Meteor Tour (2009)

Reportage de Mary-Lore, concert de Bruxelles, le 24 octobre 2009

Samedi 24 octobre 2009 : une journée qui commence sous la pluie, dans une tente, devant Forest National

Ce soir, c’est le dernier des 3 concerts d’Indochine à Bruxelles cette semaine. Les fans arrivent petit à petit, et s’amassent devant les grilles, malgré les petites averses. J’ai raté un appel sur mon gsm ; j’ai un message mais je ne comprends pas le nom du correspondant. Il me conseille de décrocher la prochaine fois. Une petite heure après, nouvel appel… Cette fois, je réponds. C’est Alain Picon à l’appareil . Quelle joie ! Je suis IndoReporter !

A 17h, je rejoins Alain devant l’entrée, où je fais connaissance avec ma co-reportrice du jour, Jessica. Nous mettons nos pass, et c’est parti, nous voilà dans Forest. Alain nous fait alors visiter les coulisses, les sombres couloirs de Forest, les garages, les bureaux… C’est une vraie industrie mobile qui se déplace de ville en ville pour chaque concert. Il nous explique l’énorme boulot des techniciens qui, à chaque spectacle, montent et démontent le décor, coordonnent les écrans géants, règlent les lumières… un immense travail dont je réalisais mal l’ampleur auparavant. Alain décrit son métier et celui d’artiste, et nous livre de nombreuses anecdotes.

Dans la salle, les balances ont commencé. Le groupe est là, au complet, en plein boulot. Nous traversons la scène sans le déranger. Alain nous donne encore quelques explications techniques sur le son, les lumières, les micros, les instruments… puis nous allons nous placer dans la fosse, devant les barrières.

Ils sont bien concentrés les boys ! Nicola dirige les opérations. Balance de L World, du Grand Soir, d’Un Singe en Hiver. Seules à la barrière, on n’ose pas faire un bruit mais on profite à fond.

A la fin des balances, Alain nous appelle : nous pouvons enfin venir saluer Nicola et lui adresser quelques mots. Les boys se retirent et c’est au tour du groupe bruxellois Montevideo d’entamer ses balances pour la première partie. Un dernier petit tour dans les coulisses en compagnie d’Alain puis nous allons choisir nos places dans la salle et attendons l’ouverture des portes. Vers 18h55, les premiers fans déboulent dans la fosse et se ruent vers la scène.

Montevideo nous offre d’abord une demi-heure de son électro rock, puis l’attente reprend. L’ambiance monte dans la salle, de plus en plus… Des holas apparaissent à partir des premiers rangs de la fosse, des chansons d’avant-guerre sont diffusées, les lumières s’éteignent, la foule hurle, le cavalier au masque à gaz apparaît sur l’écran…

Enfin les premières notes de Go Rimbaud, Go ! C’est une explosion ! Go pour des heures de pure folie ! On est tous déchaînés, et les boys aussi ! Forest National entier est immédiatement conquis !

Le décor est grandiose, avec 5 écrans géants qui noient complètement la fosse dans leurs univers d’images. C’est un décor plus sobre que celui d’Alice & June, mais qui dégage beaucoup de force avec ses structures apparentes et les jeux de lumières.

Le groupe joue évidemment la plupart des titres de La République des Meteors. Que d’énergie dans Play Boy, Republika ! Sur La Lettre de Métal, Nicolas demande à chacun d’allumer son GSM : un magnifique moment d’émotion avec des milliers de points lumineux qui dansent dans la salle.

Nous retrouvons aussi avec beaucoup de plaisir Marilyn, Alice & June, Le Manoir, Popstitute, J’ai Demandé à la Lune ainsi que Mao Boy, June en extrait…

Bien sûr, Trois Nuits par Semaine, des Fleurs pour Salinger… mais aussi Les Tzars, Drugstar, Kao Bang, Canary Bay… Et j’en passe sûrement beaucoup encore ! Que du bonheur ! Nicola semble infatigable.

Nous en avons pleins les oreilles et pleins les yeux avec les magnifiques visuels projetés sur les 5 écrans, notamment sur Le Lac, Mao Boy et Un Ange à ma Table où Suzanne nous rejoint virtuellement.

Le groupe disparaît quelques instants et nous laisse errer dans une vaste plaine dévastée par la guerre, sous les tirs de la DCA, avant de réapparaître pour un Aventurier survolté ! Quelques titres encore et le concert s’achève en force par Electrastar.

Comme on se sent triste quand les lumières se rallument et que l’on voit les gens sortir des gradins…

Tout est passé tellement vite. Je retrouve Jessica accompagnée de sa mère et de sa cousine, et nous attendons quelques minutes à l’entrée des backstages.

Quelques dizaines de personnes s’affairent déjà sur la scène pour tout démonter rapidement. C’est impressionnant, dans 2h il ne restera plus rien.

Casimir vient nous chercher et nous introduit dans le catering où nous retrouvons Alain en grande forme, content du concert et du travail de l’équipe. Les boys arrivent après un petit moment, un à un, sauf Nicola qui est parti dès la fin du spectacle. Ils viennent manger un petit bout, boire un verre et discuter avec quelques proches, mais se prêtent gentiment aux photos et nous signent quelques autographes. Nous bavardons surtout avec Alain toujours, puis un peu avec eux. Vers 1h15, Alain donne le signal de départ, et nous quittons Forest en même temps qu’eux, par le parking.

Dehors tout semble mort… Les bars sont fermés, plus aucune musique d’Indo dans la rue… Seuls quelques travailleurs rangent encore devant Forest où de nombreux détritus témoignent d’une journée de longue attente. Tout luit sous les néons car il a encore plu. On se demande un peu ce qu’on fait là, incrédules comme si on sortait d’un rêve…

Pour cette magnifique soirée, je veux remercier Alain pour sa gentillesse et tout le temps qu’il nous a consacré. Les boys, évidemment : merci, merci pour les autographes, les photos, et la papote Matu ! Merci aussi à Casimir, à Joachim et aux différentes personnes que nous avons croisées dans les couloirs de Forest, et qui nous ont gentiment salué.

Et surtout Bravo pour l’énorme et beau travail que vous faites !

Bisou à Jessica et à un prochain concert !

Mary-Lore

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