Reportage de Séverine, concert de Bordeaux, le 08 mars 2025
8 mars 2025 : à nos défis, à nos victoires…
5h30 : me voilà prendre le premier bus depuis mon hôtel afin de me rendre au plus tôt à l’Arkéa Aréna de Bordeaux.
Dix minutes après, j’y retrouve mes amis de concert présents ce jour-là et la longue attente avant l’ouverture des portes va pouvoir commencer…
10h : on peut s’installer dans le barriérage mis en place.
J’ai dû dormir deux heures suite au concert de la veille.
La fatigue est bien présente après un début de semaine tendu au boulot et m’être bien déchainée la veille pendant le concert pour extérioriser cette pression professionnelle.
Entre deux discussions avec mes amis, de temps en temps j’adosse mon dos contre la barrière et je ferme les yeux.
Je passe également mon temps à manipuler mon téléphone et le mettre à certains moments en mode avion pour économiser la batterie.
Ces manipulations qui ont sans doute réduit ou mis à néant la sonnerie de celui-ci ont bien failli causer ma perte…
12h45 : je sens une vibration dans mon sac à mains appuyé sur ma cuisse.
Je sors le téléphone, décroche et j’entends : bonjour c’est Antony tu as été tirée au sort par Nicola pour IndoReporter. J’ai essayé de t’appeler deux fois tu n’avais pas répondu, là c’était la dernière. D’un coup mon cœur s’emballe, j’ai les jambes qui tremblent, je me sens complétement vaciller.
Antony m’explique le lieu du rendez-vous mais j’ai la tête dans du coton, je lui fais répéter plusieurs fois car mon cerveau n’arrive pas à intégrer l’information et ce qu’il m’arrive.
Une fois le téléphone raccroché, j’ai besoin de m’extraire un peu de la file, l’émotion est trop forte.
Elle l’est d’autant plus que j’ai été contactée la veille par une journalise de La Dépêche qui m’a annoncé que j’ai été sélectionnée pour rencontrer le groupe à Toulouse, ma ville, dans le cadre de la rencontre des lecteurs abonnés organisée par ce journal le jeudi suivant.
Cela ne m’a pas empêché de candidater pour IndoReporter Bordeaux 4 me disant que l’expérience est totalement différente et que de toute façon je ne serai jamais tirée au sort pour y participer.
Sauf que voilà, moi qui n’ai encore jamais rencontré le groupe je me retrouve à avoir la chance incroyable et inimaginable de pouvoir le faire deux fois en l’espace d’une semaine !
Dinguerie totale…
L’émotion est décidément trop forte et quelque peu difficile à gérer mais il va bien falloir…
16h : je me rends au lieu de rendez-vous donné par Antony (à force j’ai fini par comprendre que je devais me rendre sur le côté gauche de l’Aréna) et là je rencontre Laurie.
Immédiatement j’ai un bon feeling avec elle et me dit qu’on va partager ensemble un moment inoubliable et qu’à coup sûr on va rester en contact à l’issue de cette expérience.
Quelques minutes après deux vans noirs se présentent, la fenêtre côté passager du premier est ouverte et je reconnais immédiatement l’agent de sécurité de Nicola qui nous sourit.
La grille d’entrée se referme sur les vans et après quelques instants Antony arrive. Immédiatement il nous met à l’aise en nous disant que tout le monde se tutoie et l’on colle sur nos vêtements le pass IndoReporter.
Il nous explique que l’on va d’abord assister aux balances dans la salle. On entre, le groupe est déjà présent.
Le son de l’harmonica me saute aux oreilles : Punishment Park !!! Le groupe répète la chanson en prévision des concerts à venir à Toulouse.
Je me dis génial, le titre n’a pas encore été joué sur l’Aréna Tour et il va l’être chez moi, je vais forcément l’entendre un soir puisque je vais assister aux 4 concerts.
On s’approche lentement de la scène B où se trouve le groupe. Nicola porte un foulard pour préserver sa voix.
Je suis tellement sidérée de ce qu’il m’arrive qu’au début je suis Antony et n’ose presque pas bouger de peur de déranger, je ne fais d’ailleurs aucun signe de la main pour dire bonjour (désolée à postériori…).
Enfin c’est le titre Girlfriend qui sera répété.
Là encore voir Nicola très concentré sur les allers-retours avec sa guitare électrique m’impressionne.
> Vidéo 3
On se dirige ensuite derrière l’écran. Mes yeux s’écarquillent littéralement sur ce que je découvre. Antony nous explique la conception de l’écran, que 27 camions de transport sont nécessaires et que 300 personnes travaillent sur le show.
