Alice & June Tour (2006-2007)

Reportage de Marion, Printemps de Bourges, le 27 avril 2006

Black Night

Midi, mon téléphone sonne et me voici IndoReporter en ce jour de 27 avril, pour le festival du printemps de Bourges. Ma journée de reporter commence mal, Fabien m’annonce que les balances ont déjà commencé ; n’étant pas encore arrivée sur Bourges, je ne pourrai donc pas y assister.

Qu’importe, arrivée sur Bourges, Fabien me rejoint pour me donner le fameux pass. J’en profite pour rentrer dans Le Phénix vide, avec d’autres fans VIP, pour écouter les répétitions des premières parties et pouvoir prendre une place de choix au 1er rang entre oLi et Nico comme à mon habitude.

Vers 18h, les grilles s’ouvrent et Le Phénix se remplit petit à petit. Vers 19H15, 54 Nude Honeys, un petit groupe de filles japonaises très dénudées, entame leur partie en remplacement de White Rose Movement, et quelle énergie !

Par la suite, Queen Adreena rentre en scène, en replacement de The Subways. Le public n’a pas vraiment apprécié la prestation de la chanteuse, entre ses gestes obscènes et son pseudo-strip-tease, quelques sifflets se font entendre sur la dernière chanson. Il est environ 21H, et The Dresden Dolls entrent en scène ; en une seule chanson, le groupe séduit le public, mais malgré cela, il se fait tard, le public au loin dans les gradins s’impatiente.

La Black Night continue…

Les techniciens installent le rideau cachant la scène. L’adrénaline commence à monter au fur et à mesure que la fosse se remplisse. La fatigue, mélangée au stress de cette journée, commence à m’envahir ; mais plus tard, l’extinction des lumières redonne le sourire.

Les Clicks Clacks retentissent, puis le rideau tombe avec le début de Dunkerque… C’est l’euphorie… du moins au début, car il aura fallu attendre Alice & June, suivie de Marilyn pour retrouver l’ambiance accompagnée de quelques slams dans la fosse.

Sans répit, le groupe enchaîne Punker, Gang Bang, puis Ladyboy ; le public y reprend les refrains malgré quelques petits problèmes de sons.

Ensuite, les premières notes de J’ai Demandé à la Lune, se font entendre sous les cris et hurlements du public. Nicola, comme toujours, vient au contact du public grâce à l’avancée de la scène dans la fosse, et pour la énième fois le public reprend la chanson à l’unisson. S’enchaînent ensuite Morphine, June, Mao Boy…

Puis, Nico annonce le début d’une autre partie de ce spectacle, pour laisser place à Boris qui entame le riff diabolique et bien connu de 3 Nuits par Semaine, et le public en redemande avec le medley composé de Miss Paramount, Monte Cristo, Stef 2 (très belle surprise !) et Astroboy.

Le groupe s’éclipse et revient pour Punishment Park : c’est sûrement l’unique chanson où le public regarde plus l’écran que le groupe, dans l’espoir de se voir ou de reconnaitre des camarades indochinois. Puis un silence religieux tombe dans Le Phénix, les briquets s’allument pour accueillir les paroles de Pink Water 3, la voix des fans remplaçant celle de Brian absent aussi bien physiquement que virtuellement.

Enfin, arrive le moment tant attendu… L’intro de L’Aventurier fait monté l’adrénaline dans Le Phénix avant de déclencher une fosse en délire, les gradins sont enfin debout. La fin du concert est proche, les IndoBoys saluent la foule… mais chacun reprend son instrument pour un dernier rappel avec Black Page.

Toute la foule profite de cette dernier chanson, puis les derniers applaudissements s’effectuent ; les IndoBoys remercient le public, Nico signe quelques autographes, Mr Shoes filme la fosse et Boris arbore fièrement un nouveau tee-shirt de sa collection (dont je n’ai pas pu lire le slogan), puis ils quittent la scène.

Au final, 2h de show, playlist sans surprise sauf l’apparition de Stef2 dans le medley, disparition du set acoustique, quelques petits problèmes de sons plus particulièrement sur Pink Water 3… hormis cela, la magie reste la même. Mais personnellement, ce concert ne me fera pas oublier les nuits à Mogador !

Je rejoins ensuite Laura, l’autre IndoReporter du jour, et Fabien nous emmène dans les coulisses. Seule la présence d’oLi suffit à me paralyser, mais ajoutez à cela l’humour de Boris, le sourire de Mr Shoes, la gentillesse de Mr Marco, la discrétion de Matu et Fabien l’ange-gardien qui m’aide à vaincre ma timidité… et tout ceci malgré l’absence de Nicola, on obtient tout simplement un moment inoubliable.

Merci à toute l’IndoTeam pour cette journée, à leur entourage dans les coulisses, et plus particulièrement, au kiné de la tournée (je ne sais plus son prénom, navré !) ; étant étudiante dans ce domaine, c’était un véritable plaisir de parler avec lui de mon futur métier et de ma passion, Indochine.

Marion

Retour