Arena Tour (2025-2026)

Un rêve devenu réalité

Les mots ne sont certainement pas assez forts pour d’écrire l’émotion ressentie lors de cette journée du vendredi 21 Novembre 2025 au Zénith de Rouen.

Moi, fan discrète d’Indochine depuis le début, soit depuis plus de 40 ans, et de la même génération que le groupe.

J’ai assisté aux concerts de chaque tournée mais celui de Rouen 5 restera à jamais gravé dans ma mémoire.

Tout commence la veille du concert, le jeudi 20 Novembre 2025. A 17h30, je m’inscris sur le site officiel d’Indochine afin de participer au tirage au sort d’IndoReporters sans aucune espérance au vu du nombre de participants. Mais je me dis On ne sait jamais.

Le lendemain, vendredi 21 Novembre 2025, à exactement 11h56, mon téléphone sonne avec un numéro masqué et donc je ne réponds pas, pensant à du démarchage téléphonique. Puis, une deuxième sonnerie et je décroche.

Et là, j’entends une voix : Bonjour Pascale, c’est Antony, je travaille pour Indochine, tu as été sélectionnée pour être IndoReporter, félicitations !

Alors, j’y crois pas (je crois que j’ai dû lui répéter au moins dix fois) et il m’explique les modalités de ma venue. J’ai du mal à retenir tout ce qu’il me dit tellement l’émotion est forte. Je tremble de partout et je saute partout, une vraie hystérique ! 5mn plus tard, Antony m’adresse 1 mail me donnant tout le détail. On se donne rendez-vous à 15h derrière le Zénith, porte de sécurité. Je me répète Je ne rêve pas, c’est bien réel ! J’appelle donc Bruno, mon mari, afin de partir au plus vite.

Je peux vous dire que l’excitation était à son comble pendant les 2 heures de route et j’y croyais toujours pas.

15h – Arrivée au Zénith ou je rencontre Cathy et Martine (2 fans qui doivent venir régulièrement sur ce lieu de rencontre) je fais connaissance avec Jérémy, mon co-IndoReporter, un fan discret comme moi. On se raconte notre état d’esprit suite à l’appel d’Antony et le courant passe tout de suite entre nous.

15h15 – Nous apercevons les vans noirs qui arrive à la porte de sécurité avec le groupe à l’intérieur et Lou Sirkis, la nièce de Nicola. Nous les saluons et ils nous répondent.

15h30 – Antony arrive et sa gentillesse nous met tout de suite à l’aise. Il nous explique le déroulement de la journée et de la soirée. Il nous demande notre billet et carte d’identité et nous remets notre pass pour la sécurité (1 pass qui va rester bien au chaud avec tous mes petits souvenirs des concerts d’Indochine).

Et Go… On est partis laissant Bruno, mon mari, seul pendant 3h, mais tellement heureux pour moi et qui aura le privilège de rentrer avant tout le monde dans le Zénith afin de nous rejoindre pour le concert.

Sur le chemin, je discute avec Antony de son job, de son rôle au sein du groupe et de la tournée, ce qui me détend et me mets à l’aise.

Ensuite, je n’ai plus la notion de l’heure ni du temps, tellement absorbée par ce que j’étais en train de vivre.

Nous franchissons avec Antony et Jérémy une porte et des rideaux noirs afin d’accéder à la salle de concert vide, seulement la sécurité et les techniciens. Déjà impressionnée par la grandeur de la salle, les LEDS partout, le matériel. Une vue imprenable !

Puis, au loin, j’aperçois Nicola, Boris, Ludwig et oLi. Je m’approche avec Antony et Jérémy et je crois rêver. Ils sont bien là à côté de moi et pour moi toute seule ! On assiste aux répétitions, une sorte de concert privé. Nicola est très concentré et j’ai ressenti son côté perfectionniste. J’ai pu prendre en photo chaque membre du groupe en gros plan avec en prime un petit salut de leur part.

Une fois les répétitions terminées, je suis montée sur la scène et j’ai pu voir la partie technique sur la scène ou chaque instrument est placé, ainsi que le marquage, les objets fétiches du groupe, la setlist du concert à venir, et cet immense écran LED géant.

