Alice & June Tour (2006-2007)

Reportage de Marina, concert de Toulouse, le 6 mars 2007

A Toulouse...

Pour la deuxième fois du Alice & June Tour, Indochine pose ses valises au Zénith, et fête l’anniversaire de sa tournée dans la ville rose.

Alain nous accueille, ma collègue IndoReporter et moi, pour une visite guidée du Zénith. On discute un peu, et il nous fait part de la visite du groupe à l’hôpital des enfants malades de Purpan, pour offrir un mini concert et dédicacer des CDs. C’est alors qu’on accède aux backstages, où il nous explique le fonctionnement de la tournée et on voit que la machinerie du Alice & June tour est bien rodée.

Car Indochine, c’est d’abord une grande famille : des techniciens affairés dans une construction scénique depuis l’aube, travaillant d’arrache pieds pour nous offrir le monde féerique d’Alice & June.

Des ingénieurs du son au service de nos musiciens préférés, des cuisiniers, des kinés, des maquilleurs… Bref une ambiance familiale où règne simplicité, gentillesse, disponibilité et sympathie. Elle peut être comparée à la nôtre : celle des fans… où les adoptions se font au fil des concerts, des rencontres… on discute, on échange les impressions, les expériences, on compare nos photos et à chaque fois c’est systématiquement sympathique.

Les balances commencent, j’entends alors quelques notes de guitares quand je vois nos Indo boys en plein travail. Ils sont tous là, concentrés. Pour une meilleure entente technique, les réglages se font au désir de chacun des membres, et par inadvertance, Boris refait le décor…

Nous prenons place pour le concert à quelques minutes de l’ouverture des portes. Les fans arrivent en courant, le temps passe assez vite… Les lumières se tamisent pour laisser place à la première partie de la soirée : le groupe Hopper se laisse facilement écouter et sait se faire apprécier du public.

Plus que quelques minutes maintenant et le face à face tant attendu va bientôt avoir lieu. Petit à petit les lumières s’estompent, le tic-tac de l’horloge détraquée d’Alice & June donne le départ du marathon Indochinois. La petite fille au tambour du Alice & June Tour apparaît sur un rideau, celle-ci se multiplie pour laisser place à un autre rideau, translucide, où se mêlent lumières féeriques et visuels du monde merveilleux qu’est celui d’Alice & June.

Les premières mesures de Dunkerque sont jouées, le public cri et chante avec Nicola, les bras se balancent de gauche à droite… Après Ceremonia ; Alice & June, Marilyn, et Adora nous rejoignent. Punker, Gang Bang, et Ladyboy s’enchaînent…

Les premières notes de J’ai Demandé à la Lune arrivent et le Zénith est dans les étoiles. S’ensuit, June, Electrastar et un Trois Nuits par Semaine où la voix de Nicola est recouverte par les chœurs du public toulousain…

Débute alors Club Paramount : après Miss Paramount et Popstitute arrivent Stef 2 et Astro Boy. Suit Crash Me et son superbe clip noir et blanc où Nicola est le protagoniste. A la fin de la chanson Nicola nous demande alors de prendre nos portables pour voter pour Les Wampas à l’Eurovision. Les toulousains s’exécutent !

Le groupe entame ensuite le set acoustique avec Révolution, Justine, Salômbo et La Colline des Roses.

Nicola nous annonce maintenant un morceaux déconseillé aux moins de dix-huit ans… Les premières mesures jouées par Matu sont méconnaissables. Mais dès le premier couplet on reconnaît Vibrator.

L’arrangement et pour le moins déconcertant et inattendu avec un tempo lent, mais cette version est tout simplement ahurissante ! Sur ce, Boris nous offre une ébauche d’un strip-tease dont il a tant le secret, faisant crier toutes les filles du public… (Mais oui, Boris, t’es le plus beau !).

Puis Punishment Park et son visuel, où tous les Indo dingues ont posé pendant l’attente de l’après midi, apparaît devant nos yeux. Pink Water, L’Aventurier, puis enfin Talulla viennent clôturer ce tête à tête toulousain.

Pour moi l’aventure ne s’arrête pas là, je dois rejoindre le groupe dans les loges. Une séance de photos et de dédicaces est improvisée. Puis, ensemble, on se remémore, tels de vieux combattants et leurs souvenirs de guerre, nos péripéties hanoïennes…

Merci à Nicola, Mr Boris, oLi dE SaT (pour sa main porte-bonheur…), Mr Eliard, Matu et Mister Shoes pour leur sympathie, leur disponibilité, leur simplicité et leur bonne humeur !!!

Merci à la Grande Famille, tous aussi gentils les uns que les autres.

Et enfin un spécial merci aux Alain(s).

Un clin d’œil à mes collègues partout en France (rdv : 19.5.7)…

Marina

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