Black City Tour (2013-2014)

Reportage de Ludivine, concert de Nice, le 28 novembre 2013

Au cœur de la parade niçoise avec Indochine

Jeudi 28 Novembre 2013, c’est le grand jour !! Départ en train de Toulon. Arrivée à 13H devant le palais Nikaia, avec mes trois amis indochinois, on s’installe dans la file d’attente. Vingt minutes s’écoulent lorsque le téléphone sonne. Numéro privé. Je décroche et entends une voix inconnue : Bonjour Ludivine, je suis Antony d’indo.fr, j’ai quelques questions à te poser : Tout d’abord es-tu bien majeure ? As-tu ta carte d’identité ? Et as-tu ton ticket pour Indochine ce soir à Nice ? . Stupeur. Réponses affirmatives. Félicitations. Remerciements. Je ne réalise pas ce qui m’arrive.

16h06 : le téléphone sonne à nouveau. Je suis officiellement IndoReporter !!!! Il est 16H10 environ lorsque Antony de l’Indo crew nous accueille ; je fais par la même occasion la connaissance de Magda, l’autre IndoReporter.

 

L’émotion est à son comble. Munies de nos pass IndoReporters, nous pénétrons dans le hall avant de nous engager dans la fosse.

A ce moment-là Shoes est seul sur scène le temps de régler sa batterie.

Antony en profite pour nous expliquer le déroulement des balances ainsi que le moyen de communication du groupe avec les techniciens. Arrivée des autres membres du groupe. Début des répétitions : Paradize, Canary Bay, Wuppertal, Le Manoir…

Nicola est très perfectionniste, il veut donner le meilleur à son public. Antony nous explique les rouages de la machine : Indochine c’est 12 camions, 4 bus soit environ 70 personnes qui opèrent un véritable travail de fourmi en amont.

Dans cette salle vide (pour le moment !!) défile sous nos yeux émerveillés un concert unique et privé. Le groupe joue les morceaux tandis que Nicola chante quelques bribes par-ci par-là ; les paroles résonneront dans ma tête jusqu’à la fin des balances.

A ce moment-là, Antony nous conduit en backstage où l’on croise Nicola avant de le rejoindre dans le catering (grande cuisine qui sert à restaurer le groupe ainsi que l’ensemble de l’équipe technique).

Nicola arrive, nous salue, nous échangeons quelques mots avec autographes et photos à la clé le tout dans une ambiance détendue. Bien qu’intimidée un bonheur incommensurable m’envahit. Puis, nous allons à la rencontre de Matu, qui nous a tiré au sort, très sympathique également.

Passé ce fabuleux moment, nous assistons ensuite aux répétitions des Klink Clock qui dégagent une énergie remarquable, avant de suivre Antony dans le labyrinthe des coulisses parsemé de fils entrelacés, de marquages au sol, puis, faisons un détour par les guitares des musiciens, sans perdre de vue le fil d’Ariane qui nous conduira sur la fameuse scène, le temps d’un instant, où le groupe prendra place tout à l’heure.

Nous terminons par la visite de la loge itinérante de Nico, partie intégrante de la tournée, dans laquelle j’ai pu voir le fameux miroir que l’on retrouve sur certaines photos prises avant le concert.

Nous terminons notre visite par le Merchandising avant de prendre place à l’avancée face à la scène. Ouverture des portes imminente !!! Antony a la gentillesse de rester avec moi afin de garder les places pour mes amis jusqu’à leur arrivée.

19H30 : Le retentissement des fûts se propage dans la salle ; Jenny et Aurélien, les Klink Clock, nous offrent une première partie dynamique. Les minutes s’écoulent…. L’odeur de l’encens fait frétiller nos narines, les lumières disparaissent…. Trashmen retentit…. Le ton est donné…

Le serpent se déploie et nous voilà au cœur de la parade niçoise pendant plus de 2H de pur bonheur !! Petit à petit on s’infiltre dans cette Black City Parade, entraînés par les paroles de Mireille Harvet, le groupe fait son entrée suivi de Nicola vêtu de sa veste blanche. Sous une pluie battante de confettis colorés, Traffic Girl vient illuminer la salle. Nicola se déplace de part et d’autre de la scène pour le plus grand bonheur du public. Arrive  Belfast où les fans reprennent en chœur Ariel, le temps d’une chevauchée dans une myriade multicolore.

 

On quitte la Corée du Nord pour plonger dans un Punishment Park avant de rejoindre Salomé, le public tel un oiseau agité, se retrouve embarqué dans les rues de Berlin avec Nicola au volant d’une voiture américaine le tout dans une atmosphère emprunte de nostalgie mais aussi d’espoir.

Un dernier regard dans les rétroviseurs avant de vibrer au rythme de la cadence militaire des Little Dolls. Pas de répit nous tombons ensuite dans les bras de Miss Paramount !! Pas à pas une danseuse nous entraîne dans un tourbillon de rêves dansants sur Wuppertal suivi d’un retour au calme avec J’ai Demandé à la Lune, où le public entre en osmose avec Indochine.

On décide de poursuivre cette nuit à Nice en scandant Tes Yeux Noirs, avant d’enchaîner sur une belle leçon de tolérance grâce à College Boy, mon coup de cœur de l’album, qui pointe du doigt le harcèlement.

Et 1, 2, 3 nous voilà au pays des merveilles accompagnés d’Alice & June, pour finalement tomber dans les profondeurs de la ville nocturne dans un Black City Club.

Baguettes en mains, tambours battants, Oli et Boris nous font vivre encore plus forts avec Marilyn. Dans la nuit de Rebecca, Nicola fait résonner le palais Nikaïa comme une cathédrale en faisant le tour des gradins pour saluer son public.

Le silence retombe pour un moment intimiste avec The Lovers, chanson dédiée aux Philippins : l’émotion gagne la salle….

Boris et oLi rejoignent Nicola pour nous emmener dans un Manoir le temps d’un set acoustique.

 

A peine le temps de reprendre notre souffle que les bras de Nicola nous enlacent, comme pour nous remercier, le feu d’artifice jaillit et soudain surgit L’Aventurier, qui enflamme la salle entière.

On se retrouve projeté sur Le fond de l’air est Rouge, au milieu de manifestations étudiantes dans une atmosphère marquée par la révolte.

 

Je tiens à remercier Indochine pour ce rêve devenu réalité

Vient ensuite le moment de fermer les yeux parmi les poissons pour entendre Talulla. On aimerait bien rester éternellement sous les étoiles mais le rêve indochinois s’achève : on revient sur Terre des souvenirs pleins la tête.

Je tiens à remercier Indochine pour ce rêve devenu réalité. Cette parade niçoise restera gravée à jamais. Merci à Nicola pour sa disponibilité et sa simplicité, à Matu de m’avoir tiré au sort ainsi qu’à Antony pour son accueil chaleureux et sa gentillesse. Et enfin, merci à toute l’équipe technique sans qui rien ne serait possible.

Comme vous ne descendez plus dans le Sud, le rendez-vous est pris pour le Stade de France !

Ludivine

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