Ensuite, direction les backstages découvrir toute la partie technique, la régie, les nombreuses guitares de chaque musiciens, qui portent toutes 1 nom.

Antony m’explique le rôle de chaque technicien, c’est très impressionnant et tout est vraiment calculé, millimétré, à la minute et à la seconde près. Ça bouge de partout… tout le monde est concentré et il se dégage un esprit de famille. Chaque technicien nous salue. Quel bonheur. Pas étonnant que le groupe perdure avec des valeurs pareilles.

On a pu voir la loge rapide de Nicola où il vient se changer et se ressourcer pendant le concert. Une odeur d’encens s’y dégage et Antony me fait savoir que cette odeur d’encens, Nicola souhaite qu’elle se répande partout lors du concert, dans sa loge et sur scène (moi, ce sont les bougies… 1 point commun sur notre côté mystique…).

Arrive ensuite la visite de la Black Zone (toujours pas la notion, de l’heure…), une zone très protégée par la sécurité puisqu’il s’agit des loges du groupe. On doit rester discrets et les photos sont interdites. J’aperçois Lou Sirkis qui se fait coiffer, la loge de Nicola qui reste fermée, celle des autres membres du groupe, puis du kiné.

Je vais ensuite visiter le restaurant où tout le staff et le groupe vont manger. Antony a la gentillesse de me proposer 1 goûter mais juste 1 café suffira, impossible d’avaler quoique ce soit. Encore fois, je discute et lui pose une tonne de questions.

Il doit beaucoup se répéter chaque vendredi et samedi soir lors de ses rencontres avec les IndoReporters mais chacun doit réagir à sa façon.

Quel beau métier d’assister à l’émotion des gens et aussi de les rassurer.

Un vrai professionnel passionné et bienveillant !

Nous allons ensuite au Merchandising, ouvert rien que pour nous, pour faire quelques achats et faire tamponner mon passeport car après chaque concert, je ramène toujours 1 petit souvenir.

A côté se trouve l’affiche de l’Arena Tour et Antony m’explique les petits détails secrets et cachés sur l’affiche. Très intéressant à écouter et à savoir.

Il me confie qu’il y aura probablement des annonces faites par le groupe, et des surprises à venir, notamment pour les 20 ans d’Alice & June ? A ma plus grande joie, l’aventure n’est donc pas prête à s’arrêter.

Dehors, je distingue la file d’attente des fans, qui attendent depuis des heures et dans laquelle je devais être… et j’en profite pour prendre l’air et respirer.

Nous repartons de la Black Zone pour redescendre dans la salle de concert. Antony m’informe que je peux me placer dans la fosse, au bord de la barrière et de la scène, et donc ne pas conserver ma place en gradin. Encore un privilège pour assister au concert avec le groupe à 1 mètre de moi. Quelle chance ! Et je pense à tous ses fans qui attendent depuis des heures dehors.

Et le summum, il m’annonce qu’à 20h25, avec l’aide des agents de sécurité, je vais passer par dessus la barrière pour retourner à la Black Zone et rencontrer tous les membres du groupe ! L’excitation est à son comble.

Avant que les portes s’ouvrent et que la foule s’installe, je vais chercher Bruno, mon mari avec Antony, et j’attendais ce moment afin de lui raconter mon après-midi historique.

Jérémy, mon co-IndoReporter rejoint lui aussi son épouse et sa fille âgée de 8 ans. 1 surprise pour elle à l’occasion de son anniversaire. J’ai pu voir l’émerveillement dans ses yeux et la preuve qu’Indochine est intergénérationnel ! Jérémy était très ému et ses yeux rempli de larmes.

Sur le chemin du retour en salle de concert, Bruno et moi discutons avec Antony de tous les concerts vécus avec Ie groupe, notamment le stade de France à Paris avec Black City Tour, le stade Pierre Mauroy à Lille avec le Central Tour, et de la venue du groupe au festival Beauregard, notre chère Normandie.

L’heure réapparait dans ma tête :

18h30 – Nous voilà donc placés. Les portes s’ouvrent et la foule aves ses fans arrive en courant et nous… sans rien faire… déjà placés !

