Meteor Tour (2009)

Reportage de Marie-Pierre, concert de Caen, le 9 octobre 2009

Il faut toujours provoquer le destin…
…alors chose faite, la veille tardivement, j’envoie mon mail pour être Indo Reporter.

Après un réveil très matinal, la route est longue, il pleut, ça s’annonce mal… Un passage à l’hôtel et un drive sur la route en guise de repas du midi pris sur le pouce, nous voilà au Zénith de Caen après 14h30.

Un petit tour et file porte 1, à l’abri du vent, et de la pluie – si elle revient – une partie de la file d’attente est couverte.

15h02, mon téléphone sonne. Quelle surprise ! Oups… me voilà sélectionnée. Je laisse donc mon accompagnateur dans la file un peu après 16h, et rejoins Alain et Pascaline, ma compagne IndoReporter de l’après-midi. Quelques présentations rapides, nous voilà dans le Zénith.

J’avais découvert le décor sur le net, mais je ne m’attendais pas à quelque chose d’aussi grand ! C’est aussi pour cela que la tournée ne passe pas dans toutes les grandes salles, il faut de la place pour caser ces 5 écrans.

Passage à la console son et lumières, tout le monde est sur le qui-vive, ils ont pris un peu de retard au montage, c’était le 1er remontage, pas facile… Des petites fourmis partout qui s’affairent, des nacelles encore en l’air, les crash barrières encore en vrac, tout n’est pas fini…

Un passage rapide de l’autre côté du rideau, les techniciens sont en pleine préparation, réglages divers. Le groupe n’est pas encore arrivé pour les balances.

Nous découvrons cette mini loge en bas de scène, montons les escaliers, et nous voilà là-haut, de l’autre côté, sur la scène. Impressionnant de voir les sièges et la fosse vides. Une découverte des instruments de chacun, de deux ou trois prompteurs bien cachés, de l’anti-sèche Tom & Jerry collée sur le piano 😉

Un passage à l’autre console, direction ensuite le catering et le tour bus. L’équipe a son équipe de cuisiniers qui voyage avec eux sur la tournée. Le tour bus, c’est comme une petite maison. Des sièges, des couchettes, un salon, internet et une PS3 intégrée.

Quelques anecdotes au passage, Alain répond gentillement aux quelques questions qu’on peut lui poser sur la mise en place de la tournée et les éventuelles prochaines dates rajoutées, les répétitions, le choix et les essais lumières sur des logiciels lors de la préparation de la tournée.

Le rendu pc est bien différent du rendu final quand tout est mis en place. Les 5 grands écrans sont arrivés à la dernière minute à Rouen, commandés et fabriqués spécialement pour Indo.

Juste un montage et quelques heures pour tout ajuster avant la première. On se s’imagine pas tout le monde qui bosse tous les jours, tout ne se fait pas tout seul, on monte, on démonte, on charge. Les gars ferment les camions tardivement (vers 2h du mat) et le lendemain matin, il faut tout recommencer dans le sens inverse dès 8 ou 9h…

Aucune impression de faire une visite guidée banale, Alain prend bien son temps, et c’est notamment ce que j’ai beaucoup apprécié lors de cet après midi.

Le temps de revenir dans la salle et de s’installer dans un coin, Boris prend sa guitare et grattouille un peu d’Oasis Wonderwall et du Téléphone New York.

Nicola arrive enfin, ça va pouvoir commencer. Il veut revoir la vidéo du 1er titre, et apporter quelques petites modifs.

Fin des balances, Nicola se dirige à la console et Asyl arrive avec son matos pour faire de courtes balances. Un petit rideau est installé derrière eux.

Balances d’Asyl plus que sommaires, une chanson sans musique et un petit bout d’une autre avec leurs copains musiciens.

Je file prendre des news de l’extérieur, la queue est bien formée des deux côtés et plein de monde sur le parvis.

Afin de profiter des lights et des projections sur écrans, me voilà plein centre 1er rang gradins. La sécurité dégaine les talkie-walkies, ça sent une ouverture des portes proche.

Presque 19h, ouverture des portes. D’abord les personnes prioritaires. Facilement une bonne cinquantaine de personnes sont entrées, et plus d’un tiers sont allés direct en bas, le long de l’avancée. Semblent être oubliés dès le passage de la porte les béquilles, plâtres divers et les bébés dans les bidons…

Ensuite, ouverture des deux portes latérales. Le grand rush dans la fosse et les gradins se remplissent rapidement. Les techniciens se baladent encore dans la salle pour les réglages de dernière minute.

Les lumières s’éteignent, la 1er partie commence. Asyl, déjà vu pour ma part à l’Olympia en juin. Je n’accroche pas plus que çà.

Démontage du plateau, Lucienne Boyer et Ray Ventura commencent à faire réagir le public, ca chantonne et ça siffle, tout le monde s’impatiente…

Extinction des feux, 2h20 ont suffit pour en prendre plein les yeux.

Mes moments préférés : Le lac, Un Ange à ma Table, Popstitute, le Club Meteor et bien entendu les vieux morceaux…

Fin de concert, nous nous dirigeons côté backstage. Une dizaine de personnes, de la famille, des amis, nous nous installons autour d’une table au catering, et on vient nous servir à boire. Arrivent tour à tour Matu, oLi, François, Boris…

On nous apprend que Nicola est parti de suite avec Joaquim après sa sortie de scène, tant pis…

Fin de soirée sympathique, un dernier au revoir à tout le monde. Joaquim revient de l’hôtel avec les ears de Nicola et son émetteur micro.

Au moins une cinquantaine de personnes encore dehors derrière les grilles, quel courage !

Un grand merci encore à tous… Alain, Casimir, les gars de la technique, Joachim, et tous les hommes de l’ombre… qui ont fait de cette soirée un moment inoubliable.

Marie-Pierre

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