt ce qui te fait vraiment sentir vivant.
Le jour J arrive : nous sommes le 2 avril ! Je pars vers 10h30 avec quatre amis dont une avec qui j’avais fait mes études, le cœur un peu fébrile, déjà en ébullition… et fatiguée par la veille. (je dormais à moitié, dans ma tête !). Nous arrivons vers midi sur la Grand-Place de Bruxelles. Le soleil brille, les rues vibrent d’impatience, les regards se croisent, les sourires s’échangent.
Nous nous installons en terrasse, au resto. L’atmosphère est légère, comme une danse silencieuse, où chaque geste, chaque expression semble suivre un même rythme. Les voix s’élèvent en harmonie, et le temps paraît presque suspendu, juste pour savourer cette complicité partagée.
Je commande des boulettes liégeoises avec des frites… Vers 13 h, pendant le repas, je reçois un appel masqué.
Mon amie me dit :
— Ne réponds pas, c’est sûrement encore une pub.
Je hoche la tête :
— Ouais, tu as raison…
Mais une petite voix dans ma tête me souffle : Réponds quand même.
Alors, je décroche.
— Salut, c’est Antony. Je parle bien à Vanessa ?
— Oui, c’est moi.
Et là, il me dit :
— Je t’appelle pour te dire que tu es sélectionnée pour être IndoReporter. oLi a fait le tirage au sort. Félicitations !
Silence dans ma tête, puis un grand boum, comme si mon cœur venait de taper contre mes côtes.
Je lui dis :
— « Mais non, ce n’est pas vrai ?! C’est une blague ?!
Il me répond, avec un sourire qu’on devine à l’autre bout du fil :
— Non, non, c’est vrai, tu as gagné, Vanessa ! Est-ce que tu es dispo pour 15 h 30 ?
Ma voix tremble, j’ai les mains moites, le stress me saute à la gorge :
— Oui, bien sûr ! On est sur la Grand-Place de Bruxelles, en train de manger.
Il continue :
— Parfait ! On se retrouve tout à l’heure. Je t’enverrai toutes les infos par e-mail. À tantôt,
Vanessa.
Je raccroche en lui disant merci beaucoup, puis je reste là, figée.
Je regarde mes amies : elles se demandent ce qu’il se passe. Je viens de passer de fan à IndoReporter. Et ce jour-là… tout change. Impossible de finir mon assiette, l’annonce m’a coupé l’appétit net.
Mon premier réflexe, c’est d’appeler ma mère. Il faut qu’elle le sache tout de suite.
— Mama, t’es où ? Tu ne vas jamais deviner ce qui m’arrive !
— Je suis dans la voiture. Qu’est-ce qu’il se passe ?
Je respire un grand coup, et je balance tout d’un trait :
— Tu ne vas peut-être pas me croire… mais j’ai été sélectionnée pour être IndoReporter !
Silence. Puis un cri d’amour à travers le téléphone :
— QUOI ?! C’est merveilleux, ma chérie ! Profite à fond ! Et n’oublie pas de faire une surprise à ta sœur, hein ! Essaie de finir ton assiette, sinon tu vas tomber dans les pommes en les voyant… Reste zen… Tout va bien se passer.
Je souris, elle a raison, tout va bien se passer, mais à cet instant précis, je sais que plus rien ne sera jamais tout à fait comme avant. Je me lève précipitamment, direction les toilettes, avec mes amies qui me suivent, le cœur qui bat à tout rompre, les larmes qui montent… Il faut que je me calme.
À 13 h 45, nous quittons la Grand-Place pour rejoindre le point de rendez-vous. La circulation est dense. Mes amies iront visiter l’Atomium, et je me sens un peu coupable que notre programme ait été chamboulé. Je n’avais pas anticipé le timing, mais j’espère qu’elles profiteront quand même de cette journée à leur manière. Je sens mon cœur battre plus fort à chaque pas, l’adrénaline qui monte.
C’est là que je rencontre Myrtille, une autre IndoReporter. Nos regards se croisent, un sourire partagé, un silence complice…On sait toutes les deux que ce moment est unique. À 16 h, Antony arrive pour nous chercher, il nous explique le déroulement, tout est bien rodé. Puis, il nous tend le fameux ticket IndoReporter, celui à coller sur nos vêtements.
Rien que ça… Ça me fait trembler un peu.
Nous marchons ensemble, tous excités, et entrons dans les coulisses du spectacle. Antony nous fait visiter les loges. Le rêve devient soudainement très réel, bien plus tangible. Puis, il nous guide à l’intérieur de la salle de concert.
