Reportage de Sophie, concert de Bruxelles, le 05 avril 2025
Mon rêve d’IndoReporter
Lundi 7 avril, 2025
C’est deux jours plus tard que je me pose pour écrire cet article. Que dire ? L’émotion est toujours là même, le rêve ne s’arrête pas. Les frissons restent et resteront. Les souvenirs seront intacts, et cette expérience me rendra forte, plus forte encore.
Le samedi 5 avril est un jour que j’attends avec tellement d’IMPATIENCE.
Le 4 avril, vendredi soir, j’envoie un mail pour être IndoReporter, je vérifie 100 fois mon adresse mail ; je pense à ce rêve de gamine. Et oui, du haut de mes 31 ans, cela fait 20 ans que j’écoute Indochine dont chaque album, chaque morceau, chaque concert m’a façonnée. Ce sont mes idoles !
Je n’y crois pas, mais l’espoir existe. C’est pourquoi, le lendemain, je laisse tout de même mon portable sur le mode son ; on ne sait jamais… J’ai bien fait : midi pile, je vois un numéro masqué apparaître sur l’écran de mon portable. Je n’y crois pas, je ne veux pas y croire, de peur d’être déçue. Et là, le rêve devient réel, j’entends une voix me lire un mail. Oui, celui-là même écrit par moi-même la veille, je pleure et je m’évanouis (je ne savais pas qu’on pouvait tomber dans les pommes d’émotion, c’est donc désormais acquis). C’est Antony qui m’a appelé et il travaille pour le groupe. Mes collègues se demandent la raison de ma joie et comprennent. Oui, je vais rencontrer le groupe qui m’a guidée toute ma vie et je n’en reviens toujours pas !!!!! En route !
Il n’existe pas de mot pour exprimer ma joie, ma gratitude, alors autant en inventer un, c’est l’IndoJoie.
Le rush : j’ai juste le temps de prendre au vol quelques pochettes d’album en espérant une dédicace (spoiler j’en ai eue!). J’essaye aussi de me faire belle, il ne faudrait pas que j’apparaisse comme absolument négligée sur les photos qui trôneront probablement toute ma vie en tirage poster dans mon salon (on rigole mais ne serait-on pas sur les fondements d’une vérité future ?).
J’arrive devant le point de rendez-vous et arrive l’autre IndoReporter, je suis tellement bien tombée ! Une fille adorable du même âge que moi qui aime Indochine, les chats et la littérature. Tout est parfait. Le rêve peut commencer. Nous attendons fébrilement, on n’ose pas à croire !
Antony arrive, c’est lui qui va nous accompagner durant cette journée et nous faire vivre ces moments merveilleux, au-delà de nos espérances.
On arrive devant les backstage et on comprend évidemment que ça ne rigole pas !
Antony explique à Julie et à moi-même que nous allons assister aux balances. Nous arrivons tous trois devant une salle immense (mais qui paraît plus vide sans public) et là on voit le groupe sur scène qui répète Tokyo Boy, une des chansons préférée du nouvel album pour nous deux ! Que d’émotions. Les notes résonnent et les derniers réglages pour le soir se réalisent. Nicola fait des retours pour le son. Ce moment très sérieux pour le groupe est pour nous un des plus beaux spectacles.
Direction la deuxième scène pour un deuxième test et là on entend les premières notes de la chanson Le Lac, que de bonheur, que d’émotion…
J’arrive au bord du lac
J’aimerais bien que tu sois là
C’est juste un endroit à moi
J’aimerais bien que tu le vois
On comprend que ce titre figurera sur la set list du show de ce soir et on pleure d’émotion ! Cette chanson est incroyable ! Je n’en reviens toujours pas! Les balances sont finies et Nicola et le groupe viennent nous saluer en nous disant qu’ils nous verront plus tard, omg omg ce moment va arriver dans la vie, genre la vie RÉELLE !
S’en suit une appropriation et une visite de la salle du Palais 12 ! On apprend qu’en réalité c’est une salle à la capacité très très grande !
Antony nous laisse la possibilité de monter sur scène, voir les instruments et la setlist , je n’avais pas envie de me divulgâcher toutes les chansons mais ma curiosité était trop forte… Passée la déception de ne pas voir apparaître Little Dolls ( ma chanson préférée) j’aperçois avec bonheur que je vais entendre Salômbo, mais aussi Electrastar (je peux mourir pour cette chanson) et la classique Alice & June qui ne sera jamais usée et qui sera toujours dans mon cœur en numéro 1 (d’ailleurs l’anniversaire d’un des meilleurs albums du monde arrive, vous y aviez pensé ?).
Ensuite, Julie et moi-même avons la possibilité de découvrir l’arrière de la scène, un moment hors du temps, les écrans sont si grands, majestueux ! On peut voir aussi les différentes guitares du groupe avec la Rainbow qui est, je pense, ma guitare préférée de tous les temps et je suis certaine que vous aussi !
Ensuite, on voit quelques loges d’appoint et on voit Boris discuter, nos idoles, si proches, si humaines.
Antony nous conduit ensuite au Catering et il nous explique que des cuisiniers font à manger pour tout le staff qui est évidemment très nombreux sur la tournée ; je l’ai déjà vu sur des story et tout à l’air absolument délicieux ! Ce qui m’a marquée aussi c’est la bienveillance de chacun malgré la fatigue et la nostalgie que doit engendrer le fait d’être si loin des siens pendant des mois de tournée et en même temps ça doit être si incroyable !
