Reportage de Sophie, concert de Limoges, le 7 novembre 2009
En ce samedi 7 novembre 2009, je termine de déjeuner ; il est 14h lorsque mon téléphone sonne...
Un numéro inconnu… Allô Sophie ? C’est Batman ! Tu vas voir Indochine ce soir ? – Heu… Oui... (Là, mon cœur s’accélère). Et tu as postulé pour être IndoReporter ? – Oui ! (Là, mon cœur est prêt à exploser). Et bien tu as été tirée au sort ! – OH PU**** c’est pas possible !!!!!!
Alors je saute partout, je cours, l’excitation est à son comble. J’appelle tout le monde : Devine quoi ? Je suis IndoReporter !. Puis gros moment de stress : je vais avoir un immense privilège ; il ne faut rien gâcher. Le rendez-vous est fixé à 16h45 ; dernière vérification : Place de concert OK, téléphone OK, appareil photo OK.
Alain Picon vient m’accueillir ; le contact est facile. Il me dit de ne pas m’attendre à rencontrer Nicola Sirkis. Mais ma joie est telle que ce n’est pas grave, rien ne pourra entacher cette journée ! Aurélie, 2ème Indo Reporter, arrive enfin. Les présentations faites, Alain nous fait découvrir le tour bus : télévision intégrée, confort optimal… Excepté pour les couchettes, où certains doivent être littéralement pliés en deux ! Je remarque que les Indoboys ne doivent se nourrir que de bonbons et de barres chocolatées !!
Nous voici ensuite dans les coulisses du Zénith. Alain nous explique le fonctionnement du concert et tout ce que l’on ne soupçonne pas ; notamment l’ordinateur dans lequel se trouvent tous les sons du concert qui ne sont pas joués sur scène : Les sirènes, les bruits de moteur d’avion, la voix de Suzanne…
Pour tous, c’est le septième musicien du groupe (dixit Alain). Rapidement, nous nous trouvons sur la scène. Instant magique…
Je me rends compte de toute l’émotion que le groupe doit ressentir lorsque la salle est comble. Les musiciens arrivent déjà et commencent les balances. Boris passe, un gobelet à la main. Alain m’affirme que c’est du Gin. Mais non, c’est du thé au thym, tu vois bien !
Je confirme : Boris boit bien du thé au thym ! Ta réputation est sauvée, Boris… !
Et voilà Nicola. Il dégage un tel charisme et un tel professionnalisme ! Nous descendons de scène et apprécions ce moment depuis la fosse. Tel un chef d’orchestre, Nicola donne ses directives. C’est lui qui décide. Mais ça change presque à chaque date. D’ici ce soir, il peut encore changer d’avis nous confie Alain. Seront répétées Je t’aime Tant, Un Ange à ma Table, Savoure le Rouge (qui ne sera pas jouée en concert) et quelques notes de la bonus track de La République des Meteors (qui ne sera pas jouée non plus). Les écrans se baissent et remontent plusieurs fois sous nos yeux ébahis.
Cerise sur la gâteau : Nous avons pu rencontrer Nicola le temps d’une photo et d’un autographe.
Voici venue l’heure du concert. Sur les conseils d’Alain Picon, je bouscule mes habitudes et me place dans les gradins. Le Zénith n’étant pas immense, je ne suis pas loin de la scène. Je ne regrette absolument pas mon choix. La fosse ne m’aurait pas permis de profiter pleinement des cinq écrans géants, ni de la vue d’ensemble : ne pas se focaliser sur un seul musicien, voir Nicola se déplacer sur toute la scène, admirer le jeu des lumières…
En première partie, je découvre TOYBLOÏD, dont la chanteuse n’est autre que Lou Sirchis, fille de Stéphane. Ils mettent le feu, c’est entraînant et le moins que l’on puisse dire, c’est que chaque membre est polyvalent ! Ils passent de la guitare au chant, sans oublier la batterie.
Et c’est enfin le tour d’Indochine. Comme sur la précédente tournée, le rideau tombe et laisse place au groupe. Le concert est tout simplement ENORME !
L’énergie est toujours au rendez-vous, les morceaux s’enchaînent au bon rythme : Go Rimbaud, Go !, Playboy, Le Manoir, Alice & June… Sur 3e Sexe, Nicola ne chante que quelques phrases, le public se charge du reste. Pour J’ai Demandé à la Lune, le film passé sur l’écran me met les larmes aux yeux : Un grand oiseau blanc vole majestueusement autour de la lune. Il est rapidement rejoint par un autre, puis un autre… C’est magnifique.
Pendant 2h30, je me déchaîne sur Kao Bang, Drugstar et autre Electrastar. Il faut vraiment le vivre au moins une fois dans sa vie ! En dernière partie de concert, le groupe rend hommage à Jacno, décédé 2 jours plus tôt…
Les lumières à peine rallumées, l’équipe commence à démonter la scène. Ce travail de fourmi durera jusque tard dans la nuit… On ne se rend pas compte du boulot que ça demande.
Après le concert, nous retrouvons les musiciens dans une petite salle. Là, séance de photos et dédicaces. Je me sens très à l’aise.
Je découvre que François est originaire de Brive, tout comme moi ! Enfin, d’Allassac exactement. Oui, bon, c’est pas grand chose mais c’est toujours un point commun permettant de discuter 3 minutes !
Je remercie du fond du cœur Indochine pour avoir la générosité de nous offrir ces quelques heures de magie. Merci à tous les IndoBoys pour leur extrême gentillesse et surtout leur immense patience (même lorsque Aurélie fait faire 3 fois la photo à oLi !). Enfin, merci, merci, merci à Alain Picon pour sa disponibilité et son accessibilité. Je n’aurais aimé avoir d’autre guide que toi ! Et, promis, je ne verrai plus les gradins comme avant !
Il est temps de rentrer chez moi… Je retrouve mon homme qui, après avoir écouté mon récit, me dit : Tu prends à 7h30 demain : Retour sur Terre !! Et oui, du rêve à la réalité, il n’y a qu’un pas…
Sophie