Nous assistons au DJ set de Lou Sirkis mais sans voir la fin. Déjà, l’ambiance est là. Je discute avec des fans derrière moi et leur raconte mon aventure.

20h20 – Là… je regarde l’heure et le moment tant attendu arrive. Les fans derrière moi n’arrêtent pas de me dire La chance… profite à fond.

J’ai l’impression d’être privilégiée et sur un piédestal !

Antony arrive et je passe par dessus la barrière avec l’aide de l’agent de sécurité (qui est devenu mon copain pendant tout le concert).

Je remonte à la Black Zone et j’attends avec Antony et Jérémy l’arrivée du groupe sur le canapé. Mais impossible de rester assise. J’ai très chaud et le coeur qui bat à 100 à l’heure et je répète  encore J’y crois pas.

Je vois arriver en premier Nicola, Ludwig puis Boris, Marc et oLi. Ils s’avancent vers moi.

Antony a pensé aux stabilos pour les autographes sur les passeports.

Vraiment il est rôdé sur l’état d’esprit des IndoReporters face à ce moment crucial !

Nicola me fait 1 check.

Les mains tremblantes, je tends mon passeport. Il appose déçu : Pour Pascale, merci, Nicola.

Je suis aux anges, au paradis, mais comme paralysée et figée.

Je n’arrivais pas à sortir 1 seul mot !

Au bout de quelques secondes, j’arrive quant même à lui dire : Cela fait plus de 40 ans que j’attendais ce moment et il me réponds : Ne t’inquiète pas, tout va bien se passer.

Avec du recul, je me rends compte qu’il s’agit des mots de cette superbe chanson écrite pour son fils L’Amour Fou oui…l’amour fou… d’une simple et discrète fan.

Un peu déçue de ne pas avoir pu lui dire combien je l’admire, que j’aime ses valeurs, ses engagements et ses chansons, mais tellement heureuse d’être à côté de lui !

Puis suivent l’autographe de Ludwig, Marc, oLi et Boris.

Antony est encore et toujours là pour immortaliser le moment en prenant des photos car bien incapable de faire quoi que se soit !

Le timing étant primordial, il est doit être 20h40 quand nous descendons tous ensemble de la Black Zone, avec le groupe, afin de vivre leur entrée sur scène. Ils étaient tous sereins mais concentrés. oLi est venu me faire 1 check.

Puis arrive le moment de retourner dans la salle de concert et de sauter par dessus les barrières, toujours accompagnée par Antony et la sécurité.

Je peux vivre maintenant pleinement le concert et il est temps de dire au revoir à Antony, mon incroyable guide et mon confident pour une après-midi et une soirée.

Jamais…mais jamais… je n’aurais pensé pouvoir vivre un moment pareil, un moment suspendu dans le temps où le rêve devient réalité.

Jamais de ma vie je me suis sentie aussi privilégiée.

Je suis passée par tous les états d’émotions : la joie voir l’hystérie, l’excitation, la peur, l’angoisse, le stress et l’exaltation.

Tout est… et restera… à jamais gravé dans ma mémoire.

Au bout de 3 jours, je suis toujours pas déconnectée et je suis toujours dans ma bulle de peur d’oublier chaque instant vécu (je vous raconte pas le incidences sur le train-train quotidien !)

Une bonne thérapie et une idée géniale que d’écrire cet IndoReportage.

J’ai vraiment pris plaisir à écrire ces lignes afin de conserver une trace écrite et de vider mes émotions, tout en écoutant Babel Babel, et restée imprégnée de ce jour magique.

Je tiens à remercier Boris de m’avoir tirée au sort.

Mille mercis à Antony pour sa bienveillance, sa gentillesse et son professionnalisme.

Merci à Jérémy d’avoir partagé avec moi toutes ses émotions ainsi que ce moment magique et irréel.

Et pour les futurs IndoReporters, un conseil d’Antony et de moi pour l’avoir vécu :

Profitez à fond de l’instant présent ! C’est votre moment à vous !

Merci sincèrement à Indochine.

Je vous aime.

A bientôt sur le Tour car l’aventure continue !

Pascale