Il nous montre la console, l’ensemble des écrans de contrôle ainsi que la loge rapide de Nicola d’où se dégage l’odeur d’encens caractéristique bois de cèdre et où il se change, coiffe, maquille pendant le concert.
On passe ensuite devant les guitares de Nicola et là comme je gratte, j’en profite pour entamer un échange passionnant sur le matériel avec Mathieu, qui s’occupe des guitares.
Je lui demande notamment les références des tirants de cordes utilisés par Nicola pour me permettre de les essayer sur ma Martin DX.
On monte ensuite sur la scène, on prend quelques clichés photos notamment devant le micro de la scène A. L’immensité de la salle et du plafond tapissé de LEDs s’offrent ainsi à nous, époustouflant.
Après direction le Catering où là on découvre sur des tables un alignement de plusieurs sacs en papiers, Antony nous explique qu’ils contiennent les repas froids des équipes compte tenu de la journée de transition avec le départ pour Toulouse.
On se rend ensuite au niveau des loges. Là Antony nous explique qu’il faut que nous soyons silencieuses car les membres du groupe se reposent ou répètent, la loge de Nicola étant quant à elle inaccessible.
On aperçoit Ludwig qui dort tranquillement sur un canapé et Boris qui joue de la guitare. On retourne ensuite dans la salle où Minuit Machine est en train de répéter.
Après direction le Merch où l’ambiance est festive, c’est l’anniversaire de Chantal qui souffle les bougies du gâteau d’anniversaire qui lui a été préparé.
Antony nous montre ensuite les symboles cachés qui figurent sur l’affiche de l’Arena Tour et qui font référence à l’histoire du groupe, je ne vous dirai pas lesquels à vous de les découvrir par vous-même…
18h25 : il est temps d’aller s’installer dans la salle à la place de notre choix puisque toutes les deux nous sommes en fosse.
20h25 : en fin de première partie, nous sommes extraites par les agents de sécurité du crash barrière pour aller rencontrer le groupe.
Mon cœur s’emballe, je sais que le moment va être bref, Antony nous l’a expliqué. Nicola arrive face à moi, Antony me présente, je remercie Nicola et lui tends mon passeport pour qu’il le signe.
J’ai toujours dans mon sac à main depuis de nombreuses années la pochette CD de Dancetaria, mon album préféré, au cas où… Le jour J est donc enfin arrivé et j’en profite également pour le lui faire signer.
J’arrive à faire un selfie avec lui pendant que les autres membres du groupe signent également mon passeport. Petit selfie également avec Ludwig. Puis photo avec l’ensemble du groupe.
Le temps file à la vitesse grand V, avant que le groupe ne s’éloigne j’obtiens mon dernier selfie avec Boris.
Nous suivons ensuite le groupe derrière l’écran, lui s’éloigne vers la droite, nous nous restons à gauche.
20h45 : On entend le public qui trépigne, la musique de Babel Babel commence, nous assistons de loin aux rituels de début d’entrée de scène et lorsque le groupe s’élance, nous rejoignons notre place à la barrière.
Il est désormais temps que je tente de faire abstraction de ce que je viens de vivre pour profiter pleinement du concert.
Durant 2h30 non-stop, les titres s’enchainent (à vous de découvrir par vous-même lesquels), d’abord sur la scène A puis sur la scène B où une batterie surgit et également sur une petite scène au milieu du public qui apparaît comme par magie.
23h20 : le concert prend fin. Il est temps de rentrer, la tête remplie de souvenirs indélébiles mais ce n’est pas fini, je sais que je vais revoir Indochine pour plusieurs autres concerts sur cet Arena Tour, les prochains à venir dans quelques jours à Toulouse, ma ville…
En ce 8 mars 2025, journée internationale de la femme, merci à Nicola d’avoir tiré au sort mon nom ce qui m’a permis de vivre cette expérience unique et inoubliable d’IndoReporter Bordeaux 4.
Les mots me manquent pour décrire ce que je ressens si ce n’est une grande admiration.
Merci à Boris, the best guitarist dont la dextérité du poignet m’impressionne et dont je qualifie les blagues durant les concerts de Boris show.
Merci à oLi pour son génie.
Merci à Marc et Ludwig d’être les garants du tempo, de la rythmique.
Merci à tous les membres du staff pour leur travail (transporteurs, techniciens, roadies, agents de sécurité, cameramen, Laura la photographe, membres du Merch…)
Enfin, et alors que c’est à lui que j’ai pensé en premier, merci infiniment à Antony pour son extrême gentillesse, ses explications fabuleuses durant cette expérience de folie et tout son énorme travail depuis toutes ces années.
A nos défis, à nos victoires…
Séverine