Avant d’y entrer, il nous glisse, presque comme un secret :
— Ce soir, il y aura 13 000 spectateurs. Profitez-en à fond, ça passe très vite…
Je reste sans voix. Treize mille… C’est colossal, presque irréel.
À notre arrivée, les répétitions battent leur plein. Sur l’écran géant, un clip tourne, Memoria. C’est là que je les aperçois : Nicola, Ludwig, Boris… et tous ceux qui, dans l’ombre, font vivre ce spectacle. Des visages concentrés, des gestes précis, une équipe de passionnés qui donne tout pour que chaque détail soit parfait. Leur dévouement et leur travail acharné, souvent dans le silence, permettent à ce rêve de prendre vie. Ce sont eux qui transforment l’impossible en réalité, qui rendent chaque moment magique et chaque performance inoubliable. Il y a 300 personnes en tout, 80 par soir, 27 camions, deux jours pour tout monter. Je veux leur dire merci, du fond du cœur, pour faire de chaque concert une expérience unique.
Tout autour de moi, c’est grand, c’est magnifique. Je lève les yeux : 12 000 LED brillent au plafond, créant un ciel électronique qui pulse au rythme des basses, comme si les étoiles elles-mêmes vibraient avec la musique À 18 h 30, des bracelets LED seront distribués à chacun aux spectateurs.
Les balances continuent, cette fois, c’est Popstitute. Les sons résonnent, chaque note est ajustée, chaque lumière placée, on sent que chaque détail est minutieusement réglé. Nicola nous aperçoit enfin et nous fait un petit signe de tête. Puis, au milieu de cette concentration, un moment suspendu, hors du temps : un membre de l’équipe demande sa compagne en mariage, en plein centre de la scène. C’était simple, sincère, bouleversant de beauté, un instant intime et précieux qu’on a eu la chance de partager, comme une parenthèse d’amour au cœur de ce tourbillon de lumière et de son. Nicola s’approche de nous, on échange un check discret.
Il chuchote presque, comme pour préserver sa voix :
— Bonjour, ça va ? Je dois aller faire dodo, on se reverra tout à l’heure.
Il sourit, puis s’éclipse, prêt à se concentrer sur l’imminence du show.
La visite continue, Antony nous fait monter sur la grande scène, nous fait découvrir la setlist et les instruments. À cet instant, je me permets une petite parenthèse pour partager une facette de mon parcours : depuis 2016, je suis artiste, sosie féminine de Michael Jackson sous le nom de Leonor Jackson. J’ai eu la chance de faire des galas en Belgique, en France, et même en Thaïlande. J’ai partagé la scène avec des artistes comme Nolwenn Leroy, Rémy Bricka, Christian Croain, François Valéry, Jean-Pierre Mader, Alec Mansion, Johnny Fostier, Nono et les Chocolat’s, Christian Delagrange, Jeane Manson, et d’autres encore. En mars 2023, j’ai obtenu mon diplôme de Numéro 1 de Michael Jackson Impersonator aux États-Unis, et en août 2021, j’ai eu l’honneur de rencontrer les frères de Michael Jackson à Ostende.
Mais la vie a pris un tournant le 19 septembre 2023 : j’ai décidé d’arrêter ma carrière après le décès de mon fiancé, Lou Depryck. Ce fut un choc. Lui et moi partagions régulièrement la scène, et depuis, me retrouver seule devant un public… Je ne veux plus.
Pourtant, ce que m’a fait ressentir Antony sur cette scène a presque eu quelque chose de magique. Un retour en arrière, comme si j’étais de l’autre côté, à vivre à nouveau l’adrénaline des milliers de spectateurs, les yeux rivés sur moi. Ce moment m’a offert un petit bout de ce que j’avais perdu, et j’ai presque revécu cette sensation de la scène… mais cette fois, en tant que spectatrice. Un mélange doux-amer de souvenirs et d’émotions, où la magie de l’instant m’a rappelé à quel point la scène
m’avait fait vibrer.
Ensuite, Antony nous guide vers l’arrière du décor, et là… c’est tout simplement époustouflant. On se sent tout petit face à cette immensité, mais en même temps, une magie se dégage de chaque recoin.
Rapidement, on fait un tour dans la loge de Nico, où se trouvent des guitares, celles de chaque musicien… Et bien sûr, la guitare de Nicola, ma préférée : la Rainbow, qu’il utilise pour la chanson Le Chant des Cygnes. Elle est magnifique, avec ses couleurs éclatantes, une véritable œuvre d’art.
