Reportage de Sandrine, concert de Montluçon, le 15 mars 2006
Le rêve au bout des doigts
Le coeur me sort de la poitrine tellement il bat fort… Le rêve est enfin a portée de main : Fabien vient de m’annoncer que je suis IndoReporter pour le concert de ce soir !
Les heures et les minutes s’égrènent avec une incroyable lenteur jusqu’au moment où je peux enfin recevoir ce précieux pass VIP qui me donne accès à la salle du centre Athanor.
Là, j’apprends qu’il n’y aura que de brèves répétitions. Le groupe est en retard, je n’en aperçois d’ailleurs qu’une partie (merci Marc pour l’autographe) et en quelques minutes tout le monde s’en va… il est impossible de les approcher. Nicola n’arrivera qu’à la dernière minute pour monter sur scène.
Le décor est magnifique, la scène se trouve avancée vers le public de quelques mètres. On retrouve ça et là des fleurs énormes sorties de nulle part, des arbres lugubres complètement dénudés sur une pelouse verdoyante. Décor contrasté à l’image d’Alice au pays des cauchemars…
Le concert débute avec Soldout, mélange de pop, rock, électro, synthétique.
Puis c’est avec un soldat les yeux bandés, jouant du tambour, projeté sur le rideau noir qu’Indochine monte sur scène, cris et acclamations du public qui reprend Dunkerque de tout coeur avec Nicola.
Tout s’enchaîne et le groupe nous ouvre le monde d’Alice & June avec Les Portes du Soir.
Les nouvelles chansons de l’album ne feront qu’un somptueux mélange avec celles de Paradize (Adora, Gang Bang, Pink Water, June, Ladyboy, Mao Boy, J’Ai Demandé à la Lune, Mao Boy, Punker, Marilyn, et j’en oublie), le public peine à démarrer et Nicola n’est pas en forme, il nous demande d’ailleurs d’excuser sa voix, à cause d’une laryngite qui le gêne depuis 2 jours.
Nicola en y mettant toutes ses forces, finit par entraîner le public (assez homogène d’ailleurs, de jeunes et d’anciens fans, hé oui on est toujours là !) et c’est enfin avec 3 Nuits par Semaine et en revisitant des titres des années 80 (Monte Cristo, Miss Paramount, Leïla et l’incontournable L’Aventurier) que les gens se mettent enfin à bouger… Quel bonheur de réécouter ces chansons en live, ça faisait tellement longtemps qu’on ne les avait pas entendues.. Le public saute, chante, danse, et l’ambiance est enfin ce qu’elle doit être et digne du groupe.
Le concert se termine trop vite et sans rappel.
Nous nous dirigeons derrière la scène tout de suite après en espérant aperçevoir le groupe, nous les cherchons, mais ne trouvons personne pour nous renseigner.
Fabien vient nous retrouver et nous annonce que le groupe est déjà parti, dommage, une simple photo et un autographe auraient suffit à compléter cette soirée unique pour nous.
Sur la route du retour, on se remémore le concert et on se dit que nous aurons peut-être plus de chance de rencontrer le groupe samedi prochain à St-Etienne ou à Bourges le mois prochain… Qui sait ! Le rêve est encore a portée de main…
Sandrine