Black City Tour (2013-2014)

Reportage de Marie, concert de Lille 2, le 7 décembre 2013

Il est 9h00, le réveil sonne. Une courte nuit après Indochine et sa 1ère date lilloise du BTC2, remplie de cauchemars : arriver à l’heure de l’ouverture des portes au concert. Mais voilà, 10h, je suis parée pour la deuxième journée d’attente, un peu moins fraîche.

On crée des liens, on se raconte nos anciens concerts entre fans. Le temps passe plus vite que la veille. Vers 14h mon téléphone vibre, numéro privé, je quitte ma place dans la file pour éviter le bruit. On m’annonce qu’à 16h je dois être devant la grille de l’entrée des artistes du Zénith de Lille. Mes mains tremblent et je dois contenir ma joie devant tous les gens qui m’entourent. Le temps défile. Le cœur battant, petite boule au ventre. Agnès la deuxième IndoReporter et moi entrons dans le Zénith.

Antony nous fait découvrir l’endroit, nous explique le déroulement des 2h30 à suivre. Un Zénith vide, avec encore quelques confettis de la veille.

Les balances commencent, un par un les membres du groupe prennent leur place. Je découvre un Nicola très minutieux, tout le groupe est concentré, le tout pour nous offrir un show à la hauteur. On se retient d’applaudir après chaque titre répété.

On sait déjà que la setlist changera Le Manoir remplacé par Le Lac. Talulla nous bercera donc pour clôturer ces deux dates intenses.

Les balances finies, nous voici à attendre l’arrivée du groupe, le stress monte. Depuis le 7 novembre 2007 je rêvais de ce moment. Me voilà face à Nicola Sirkis, une gentillesse incroyable, une simplicité. Instant court certes, mais pour moi je peux mourir demain, j’ai rencontré Indochine.

Quand Nicola vous demande votre avis sur le concert de la veille, un seul mot est sorti de ma bouche Grandiose. J’avais tellement de choses à leur dire, mais en cet instant tout s’évapore. Un par un, Matu, Mr Shoes, Marco et oLi nous signent nos autographes, photos et des mercis, des bons concerts. Nous laisserons Boris, déjà concentré pour le concert de ce soir sans le déranger.

The Buns, la 1ère partie, fait les balances. Nous allons faire un tour du côté du merchandising où l’on s’affaire pour servir rapidement le public qui emportera de nouveaux T-shirts et autres en souvenir. On découvre l’envers du décor, Antony répond à nos questions. Vide, on se sent petit sur la scène.

Je me conforte encore plus dans l’idée qu’Indochine c’est le partage d’un show avec ses fans. 40€ la place pour tout ce matériel contenu dans 12 camions, 70 techniciens à pied d’œuvre, oui Indochine aime ses fans. On ne sait pas où se mettre quand on a le choix de la place, alors ce sera entre la scène et le début de l’avancée côté Boris.

18h30, les premiers fans arrivent.

20h42, quand les lumières s’éteignent l’excitation des 7 000 fans dans le Zénith se fait ressentir. Nous voici entourés de la ville par les écrans Black City Parade pour nous faire entrer dans une bulle indochinoise.

Pluie de confettis et les titres s’enchaînent.

Miss Paramount, J’Ai Demandé à la Lune. L’émotion de Nicola, des cris du public mêlés. Des Lille putain de public !. Arrive College Boy qui emplit toujours mes yeux de larmes, que je contiens quand cette chanson vous parle, que vous l’avez vécu. Tout s’enchaîne Black City Club, et voilà Marilyn. Un peu de calme avec The Lovers instant émouvant.

Puis vient le set acoustique avec entre autres A l’Assaut des Ombres sur l’O.

Puis les mains de Nicola se referment sur nous, voici le moment intense avec l’arrivée de L’Aventurier.

On retrouve Nicola et Boris comme de (grands) enfants à jouer avec l’une des grosses balles lumineuses qui parcourent le public pendant cette chanson.

Le groupe salue la foule, voici bientôt la fin Le Fond de l’Air est Rouge. Talulla et les plus chanceux garderont ce souvenir de monter sur scène à vie.

23h10, les techniciens s’affairent déjà. Une nuit de démontage les attend.

Je ne réalise rien de ce qui s’est passé pendant ces deux dates. Et encore moins ce moment à rencontrer le groupe. Merci infiniment Antony, tous les gens de l’ombre qui nous offrent ces lives, réglés au millimètre près. Merci Indochine d’être simple, d’aimer autant vos fans et de faire vibrer des générations qui se réunissent en concert.

Marie

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