Antony nous parle aussi de leur hygiène de vie et de la discipline stricte qu’ils suivent. Il nous montre l’endroit Catering et nous explique que des cuisiniers préparent à manger pour toute l’équipe. Chaque détail compte, et c’est ce qui fait leur succès.
Il nous glisse qu’il y a des surprises à venir, mais… c’est top secret, pour l’instant. Nous assistons ensuite aux balances de DJ Marlon de La Femme, qui assurera l’ouverture du concert. Devant la grande affiche de l’Arena Tour, Antony nous fait remarquer les images : des extraits emblématiques des clips du groupe.
Vers 18h , on reçoit nos bracelets LED, on se dirige vers le stand de Merchandising. J’en profite pour acheter quelques souvenirs pour ma sœur et moi. Puis, direction la fosse devant la scène Stage A, où nous devons choisir nos places.
Même si mon ticket était pour les gradins, je savais que je voulais être dans la fosse. C’est là que l’énergie est la plus folle, là où on peut vraiment vivre chaque instant à fond. Je préviens mes amies que je serai dans la fosse, elles étant dans les gradins. Antony nous a dit qu’on pouvait être accompagnés d’une personne, mais sans plus. J’avais demandé à une amie de m’accompagner, mais elle a décliné. Le lendemain, elle m’a envoyé un message pour me dire qu’elle regrettait de ne pas avoir accepté, qu’elle aurait aimé être là, à mes côtés, dans cette énergie palpable.
À 18 h 30, les portes s’ouvrent au public, laissant entrer les premiers spectateurs impatients de vivre une soirée rythmée et festive.
À 20 h, Marlon commence son DJ set, et il est excellent ! Les basses résonnent, la foule se chauffe, et l’ambiance monte en flèche dès les premières minutes. Il ne reste plus qu’à attendre ce fameux show de 20 h 45, le moment le plus attendu de ma vie : la rencontre avec le groupe.
À 20 h 25, Antony vient nous chercher dans la fosse. La sécurité nous soulève au-dessus des barrières, le stress, la pression, tout monte en flèche. Chaque seconde devient plus lourde, plus excitante. Je sens mon cœur battre à toute vitesse, l’impatience presque insupportable, tandis que tout est prêt sur la table pour les dédicaces.
Vers 20 h 35, le groupe arrive et nous salue, puis je vois Nicola se diriger vers nous. À cet instant, j’étais vraiment aux anges. Depuis toute petite, j’ai toujours eu un faible pour ses cheveux, ce style unique qui fait partie de son identité. Avec un peu de timidité, je lui demande s’il pourrait faire une vidéo pour souhaiter un joyeux anniversaire à ma sœur.
Il accepte, et nous profitons de l’occasion pour lui demander des dédicaces pour ma sœur, ma tante et moi. Ensuite, je lui demande timidement s’il veut bien faire un selfie avec moi, ainsi qu’avec Ludwig, Oli et Marc. Après, on prend une photo avec tout le groupe.
Juste avant de partir, je lui tends ma carte d’artiste de LJ, avec un petit mot de soutien au dos. Il me demande si je fais de la musique. Je lui réponds que oui, mais que j’ai dû arrêter après le décès de mon fiancé. Il me regarde un instant, et avant de s’éloigner, m’envoie un bisou volant.
Un moment simple, mais qui m’a réchauffé le cœur. Le temps a passé tellement vite qu’on ne l’a pas remarqué. Antony nous emmène dans les coulisses. Je connais cette sensation, celle d’avant de monter sur scène, ce mélange de tension et d’excitation qui fait battre le cœur un peu plus fort. Je lui ai dit que j’adorais ses cheveux.
Il a trouvé ça comique et a ajouté que ça demandait beaucoup de travail.
À ce moment-là, tout le stress est enfin parti. C’est le grand moment : le concert commence, et l’ouverture avec Babel Babel met la scène en feu. La fosse s’embrase d’un coup, un frisson parcourant la salle. Les premières notes déchirent l’air, et tout semble s’enchaîner à une vitesse folle, comme une vague qui déferle sur nous. Let’s go pour 2 h 30 de pure intensité. La scène prend vie, chaque chanson se transforme en un voyage, un tourbillon d’énergie qui me pousse à chanter, à sauter, à tout donner.
Il n’y a plus de place pour rien d’autre que la musique, chaque instant étant gravé dans le précieux présent. Ce qui m’a vraiment émue, c’est Annabelle Lee, un hommage pour toutes les personnes qui ont perdu un proche. Il n’était pas sur les photos, mais je pensais à lui.
À chaque chanson, des clips et leurs apparitions défilaient sur un écran géant, suivis de confettis qui tombaient en pluie sur nous. Le Garçon qui Rêve me rappelait Peter Pan, un voyage au-delà du réel, un de mes coups de cœur dans cet album.
