Reportage d'Elodie, concert de Bruxelles, le 22 octobre 2009
Un matin gris en plein centre de Bruxelles...
Le réveil sonne, et comme une bombe, je me lève dans ma chambre d’hôtel pour me préparer à patienter plus de 6h sous une fine pluie et dans le froid. Les boots bien attachées et emmitouflée dans un gros pull, me voilà à faire le pied de grue devant la salle, une trentaine de personnes s’y trouve déjà. Certains y on même campé (les courageux).
Soudain mon téléphone se met à sonner, au bout du fil, Alain m’annonce que je viens d’être choisie comme IndoReporter, sur le coup je ne réalise pas ma chance, mais très vite je me mets à faire des bonds.
17h, me voilà à l’intérieur de la salle, impressionnant cette sensation de solitude au milieu d’une fosse complètement déserte.
Sur scène, le groupe est déjà en pleine concentration ! De peur de les déranger, je me tiens à l’écart en étant à l’affût de chaque petit détail. Comme un enfant déballant son premier cadeau de Noël, je m’émerveille et absorbe toutes les explications d’Alain.
Incroyable toute cette collaboration entre chaque technicien et les artistes. Soudain les 5 écrans géants se mettent à monter et descendre pour les tests, ayant été présente la veille pour le premier concert à Bruxelles, j’ai eu l’occasion de profiter de la surprise. Je ne me remettrai sûrement jamais de l’effet que m’ont fait ces écrans géants.
Après avoir eu l’occasion de visiter les backstages, me voilà placée au premier rang, et n’ayant qu’une seule envie, que le spectacle commence !
Soudain, j’entends, dans mon dos des cris de fans hystériques, les portent viennent de s’ouvrir. Ce moment d’intimité avec le groupe est terminé, je ne suis plus seule.
Pour ouverture, nous avons eu droit à un petit groupe belge assez sympa, The Mash. Après une prestation de 30 minutes, voici les techniciens. En quelques instants, ils installent tout le matériel et font grimper le rideau.
Les esprits se chauffent sous le doux son des musiques d’entant pour qu’enfin les lumières s’éteignent et les sirènes nous hurlent le début de la bataille. Malgré un petit problème à la cheville, notre cher Nico est plus en forme que jamais. Une prestation magnifique, des musiciens déchainés et, grande surprise, de très anciens titres refont surface, dont Kao Bang qui a pu en ravir plus d’un !
Durant 2h30, l’ambiance ne retombe pas. Les nombreux titres s’enchaînent. Les nouveaux arrangements de June me font passer dans un monde à part. Le spectacle se clôture en apothéose avec un groupe épuisé mais surtout des visages submergés par l’émotion. Encore une belle réussite !
Après avoir réussi à me frayer un chemin parmi la foule, je rejoins une partie du groupe en after. Séance photos et dédicaces sont au programme, mais surtout 2h de discussions en se remémorant les plus anciennes histoires du groupe, des anecdotes encore méconnues jusqu’à ce jour qui restera à jamais gravé dans ma mémoire.
Merci… c’est sûrement le moment le plus simple à dire, mais sincèrement, MERCI !
Elodie