On arrive à un moment inoubliable celui des révélations ! Antony nous balance quelques exclus mais surtout pour moi le plus important Nico a plein d’idées et n’est pas prêt d’arrêter ! Mon rêve va pouvoir continuer.
Nous assistons ensuite aux balances de la première partie de Marlon du groupe La Femme que j’adore ! J’apprends que le mix est changé tous les jours ! J’avais déjà adoré celui de mercredi mais celui-ci était encore mieux et oui en même temps comment ne pas tomber sous le charme complet de l’enchaînement de David Bowie et Depeche Mode ? Cette question est évidement rhétorique hahaha personne ne peut résister ! En plus, Marlon portait un long manteau en fourrure, comme ça tranquille alors qu’il faisait si chaud dans la salle. Je ne peux qu’être d’accord avec cette doctrine : le style avant tout !!!
Nous pouvons discuter avec la star numéro 2 de cette soirée, la photographe Laura Gilli qui est d’une gentillesse incroyable et que je vois depuis plusieurs tournées et que j’admire beaucoup de par la qualité de ses photos et sa place de choix dans le milieu.
Ensuite, Antony nous a montré l’affiche de l’Arena Tour qui est en fait un Cherche et trouve géant et nous avons appris beaucoup de secrets de fabrication de cette affiche ! Saurez-vous les trouver ?
Nous avons pu aller au Merchandising, arrêt très important puisque ces objets pourront nous rappeler que l’on a vraiment vécu un rêve éveillé !
Il est 18h20, l’après-midi a filé comme un éclair. On est toujours dans un ING Arena vide à la différence près que nous sentons l’effervescence. Beaucoup de fans s’amassent derrière la porte et se réjouissent de rentrer et de courir pour avoir les meilleures places en fosse. Et nous ? Nous, nous avons cette immense chance de pouvoir déjà nous placer dans la salle et de choisir nos places. Ce sera juste devant le micro de Nicola près d’un marche pied car notre aventure d’IndoReporter ne s’arrête pas ici et le meilleur reste encore à venir.
On sait qu’il ne reste qu’une petite heure avant que nous ne soyons sortis par la sécurité pour aller rencontrer le groupe, l’effervescence est à son comble et on a toutes les deux réfléchi à ce que nous allions leur dire (spoiler alert : je leur ai juste dit bonjour c’est tout).
Et là pour moi, c’est le meilleur moment qui arrive… Marlon nous régale avec son mix dans la première partie mais Julie et moi, on est ailleurs, on est au paradis, on se regarde, on regarde nos montres, on regarde les gardes et là… Marlon finit son mix et on sait que c’est LE moment, LE meilleur moment. Ni une, ni deux les gardes s’approchent de nous et nous sortent de la fosse (omg si vous saviez comme j’ai stressé qu’on me vole ma PRÉCIEUSE PLACE) et nous nous dirigeons vers une pièce dans laquelle nous allons les rencontrer. On respire, on se prépare mentalement, un dernier check miroir, on ouvre nos livrets pour les dédicaces et nous sommes à l’affût de chaque bruit et là, comme le messie, le groupe arrive, délivrant sur nos visages la joie, nous sommes comblés. Quel bonheur.
On était prévenues, 8 minutes passent vite, 8 minutes passent vraiment très vite mais c’était merveilleux, nous voilà le cœur rempli de gratitude, de bonheur, quelques autographes et photos pour se souvenir du fait que ce moment a existé !
Dernière partie du rêve d’IndoReporter avant le concert, on a ce privilège incroyable d’assister à la montée du groupe sur scène, nous sommes derrière les écrans et nous voyons le groupe se préparer. Le moment est tellement impressionnant puisque nous entendons les milliers de personnes hurler d’impatience de l’autre côté.
Nous regagnons ensuite nos précieuses places et pouvons assister à ce concert. Le groupe a été encore une fois si chaleureux, si généreux avec son public.
Trois scènes, une avancée géante, une proximité rare avec le public. Peu importe la place, chacun a droit à son moment de grâce. Nicola et le groupe offrent un concert riche, multi-albums, fidèle à leur promesse : ne jamais oublier personne.
Mon instant d’apothéose : Le Chant des Cygnes. Une chanson dont j’ai longtemps ignoré le sens, jusqu’à ce que je décide de lui en offrir un. Et c’est là, toute la beauté d’Indochine : une musique ouverte, intime, poétique, à réinventer selon nos vies.
Ce concert, c’était l’aboutissement.
Ce rôle d’IndoReporter, un privilège rare.
Ce jour-là, j’ai vécu un rêve éveillé. Et je sais qu’il me portera longtemps encore.
J’ai adoré tout, j’ai adoré être prise d’une émotion intense lors de la chanson Annabelle Lee et de la projection de tous les disparus.
J’ai adoré mangé des confettis lors de ces explosions de joie et de couleur.
J’ai adoré toute la scénographie et les lumières au plafond qui étaient reliées à nos bracelets.
Ce show en plusieurs dimensions était un bonheur aussi bien visuel que auditif. Je n’ai qu’une envie, continuer cette tournée, peut-être à Douai (svp je cherche deux places en fosse pour le samedi 😅).
Merci à Indochine,
Merci à Julie,
Merci à Antony,
Merci à Laura,
Merci à toutes les équipes, on ne vous oubliera jamais.
Et aussi merci à toi qui lis cet article Oui moi je suis fier de toi. Et de tout ce que vas faire. Même de rien d’extraordinaire.
Article écrit par Sophie Baps, 31 ans de Liège.