Reportage de Marion, concert d'Angers, le 24 novembre 2006
En ce jour du 24 novembre, le temps s’est arrêté...
Il y a des journées dont on sait qu’elles vont nous sembler longues. Celle du 24 novembre me paraissait être une de celles-là. Après deux heures de route, j’arrive à Angers et m’installe devant la salle. Il y a déjà quelques personnes. Le temps est menaçant et il fait froid. Je crains le pire, mais ce n’était pas la peine !
Un peu moins d’une heure après arrivée, alors qu’il commence à pleuvoir, je reçois un coup de téléphone d’Alain. Pas besoin qu’il termine sa phrase : en entendant son prénom, j’ai su que je venais d’être sélectionnée pour être IndoReporter ! Quand certains crient quand ils apprennent une nouvelle semblable, moi j’ai les jambes qui me lâchent. J’en suis presque tombée !!
Tout mon être s’est mis à trembler : il faut dire qu’entre la joie, l’étonnement et l’appréhension, ça fait beaucoup pour mon petit corps ! Il me donne RDV vers 16h/16h30. Dès lors, je n’ai cessé de regarder ma montre pour savoir si l’heure fatidique était enfin arrivée…
A 16h15, il est temps de passer de l’autre côté des barrières et de laisser mes compagnons d’attente sous la pluie fine.
Je fais alors la connaissance de ma collègue d’un jour, Virginie, visiblement tout aussi émue que moi.
Après un passage à l’IndoStudio, nous voilà parties, le cœur battant à tout rompre, pour l’émerveillement.
A peine les portes de la salle franchies, je ressens l’ambiance particulière qui se dégage de tous ces préparatifs pour faire que ce soir, 6600 personnes chavireront dans le bonheur.
Accompagnées d’Alain, qui nous explique comment tout fonctionne et le travail que doivent fournir les techniciens pour faire que tout soit parfait pour ce soir, nous montons sur la scène.
Et alors, là, j’en ai eu le souffle coupé ! Moi qui n’ai jamais de chance, je me retrouve là, parmi les boys sur la scène et à les regarder jouer. Je n’en reviens pas… Quelle sensation, quelle douceur de s’enfoncer dans cette herbe… C’est tellement magique que j’en venais presque à sentir les fleurs et l’écorce des arbres.
Nous traversons la scène, tous nous font des sourires et Boris nous dit bonjour. Ce qui m’a particulièrement frappé c’est que cette salle vide, je la voyais déjà remplie… On se sent fort sur cette scène, prêt à aller au combat.
Prise entre l’envie d’immortaliser de tels moments et celui de ne pas déranger, je ne prends pas, au final, de photos de nos boys en plein travail et en pleine concentration. Puis, il faut descendre de scène car Nicola arrive pour répéter. Très soucieux du détail, les balances prennent désormais l’air d’un concert très très privé puisqu’il n’y aurait qu’eux et nous…
J’en profite également pour me balader derrière la scène et discuter avec les techniciens. Au passage, je tiens à les remercier pour la gentillesse avec laquelle ils ont répondu à nos questions.
C’est l’heure. Il est 19h et les portes s’ouvrent
Puis, surprise ! Nous avons la chance de pouvoir rencontrer Nicola, de manière brève cependant car il a beaucoup de choses à faire. Mais, il prend le temps de signer nos billets et de faire une photo !
Mais bientôt, la réalité nous rattrape : il est temps d’aller choisir notre place et nous nous mettons au bout de l’avancée.
La salle se remplit mais chose étrange, tout se fait dans le calme… Commence alors l’attente pour la première partie. Ce sera Pravda. Leur prestation a été bonne mais je trouve dommage que le public ne les ai pas bien accueillis.
A 20h45, La Promesse retentit et la petite fille au tambour apparaît. Elle se démultiplie, et le rideau tombe laissant place à un voile blanc. Le concert vient de débuter et l’ambiance monte, monte, jusqu’à l’explosion !
Le fait que la salle soit petite rend les choses encore plus agréables : on sent les artistes au plus près. Il fait chaud, si chaud… Les boys sont en forme et les pas de danse de Marco à mourir de rire !
Mais, les premières notes de Talulla retentissent. Comment, c’est déjà la fin du concert ? Je reste sur ma fin. Je crois que je vais demander au groupe de rallonger ses concerts. Trois heures ça conviendrait à tout le monde ?
Que dire de plus sur la prestation si ce n’est qu’elle était tout simplement parfaite ! La magie a opéré et la communion a eu lieu ce soir ! Le public a pleinement joué son rôle de 7ème membre du groupe. Indo a mis le feu et c’était une fois de plus exceptionnel, grandiose… La set list, pour des raisons de logistique, n’a pas changé, même s’ils ont répété Mao Boy et un Singe en hiver…
Les lumières se rallument et pour tous les gens, c’est la fin du rêve, d’un rêve de 2h30… Enfin, sauf pour nous.
Nous nous mettons sur le côté tandis que le démontage de la scène a déjà commencé, puis, on vient nous chercher pour aller à l’after show. Nos pas se font plus hésitants et on n’ose à peine entrer au catering. Mais quel calme soudain ! oLi, Boris, Marc, Matu et Max sont en train de manger et de décompresser. Les laissant tranquilles, nous sommes dirigées vers une autre table où Alain vient nous rejoindre et nous parle (il nous annonce que Mr Shoes va mieux) !
Puis, c’est le moment : nous rejoignons les cinq compères, Nicola n’étant pas là, pour discuter un peu avec eux. Enfin, de moi, ils n’auront pas entendu grand chose, les sons n’arrivant pas à sortir de ma bouche ! Ah la la, timidité quand tu nous tiens ! Ils sont adorables et se prêtent volontiers au jeu des photos et des autographes.
Mais, le temps file et le moment est venu de se dire au revoir. Ils doivent se reposer pour être en forme pour le concert du lendemain prévu à Rennes.
IndoFans : tenter votre chance, ça en vaut vraiment la peine !
Ainsi s’achève une journée que j’espérais secrètement pouvoir vivre un jour. C’est chose faite. Il va me falloir un peu de temps pour redescendre, mais en toute honnêteté, je n’en ai pas envie !
Merci à tout le staff, les IndoBoys et Alain pour leur accueil, leur disponibilité et leur gentillesse… Merci aussi à Nicola… Merci de m’avoir permis de voir l’envers du décor ! A très bientôt ! Je n’oublierai jamais…
Marion