La chanson préférée de Nico, La Belle et la Bête, résonnait comme une douce mélodie. Le Chant des Cygnes : j’étais impatiente de l’entendre en live, et quand nous avons chanté les chœurs, cela m’a donné des frissons, ainsi Trois nuit par Semaine, J’Ai Demandé à la Lune et L’Aventurier. C’était vraiment génial !
Ce que j’attendais le plus, c’était cette immersion dans les classiques, ces chansons intemporelles qui résonnent comme des repères, des histoires racontées à travers les âges. Elles ont ce pouvoir de traverser le temps, de me toucher au plus profond, tout en me rappelant des instants gravés dans ma mémoire. C’était comme un retour à l’essentiel, un voyage dans l’univers de la musique classique qui ne cesse de m’émerveiller. Ce n’était pas prévu dans le programme, mais Seul au Paradis, a touché mon âme. Quand j’ écoute cette chanson, j’ai l’impression que les mots de Nicola sont ceux que mon fiancé, là- haut, me dirait s’il le pouvait.
Puis, il y a eu ce moment acoustique sur la scène C, avec Nicola et Boris, créant une ambiance encore plus intime. Les chansons, d’une simplicité saisissante, dégageaient une intensité émotionnelle rare. Je n’oublierai jamais ce concert. Je ne me suis endormie qu’à 2 h 30 du matin, le corps vidé, l’esprit suspendu. Il m’a fallu du temps pour laisser retomber tout ce que je portais en moi : le stress, la pression, l’émotion, comme après chaque show, quand le corps se vide, mais que l’esprit reste dans ce vertige. En rentrant chez moi, les yeux encore dans les étoiles, j’ai senti qu’un rêve d’enfant venait enfin de se réaliser.
Tout était spectaculaire, leur force, leur énergie m’ont époustouflée. Chaque chanson m’a emportée, comme une vague que je n’aurais jamais voulu éviter. Les lumières, les sons, la foule en transe . Tout s’est parfaitement synchronisé, comme une œuvre d’art vivante. Mais ce n’était pas juste un concert : c’était une expérience totale, un écho à ce que j’ai vécu sur scène. Cette décharge après le spectacle, ce vertige quand tout redescend, ce sentiment d’avoir touché quelque chose d’immense, même si ce n’était que pour un instant.
Je me suis laissé porter par chaque note, chaque parole, chaque seconde. Là, au milieu de cette foule, il n’y avait plus de place pour les peurs ni pour le doute. J’étais chez moi. Indochine, ce n’est pas juste un groupe. C’est un chapitre de ma vie, un repère, un refuge dans mes moments sombres. Ce concert, c’était l’aboutissement d’un chemin, un instant où chaque épreuve traversée trouvait enfin son écho.
Chaque regard échangé avec les musiciens, chaque sourire aperçu dans la foule, c’était bien plus qu’un instant partagé : c’était un hommage. Un moment suspendu, hors du temps. Ce n’est pas juste une histoire de musique. Indochine, pour moi, c’est une force. Quand le harcèlement scolaire me brisait, quand les jours devenaient trop lourds à porter, leurs chansons étaient là, une échappatoire, une main tendue dans l’ombre. Personne ne sait à quel point leur musique m’a aidée à tenir.
Je ne l’ai jamais dit à personne. Je ne sais même pas s’ils réalisent l’ampleur de l’impact qu’ils ont eu sur ma vie… Mais moi, je le sais. Et je ne les remercierai jamais assez.
Merci, Indochine. Merci à mes amies de m’avoir déposée au point de rendez-vous, et désolée de vous laisser ainsi, sans prévenir qu’un instant, tout bascule. Merci, sœurette, de m’avoir mis leur musique entre les mains, d’avoir ouvert la porte de cet univers. Merci, oLi, pour le tirage au sort de mon nom, et pour m’avoir donné cette chance unique. Merci, Nicola et à tous les musiciens, pour ces quelques minutes inoubliables partagées. Un énorme merci à Antony pour ce moment unique, pour nous avoir guidés tout au long de cette visite… un souvenir inoubliable gravé à jamais dans mon cœur, l’un des plus beaux instants de ma vie.
Quelques jours après, je vois qu’ils ont remit des dates pour Bruxelles le 13 et 14 février. J’ai réservé mon billet pour revoir ce concert de folie le 13 février 2025, comme si c’était hier. Je croise les doigts pour avoir des places pour le concert en juin à Douai ! Indochine, ça ne s’explique pas, ça se vit. À bientôt.
Vanessa